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De Chronos [39 Pts], le 20 Décembre 2020 à 23h59
11ème épisode qui correspond aux 20 % restants de l'épisode 20, du 21 et 22ème épisode ainsi que probablement les premières secondes du 23ème épisode de la série de 1991.
Hyunckel à l'épée démoniaque.
Passages retirés et/ ou ajouté.
Retirés:
1) Durant le flashback, Avan qui taillade les gardes d' Hadlar.
2) Les coups dépée dans le vide de Hyunckel quand il est sous l'emprise d'illusions.
3) Des répliques comme quand Dai se dit que chaque adversaire a toujours un point faible et demande à Hyunckel de se retourner quand il lui lance un Mera.
4) Des séquences de combat à la lame entre les deux disciples d 'Avan et quand Crocodine sort de la boule régénératrice.
5) Les coups de poing de Hyunckel à Crocodine qui tente de le retenir.
Ajout par rapport à 1991:
Maam qui ramasse le pendentif jeté par Hyunckel.
Différences entre 1991 et 2020:
1) Le sang sur la bouche de Maam absent en 2020.
2) Les jambes de Maam quand elle braque Hyunckel.
91: Elles tremblent.
20: Restent stables.
3) Le rendu du sort d'illusion du pistolet magique.
91: Sombre avec une petite armée d'hologrammes entourant le légat.
20: Rose avec moins de répliques mais avec des postures plus variées encerclant aussi leur cible.
4) La couleur de la technique de l'emprise des ténèbres.
91: Traits rectilignes blancs.
20: Charge violette.
5) Lapparition de Garuda.
91: Par le tube magique.
20: Par les airs quand Crocodine l'appelle.
6) L'écoulement de la journée lors de la fuite des héros.
91; Le soleil se couche.
20: Il doit faire encore jour (je crois) malgré un ciel couvert.
A peu près tout ce que j'ai retenu le reste ne m'a pas sauté aux yeux.
Différence relevée entre le générique du 11ème épisode et de ses 10 prédécesseurs, les tenues du trio mises à jour à la fin de l'opening par rapport au moment de l'aventure.
Mon avis.
Episode grandement fidèle à leurs équivalents de 1991 malgré quelques coupures et censures.
Les épisodes 21 et 22 de la précédente série étaient exquis, ici regroupés 2 en 1 ne pouvaient que donner un épisode riche, fouillé, renversant et émouvant.
On en apprend plus sur le passé du légat des immortels, pourquoi il éprouve une telle haine envers son mentor.
Quand il revêt son armure, un grand moment bien que je préfère la séquence de 1991.
Sa technique personnelle mise au point dans le but de tuer son précepteur le Bloody Scraid.
En 1991 son impact était plus explosif, en 2020 malgré sa puissance moins impressionnant pour les yeux on va dire.
Quand je lisais la 1ère édition J'ai Lu elle était traduite par Bloody Sukuraido.
L' appellation VF de la série de 1991 sonne mieux elle se nommait la punition de l'immortel, le traducteur de l'époque avait trouvé un nom qui retentissait puissamment et terriblement accrocheur.
Dans la VO de 1991 quand Hideyuki Hori l'exclamait la classe qu'il avait dans sa prononciation.
Le désespoir des héros face à un ennemi trop puissant et impitoyable et surtout l'aide de quelqu'un qui il n' y a pas si longtemps voulait les nuire.
Au sujet de Crocodine très bouleversant derrière cette armoire à glace et redoutable guerrier se câche une âme sensible dont la vertu guide désormais son existence.
On compatit pour lui à peine partiellement remis de ses blessures il déguste encore plus perdant davantage de sang qu' à Romos, ce que beaucoup retiennent surtout ce sont ses larmes et ses paroles envers son confrère touchantes souhaitant se réincarner en humain dans sa prochaine vie avant de perdre connaissance.
Hyunckel derrière sa férocité et sa violence daigne quand même soigner son interlocuteur aux portes de la mort. Un méchant pas si ordurier contrairement à un autre général.
Un tout petit peu dommage ils aurait dû arrêter comme en 1991 histoire d'entretenir le suspense, on ne savait pas si l'homme qui venait à la rencontre des deux qui s'étaient échappés était un allié ou un ennemi.
