J'ai découvert la série des Ys avec Memories Of Celceta sur PS Vita. On y explorait une forêt mystérieuse à la recherche de souvenirs perdus mais aussi dans le but de cartographier la zone, jusqu'à ce qu'une intrigue de plus grande ampleur s'en mêle et que les premiers objectifs passent au second plan. Quelques années plus tard, je passe enfin à Lacrimosa Of Dana... et je pourrais littéralement copier-coller la phrase précédente en remplaçant « forêt » par « île » et « souvenirs perdus » par « rescapés d'un naufrage », le principe de base est le même. Ce n'est pas si étonnant, quand on connaît un minimum le fonctionnement de la saga : on incarne Adol Christin, aventurier, qui à chaque jeu s'aventure dans un secteur différent d'un monde plus vaste, et dont l'exploration va laisser place à des dangers plus pressants. Dans le cas présent, suite au naufrage du navire sur lequel il était embarqué, Adol échoue sur une île réputée maudite. Là, il va tenter de trouver d'autres survivants et, avec eux, chercher un moyen de s'échapper. Mais la présence de dangereuses créatures supposées éteintes ainsi que les traces d'une ancienne civilisation, à laquelle notre héros semble soudain lié par le biais des rêves, feront vite comprendre que l'île a bien des mystères à percer avant de les laisser partir.
Si l'objectif initial peut paraître assez quelconque, à mesure de la progression on finit par se laisser prendre par l'histoire, d'autant plus qu'on s'attache facilement aux divers personnages que l'on rencontre et avec qui l'on fonde un village de rescapés en attendant de trouver un moyen de quitter l'île. Et malgré certains excès (fallait-il vraiment mettre le monde entier en péril ?), on suit l'intrigue avec plaisir jusqu'à son dénouement ; par ailleurs, connaissant Memories Of Celceta qui s'interrompait abruptement aussitôt le boss de fin vaincu, on appréciera tout particulièrement que celui-ci dispose d'un épilogue qui clôture convenablement le jeu. Histoire de chipoter, on pourrait juste regretter que le long donjon optionnel qui se débloque avec la sauvegarde finale n'apporte rien en termes de scénario ou de dialogues, il donne juste accès à un objet utilisable en new game + et dont l'intérêt m'échappe. Côté exploration, c'est un véritable plaisir. Les environnements sont bien pensés, variés et colorés, l'île est vaste sans jamais donner l'impression de tomber dans l'excès, avec un bon équilibre entre les extérieurs et les donjons ainsi qu'entre le cheminement principal et le contenu facultatif, et bénéficie d'un système de voyage rapide qui nous épargne les laborieux allers-retours. Et, c'est du petit détail mais ça fait plaisir, on a même l'occasion de croiser un « Mishy », créature qui sert de mascotte à un parc d'attraction dans The Legend Of Heroes, autre saga de Nihon Falcom (apparemment, j'en avais déjà croisé un dans Memories Of Celceta, mais à l'époque je n'avais pas encore joué aux Trails Of Cold Steel !). Quant aux combats, là aussi c'est du tout bon. La prise en main est intuitive, les affrontements dynamiques, côté personnages on aura forcément ses préférences (j'ai surtout contrôlé Adol, Dana, Laxia et Sahad, j'ai un peu laissé de côté les deux autres) mais le maniement de chacun reste très abordable, on passe sans peine de l'un à l'autre en cours de combat afin de profiter de sa palette d'actions ou du type de dégâts qu'il inflige... pour résumer, ce n'est pas tous les jours qu'on croise un Action-RPG aussi satisfaisant manette en main.
Enfin voilà, je ne vais pas m'éterniser : le jeu est très bon, point. J'avais déjà aimé Memories Of Celceta sur Vita, mais ce Lacrimosa Of Dana se place encore un bon cran au-dessus : plus grand, plus riche, scénario et personnages plus travaillés... Je ne m'attendais pas à adhérer autant, j'en regretterais de ne pas m'y être lancé plus tôt. En tout cas, le récent Ys IX: Monstrum Nox risque bien de ne pas attendre aussi longtemps - enfin, il faudra d'abord que je l'achète ! Et accessoirement le jour où je rebrancherai la PS2, The Ark Of Napishtim sera parmi les premiers à passer. Bref, la saga a gagné des points de priorité dans ma (trop) longue liste de jeux à faire.
PS : Bien que le jeu propose un sous-titrage en français, dès le menu on se retrouve avec deux fautes d'orthographe sorties tout droit d'une traduction trop rapide depuis l'anglais. Alors peut-être que le jeu en lui-même est mieux traduit (je l'espère !), mais pour ma part je n'ai pas pris de risques et je suis passé aux sous-titres anglais. D'ailleurs, parmi les jeux japonais traduits en français, je serais curieux de savoir combien sont traduits directement du japonais, et combien sont une traduction française d'une traduction anglaise... pas sûr qu'il y en ait beaucoup dans le premier cas.