Dans cette version pas le temps de douter.
Les +:
- Hyunckel et tout ce qui se rattache à lui, son histoire, son armure, ses attaques, son tempérament.
- Crocodine quelle personnalité et nature imprévisible pour celui qui découvre ses intentions dans cet épisode.
25 piges en arrière je ne m'y étais pas attendu, une agréable surprise qui mavait marquée à l'époque.
- La réalisation un bien bel épisode.
- Les seiyuu qui envoient du lourd, Yuki et Maeno ont la vedette ici.
- Le contenu tout simplement, de l'action mais pas que, les flashbacks indispensables à une bonne narration, le retournement de situation alors que tout semblait perdu, des dialogues touchants.
- Le montage de l'épisode bien maîtrisé dans l'ensemble.
Les -:
- Les répliques coupées et la censure (pas de sang sur la bouche de Maam).
- Les musiques aussi tôt écoutées aussi tôt oubliées.
- Pour pinailler, les traductions Slash Cieux ça a moins de gueule que la déchirure de l'air dans la VF de la série de 1991.
A peu près tout au niveau des déceptions, pas grand chose à reprocher à cet épisode, le peu relevé tient du détail.
Ma note du 11ème épisode 15/20.
Et c'est mérité.
Incontestablement le meilleur des 11 premiers épisodes, le 5ème que j'avais noté 14/20 mais cause d'une maladresse s'affichait 15/20 à droite du commentaire était bien et fort en émotion cependant ne s'avère pas aussi savoureux que celui ci.
Je ne perds pas de vue que des événements encore plus géniaux et pas qu'un peu en quantité nous attendent sur le long terme.
Une sorte de plafond doit être installée pour garder un maximum de cohérence possible dans ma notation des épisodes.
Pas évident de garder la tête froide tant le plaisir procuré ne cesse de croître.
Fini.
De Chronos [39 Pts], le 16 Décembre 2020 à 16h38
10ème épisode qui correspond aux 40 % restants de l' épisode 18, le 19ème et 80 % du 20ème épisode de 1991.
En route vers le Papunica.
Passage retirés:
Assez peu des micro scènes comme quand les soldats de Romos débarquent sur Dremline et font sortir Blass du tube magique ou Zaboera qui se présente devant 2 gardes ou les images de Leona sur les ruines du royaume.
La grosse partie enlevée lorsque les héros se dirigent vers le sanctuaire intact repéré par Gome d'Or.
Les différences relevées pas en totalité:
1) Le cas Crocodine.
91: La dépouille de Crocodine repose dans un cercueil escortée par 3 fantômes.
20: Il faut regarder l'épisode 9 pour voir le faucon chercher Crocodine.
A croire que les studios ont envie de retirer tout symbole en référence à la chrétienté.
2) La réaction de Poppu face aux applaudissements:
91: Pop salue le public avec ses deux bras tendus faisant le V de la victoire et un genou levé.
20: Plus discret avec une seul main faisant le V.
3) La réaction de Poppu face au monstre marin:
91: Ses yeux sortent et il tombe à la renverse.
20: Il reste debout mais l'expression de son visage demeure moins défigurée.
4) Le chambrage envers Dai à propos de Leona:
91: Dai tapote Poppu qui lui tire la langue.
20: Poppu touche la tête de Dai.
5) La couleur des capes:
91: blanche pour Fly et noir pour Poppu.
20: rouge pour les deux. Personnellement j'aime bien.
Je le reconnais ça relève plus du détail qu'autre chose.
Mon avis.
Un épisode transitoire bien mené à part la grosse partie retirée.
Revoir la scène où 4 légats se rassemblent auprès de leur commandant un moment savoureux à l'image de la présentation par Hadlar des 6 régiments.
Les 3 voix pas encore entendues auprès du roi du mal ont du coffre. Leur physique pas en reste ça se voit qu'ils doivent posséder des pouvoirs importants voir terrifiants.
Myst Vearn lorsqu'il prend la parole glace l'ambiance et surtout l'ardeur de Freeze, c'est sûr il cache son jeu, il semble le plus insaisissable de tous.
Celui vers qui tous les regards se tournent, l'énigmatique Hyunckel.
Dont la voix je la reconnais à des kilomètres celle du Santor de My Hero Acadomia.
Sans démériter je préfère quand même celle d' Ikki. Plus mature et plus subtile.
Pour en revenir au personnage les néophytes ont de quoi être intrigués.
Comment un humain a t il pu rejoindre les armées du mal et menait une extermination de son espèce?
De plus il avait suivi l'entraînement d' un héros et reçut son diplôme preuve qu'il était digne de servir la justice.
Pourquoi voue-t- il une haine à son mentor?
L'ironie dans la VF de 1991 c'est que c'est le même comédien qui prête sa voix au maître et à l'élève, l'entendre casser du sucre sur lui même fait un effet étrange.
Ce général a un profil intéressant le scénariste aurait pu aller jusqu'à créer un mort vivant à la tête des immortels et bien non il a placé un humain avec une personnalité forte.
Cela peut être assimilé à un contre pied.
En ajoutant un design réussi et une dextérité supérieure à celle de Dai mais lui n'avait suivi qu'un entraînement de 3 jours, alors que le légat sans doute beaucoup plus longtemps.
La différence d'âge et l'expérience au front ont aussi certainement pesé.
Quand il contre l' Avan Strash comme si de rien n'était alors que cette attaque avait blessé Hadlar et Crocodine mais la différence Fly l'avait éxécuté pendant que son signe apparraissait.
Ce qui n'enlève rien à la force de Hyunckel qui semble un adversaire encore plus balaise que les précédents.
Ses propos odieux envers celui qui lui a tout appris ne peut qu'hérisser les poils de Fly et de bien de téléspectateurs.
L'intrigue grimpe de deux ou trois paliers avec cet affrontement qui se dirige fortement vers une impasse pour le trio.
Leona a -t - elle survécu?
Comment Dai réussira à vaincre quelqu'un qui a neutralisé sa meilleure attaque?
Poppu et Maam resteront -ils passifs au combat?
La fin de l'épisode laisse un peu sur la faim mais il vaut mieux ça que trop charcuter.
Je reviens sur le gros bémol de l'excursion vers le lieu indiqué par Gomechan absente en 2020.
Ce qui était bien est qu'au début on pouvait penser que Hyunckel luttait contre les immortels puisqu'il les avait attaqués. Le fait qu'il accompagne les 3 aventuriers le plaçait au dessus de tout soupçon sauf celui de Poppu qui avait remarqué que quelque chose ne tournait pas rond chez lui en plus de son épée particulière.
Dans le présent épisode le voile se lève trop vite c'est vraiment regrettable. Le crypto suspense ou semi doute n'a pas duré.
La scène où Dai attaque un miroir dans l'obscurité et que Hyunckel lui fasse une réflexion sous les yeux consternés de Gome d' Or dommage de ne pas la retrouver.
Les mimiques de Poppu quand il voit Hyunckel faire surgir les morts vivants, sa dispute avec Maam où leurs têtes grossissent avec les répliques que Dai est traité comme un gamin et que le magicien confirme qu'il en est un provoquait un décalage burlesque avec le combat assez désespéré de Fly.
Rien qu'à cause de ça je n'arrive pas à apprécier à sa juste mesure l'épisode 10.
Les +:
- Une fidélité presque respectée par rapport aux épisodes de 1991.
- Les voix de Sigmund, Gai et Zabon le peu entendu laisse une énorme impression.
- La découverte de la carte du monde par les héros, 4 continents, 7 royaumes, on découvre en même temps qu'eux à quoi ressemble le Sekai de Dragon Quest.
- Les musiques, je crois que 2 nouveaux airs sont joués quand le commandant du navire de Romos explique la situation au Papunica, une mélodie inquiétante et celle triste lorsque Dai se désole des ruines laissées et de la disparition de son amie.
- Hyunckel, sa personnalité et sa force, tout laisse à penser qu'il n' a pas encore abbatu toutes ses cartes.
- Les plans façon Tactical RPG en vision large quand les héros font face aux squelettes et à leur chef, clin d'oeil sympa.
Les -:
- Le passage au sanctuaire retiré.
- Des dessins comme ceux d' Hadlar à la réunion pas suffisament soignés comme le pendentif de Santor sur certains plans on ne voit pas l'emblème du dieu du mal.