De Voq [682 Pts], le 26 Juillet 2021 à 21h46
J'ai découvert la série des Ys avec Memories Of Celceta sur PS Vita. On y explorait une forêt mystérieuse à la recherche de souvenirs perdus mais aussi dans le but de cartographier la zone, jusqu'à ce qu'une intrigue de plus grande ampleur s'en mêle et que les premiers objectifs passent au second plan.
Quelques années plus tard, je passe enfin à Lacrimosa Of Dana... et je pourrais littéralement copier-coller la phrase précédente en remplaçant « forêt » par « île » et « souvenirs perdus » par « rescapés d'un naufrage », le principe de base est le même. Ce n'est pas si étonnant, quand on connaît un minimum le fonctionnement de la saga : on incarne Adol Christin, aventurier, qui à chaque jeu s'aventure dans un secteur différent d'un monde plus vaste, et dont l'exploration va laisser place à des dangers plus pressants.
Dans le cas présent, suite au naufrage du navire sur lequel il était embarqué, Adol échoue sur une île réputée maudite. Là, il va tenter de trouver d'autres survivants et, avec eux, chercher un moyen de s'échapper. Mais la présence de dangereuses créatures supposées éteintes ainsi que les traces d'une ancienne civilisation, à laquelle notre héros semble soudain lié par le biais des rêves, feront vite comprendre que l'île a bien des mystères à percer avant de les laisser partir.
Si l'objectif initial peut paraître assez quelconque, à mesure de la progression on finit par se laisser prendre par l'histoire, d'autant plus qu'on s'attache facilement aux divers personnages que l'on rencontre et avec qui l'on fonde un village de rescapés en attendant de trouver un moyen de quitter l'île. Et malgré certains excès (fallait-il vraiment mettre le monde entier en péril ?), on suit l'intrigue avec plaisir jusqu'à son dénouement ; par ailleurs, connaissant Memories Of Celceta qui s'interrompait abruptement aussitôt le boss de fin vaincu, on appréciera tout particulièrement que celui-ci dispose d'un épilogue qui clôture convenablement le jeu. Histoire de chipoter, on pourrait juste regretter que le long donjon optionnel qui se débloque avec la sauvegarde finale n'apporte rien en termes de scénario ou de dialogues, il donne juste accès à un objet utilisable en new game + et dont l'intérêt m'échappe.
Côté exploration, c'est un véritable plaisir. Les environnements sont bien pensés, variés et colorés, l'île est vaste sans jamais donner l'impression de tomber dans l'excès, avec un bon équilibre entre les extérieurs et les donjons ainsi qu'entre le cheminement principal et le contenu facultatif, et bénéficie d'un système de voyage rapide qui nous épargne les laborieux allers-retours. Et, c'est du petit détail mais ça fait plaisir, on a même l'occasion de croiser un « Mishy », créature qui sert de mascotte à un parc d'attraction dans The Legend Of Heroes, autre saga de Nihon Falcom (apparemment, j'en avais déjà croisé un dans Memories Of Celceta, mais à l'époque je n'avais pas encore joué aux Trails Of Cold Steel !).
Quant aux combats, là aussi c'est du tout bon. La prise en main est intuitive, les affrontements dynamiques, côté personnages on aura forcément ses préférences (j'ai surtout contrôlé Adol, Dana, Laxia et Sahad, j'ai un peu laissé de côté les deux autres) mais le maniement de chacun reste très abordable, on passe sans peine de l'un à l'autre en cours de combat afin de profiter de sa palette d'actions ou du type de dégâts qu'il inflige... pour résumer, ce n'est pas tous les jours qu'on croise un Action-RPG aussi satisfaisant manette en main.
Enfin voilà, je ne vais pas m'éterniser : le jeu est très bon, point.
J'avais déjà aimé Memories Of Celceta sur Vita, mais ce Lacrimosa Of Dana se place encore un bon cran au-dessus : plus grand, plus riche, scénario et personnages plus travaillés... Je ne m'attendais pas à adhérer autant, j'en regretterais de ne pas m'y être lancé plus tôt. En tout cas, le récent Ys IX: Monstrum Nox risque bien de ne pas attendre aussi longtemps - enfin, il faudra d'abord que je l'achète ! Et accessoirement le jour où je rebrancherai la PS2, The Ark Of Napishtim sera parmi les premiers à passer. Bref, la saga a gagné des points de priorité dans ma (trop) longue liste de jeux à faire.
PS : Bien que le jeu propose un sous-titrage en français, dès le menu on se retrouve avec deux fautes d'orthographe sorties tout droit d'une traduction trop rapide depuis l'anglais. Alors peut-être que le jeu en lui-même est mieux traduit (je l'espère !), mais pour ma part je n'ai pas pris de risques et je suis passé aux sous-titres anglais.
D'ailleurs, parmi les jeux japonais traduits en français, je serais curieux de savoir combien sont traduits directement du japonais, et combien sont une traduction française d'une traduction anglaise... pas sûr qu'il y en ait beaucoup dans le premier cas.