- Les mimiques hilarantes de Poppu et sa dispute avec Maam retirées.
Parenthèse les épisodes défilent depuis 2 mois nous en sommes déjà au 10ème qui correspond jusqu'au 20ème de la série de 1991.
A ce rythme au 23ème ou 24ème épisode la série actuelle aura rattrapé en narration là où s'était arrêté la précédente.
Je parie qu'entre le 23ème et le 28ème épisode nous aurons droit cette fois à ce qui aurait dû vraiment se passer au 46ème épisode de 1991 s'il n'y avait pas eu un arrêt prématuré de la série.
Evidemment je peux me tromprer mais à mon avis pas de beaucoup.
Si aucune interruption comme par exemple les dates du 26 décembre 2020 et le 2 janvier 2021, au printemps prochain des adversaires inédits apparaîtront pour le plus grand plaisir des anciens.
Bon ça y est je m'arrête.
Ma note du 10ème épisode: 13/20.
De Chronos [39 Pts], le 08 Décembre 2020 à 20h24
9 ème épisode qui correspond aux 3/4 restants de l'épisode 16, du 17ème et environ 60% de l'épisode 18 de 1991.
Qui conclut la bataille au royaume de Romos.
Passages retirés que je ne relève pas en totalité:
1) Le gros de la conversation entre Masopho et Poppu évaporé et la course du jeune magicien vers le château ponctuée de 3 flashbacks, le saut pour escalader le pont maintenu en l'air.
2) Gome d' Or veut s'interposer mais se fait frapper par Crocodine.
3) Les combats poursuivis entre les carnassiers et les soldats.
4) Des répliques comme par exemple quand Poppu se demande comment il va éviter de blesser Blass.
5) Les réactions exaltées de Gome d' Or quand Poppu explique à Crocodine qu'aucun élève d' Avan n'est un poltron, la reprise d'esprit de Blass et le discours de Poppu allongé louant Dai.
6) Le sang sur les bouches de Poppu et Crocodine.
7) Crocodine en tombant du château s'adresse une dernière fois à Dai.
Les différences entre 1991 et 2020 pas toutes relevées non plus:
1) Le montage des événements, une inversion chronologique entre 2 scènes:
91: Maam neutralisée par Zaboera appelle Poppu qui l'entend et patiente assis sur un lit. Masopho débarque ensuite.
20: Masopho entre juste après que Poppu se dit qu'il se contrefout de ses amis. La scène où Maam est attachée au moment de soigner Dai se passe après les échanges entre les 2 magiciens.
2) 91: Masopho entre par le trou causé par Maam. Le gag quand il se fait mal en remontant la table.
20: Passe par la porte. Pas de gag.
3) 91: Le butin plus important.
20: Moins de collectes.
4) Le merazoma lancé:
91: Il brûle une dizaine de secondes Crocodine sous les yeux médusés de Gomechan et quand il s'extirpe des flammes certaines petites restent sur le genou gauche et bras droit de celui ci ainsi que des fumées un peu partout sur lui.
20: L'action de l'impact ne dure que 3 secondes et Crocodine reste épargné par des brûlures.
5) Quand Crocodine touche une 1ère fois Poppu:
91: Poppu se roule par terre et saigne de la bouche.
20: Pas de roulade et de sang.
6) Quand Poppu casse son sceptre sur Crocodine:
91: Il trébuche et Crocodine le piétine 7 fois violemment et son coup de pied qui l'est tout autant.
20: Après l'endommagement du bâton Crocodine attrape Poppu par la gorge et le fait tomber sur le ventre, il ne le piétine que 3 fois mais la distance entre son pied et le dos de Poppu s'avère raccourcie donc l'impact amoindri, rajout il transforme son dos en paillasson, même son coup de pied est plus une poussée pour retourner Poppu qu'un simple coup .
7) Le poing du Mahokator:
91: sur le sol et dome blanc transparent.
20: vers Blass et dome doré.
8) Dialogues censurés:
91: Dans la VF Blass et Maam supplient de prendre leur vie au lieu de celle de Poppu.
20: Blass implore simplement de ne pas tuer Poppu.
9) La lumière du réveil de Dai:
91: Dorée
20: Bleu
10) Le coup de hache sur Dai:
91: Horizontal.
20: Vertical.
11) La couleur du sang de Crocodine:
91: rouge et crache du sang découlant de sa bouche.
20: bleue mais la bouche de Crocodine reste clean.
12) Rajout par rapport à 1991, l' aigle vient chercher le corps de son maître et l'emmène dans la même direction que la fuite des bêtes féroces.
Les +:
- L'interprétation des seiyuu.
- La prise de vue de dos de Poppu et Dai apporte un autre angle du déroulé du combat.
- La réalisation, les décors de l'intérieur du château soignés.
Les -:
- Les passages et dialogues coupés.
- La censure, moins ou pas de sang, une volonté de ne pas brutaliser Gome d' Or.
- Les musiques beaucoup moins bouleversantes que celles de 1991, proches de l'anecdotique.
Mon avis, paradoxalement je donne une note inférieure à celle de l'épisode précédent alors que sur le fond il vaut ou peut être considéré comme au dessus.
Les raisons? En comparant avec les épisodes de 1991, l' émotion n'égale pas celle procurée par l'ancienne série.
Ces épisodes faisant partie de mes préférés marquaient un tournant dans l'évolution d'un personnage.
La qualité de l'épisode 16 de 1991 centrait sur l'expérience malheureuse de Masopho qui je pense à 99,99% était doublé par Jean Pierre Leroux et son conseil à Poppu de ne pas reproduire son parcours.
Presque pas de combat beaucoup de blabla pourtant ce qui le rendait exquis c'était la sorte de passage de relais. L'ambiance qui en émanait me prenait aux tripes.
Le moment que ça soit en VO ou VF, Keiichi Nanba et Denis Laustriat m'avaient tous deux provoqué des frissons quand ils demandaient à Avan de leur prêter un 5ème ou un 10ème de son courage.
Et la musique à ce moment là tellement épique.
En 2020 pour ce même moment l'interprétation de Toshiyuki Toyonaga impeccable aussi mais le gros regret pas de musique, de plus aucune dans cet épisode ne se hisse à celles de 1991, ce qui gâche indéniablement la saveur de l'épisode.
Dans l'épisode 17 de 1991, Poppu se met à pleurer et essuie ses larmes avant de s'adresser à Maam, un passage largement charcuté qui enlève un autre grand moment larmoyant.
Quelque chose qui m'a irrité dans l'épisode 9 de 2020, Poppu ne remercie même pas Masopho de son intervention à reprendre le droit chemin il se barre direct, même pas une reconnaissance? Un aligato suffisait.
En 1991 il prend son sceptre et se soucie de remercier son aîné. Au moins il renvoyait l'image de quelq'un de poli et reconnaissant.
Voilà ce que ça fait de compresser des épisodes.
Tous ces petits détails non retenus m'empêchent d' apprécier l'épisode comme ceux de 1991 parce qu'ils faisaient passer l'émotion.
Je trouve la ligne éditoriale de l'épisode trop pénalisée par des coupures et autres censures que je note en dessous de l'épisode 8 qui avait mieux géré l'équilibre de la condensation des épisodes équivalents en narration de 1991.
Le réalisateur et le scénariste auraient dû résumer cet épisode en deux au lieu d'un, on aurait mieux profité de ces moments riches en émotions.
Pour résumer en demi teinte.
Ma note du 9ème épisode: 12/20.
De Chronos [39 Pts], le 24 Novembre 2020 à 17h59
8ème épisode qui correspond au dernier tiers de l'épisode 13 enfin qui a subi une partielle purge, aux 14 et 15èmes épisodes et à peu près un quart de l'épisode 16 de la série de 1991.
L'attaque des carnassiers un moment trépidant quelle que soit l'adaptation.
Les passages retirés que je ne vais pas tout relever non plus:
1) L'épisode 13 de 1991 montrait les divers gags de Poppu durant leur chemin totalement enlevés.
2) Gome d' Or interpelle le maître d' hôtel pour une chambre de 4 invités et non 3.
3) Fly veut agresser les faux héros avec une chaise qui jurent qu'ils ont changé, les illustrations quand ils commettent leurs nouveaux méfaits ont disparu et la grosse tête de Dai en colère c'est bien dommage il y avait un grôs côté comique. Les visages exagérément paniqués des quatre imposteurs faisaient bien marrer à l'ancienne. Hélas plus de réalisme semble être la norme.
Zulbon faisait toujours les yeux doux à Gome d' or et ses compagnons invitent le trio à dîner.
4) Les scènes de combats entre les soldats de Romos qui résistaient un peu mieux en tirant des flèches sur des bêtes et blessant certaines, des traces de sang dans les attaques des monstres.
Quand une grosse guêpe s'introduit dans le château elle est embrochée par une lance.
5) Adler est informé par un oeil au service de Zaboera que le royaume de Romos est attaqué assis sur son trône.
6) Sam secoue Poppu à deux reprises pour qu'il vienne aider Fly.
7) Blass frappe Gome d' Or en 1991, des flashbacks où il recueille et s'occupe de Fly, la scène où le bébé est sur la tête du magimol entre autre, quand il attaque celui ci avec Merami, le garçon esquive une 1ère fois.
8) Fly enseveli de flammes se roule quelques secondes par terre en criant de souffrance.
Les différences que je ne vais pas toutes citer aussi:
1) En 1991: il faisait encore nuit quand Crocodine se prépare à lancer son assaut
En 2020: c'est à l'aube.
2) Détail coquin:
- 91 Sam portait une culotte.
- 20 Elle porte un caleçon court.
3) 91: Le coup de Maam sur Poppu fait péter le mur.
20: L'impact est moins dommageable pour le mur dégradé certes mais pas de trou.
4) Le sort de confusion de Blass:
91: le soldat victime voit des squelettes avec du sang au bout de leurs armes et blesse en faisant saigner ses collègues.
20: toute substance rouge disparait dans le réel et l'hallucination.
5) Le merami de Blass:
91: Fly esquive le 1er mais pas le second et la scène d'immolation dure un petit moment, les dégâts sont plus flagrants avec des fumées sur le corps du garçon.
20: Dai se prend un seul Merami mais n'a pas de dommages aussi graves que sur la 1ère série.
6) Le coup de genou et le coup de Crocodine sur Fly:
91: Il se marre et son second coup fait saigner Dai de la bouche.
20: Il montre un regain d' agressivité et son coup projette Fly moins loin qui ne saigne pas de la lèvre.
7) La réaction de Poppu à la déflagration de la désolation du roi des carnassiers:
91: Il s'abrite sous une table tandis qu'un lampadaire lui tombe aussi dessus.
20: Reste debout et se tourne vers la fenêtre ouverte.
Rajout:
Quand Hadlar marche en s'interrogeant sur l'aide de Zaboera, il dit de lui qu'il est de lui le plus retors et cruel des généraux avec la mise en apparition de son visage sournois.
Les musiques à part celle pendant que Sam sermonne le magicien qui ne vaut pas celle utilisée de 1991, le reste ne m'a pas paru folichon.
Ce que je retiens de l'épisode, par rapport à son prédécesseur à ambiance calme, bien plus d'action, le retour de la CGI pas complètement convaincant, de la tension de part et d'autre, malheureusement des passages purgés que ça soit en humour et en violence, des coups bas propres à la série pour l'époque et un cliffangher bien placé. On ne s'ennuie pas une seconde.
Les +:
- L'interprétation passionnée de Maeno Tomoaki
- Pas encore irréprochable mais un certain équilibre dans la condensation des 4 épisodes ou bout de ceux ci de 1991 s'approche d'un compromis le moins lourd possible.
- L'intrigue en elle même, la malveillance et les manigances de Zaboera ajoutent du sel à un manichéisme parfois trop commun.
Les -:
- Les passages, l'humour et le sang retirés.
- La violence largement atténuée sur le coup de Maam et les brûlures du Merami.
- Les musiques pas à la hauteur de l'événement.
Ma note du 8ème épisode: 13/20.
De Chronos [39 Pts], le 19 Novembre 2020 à 23h54
7 ème épisode qui correspond aux environs des 5 % restants de l'épisode 11, du 12ème et 2/3 de l'épisode 13 de 1991.
En début d'épisode les néophytes seront surpris que le pistolet magique ne sert pas qu' à blesser.
Comme à leurs habitudes les individus en charge de la réalisation n' épargnent pas les coupures et autres petits changements, on assiste même à un remontage des événements.
A propos des passages retirés:
1) Les flashbacks sur la folie qui a gagné les monstres de Dremline dont Gome d'Or avait échappé pour expliquer le maintien de son état normal hors de l'île, le passé des parents de Maam, l'entraînement de celle ci auprès du héros dans le maniement de lance, le combat à mains nues et le sort de soin sur un faon blessé.
Tout ça enlevé dommage.
2) Les deux invités du villages déjeunent chez Maam, ça ne dure que quelques secondes en 1991 mais voir les héros se restaurer les rendait plus épicuriens.
3) Adler apprend par un oeil démoniaque ce qui est arrivé à son subalterne.
4) Quand Crocodine se déchaîne à son refuge tous les carnassiers évacuent illico presto, on voit la tanière de l'extérieur se vider de ses occupants à vitesse grand v.
5) La discussion sulfureuse avant le coucher.
Les petits changements je ne vais pas tous les relever:
1) En 1991 Blass se trouve sur une falaise, en 2020 sur une plage.
2) En 1991 visiblement tous les villageois étaient présents au village, du moins dans la VF Sam ne mentionne pas que les hommes étaient partis protéger le royaume de Romos,
ce qu'elle évoque clairement en 2020.
3) Zaboera murmure à l'oreille de Crocodine qui veut le frapper en 1991, en 2020 pas de murmure ni de coup mais une ellipse.
Ce que j'ai bien trouvé de la part du scénariste ou des monteurs c'est qu'en 2020, on ne voit pas si Crocodine accepte le petit cadeau de son interlocuteur ça laisse entrevoir un semblant de doute ou de léger suspense alors qu'en 1991 il le prend dans sa main droite. Bon point.
4) En 2020, rajout d'une scène où Fly dans une seconde tentative de Mera lui donne un coup de pied vers un petit rocher.
5) Rajout aussi de dos Maam verse une larme dans sa chambre.
6) En 1991 avant leur départ Fly et Poppu tiennent la main de Maam, le magicien lui dit qu'ils reviendront, l'ancien qui avait un peu entraîné Fly fait des gestes brusques pour prouver qu'il avait retrouvé la forme puis se fait mal, quand Maam rejoint le groupe juste après que Gomechan et Poppu se disputent sur la bonne direction, Fly et Poppu sautent de joie, pas de dialogue.
En 2020, pas de main tenue par les deux voyageurs, ils se barrent plus vite, pas de geste brusque de l'ancien, quand Maam rejoint les deux aventuriers, les réalisateurs ont insisté sur la joie de Poppu et le chambrage de Fly, elle leur adresse un discours qu'elle est leur aînée et veut reprendre le flambeau de leur maître.
Ce qui est amusant est que l' ending peut ici être vu comme un prolongement de l'épisode.
Le remontage:
- En 1991 l'intervention de Zaboera se passe après que Fly révèle au doyen du village la disparition d' Avan,
en 2020, elle est montrée après que Dai rit de Poppu de la différence de traitement de Maam.
Le doublage:
On entend la voix d'un second général celui à la tête du régiment bizarre (dans la VF de 1991) Champa le dieu de la destruction de l'univers 6 alias Mitsuo Iwata qui n' a pas à rougir de l'ancien comédien qui tenait le rôle.
Pour la probable VF de 2020 que Stéphanie Murat incarne à nouveau Sam, sa voix regorgeait de charisme et reflétait vachement bien sa personnalité à l'époque.
Je le répète Jean François Kopf jouait énormément bien la colère de Crocodine en 1991, il doit lui aussi reprendre son rôle.
Le remplacement du regretté Claude Nicot pour la VF de 2020 pour le personnage de Zaboera, ils devront trouver un comédien à la hauteur.
Les musiques au septième plan tant elles me paraissent indifférentes.
Je ne pouvais pas finir mon commentaire sans parler d'un choix artistique clivant la CENSURE ou plutôt l' AUTOCENSURE.
Deux gros bémols à signaler:
1) A l' instar de Dragon Ball Kai quand Goku se retrouve transpercé par le makanko sappo, pas de trace de sang sur sa blessure.
La politique d'épuration de scène d'hémoglobine poursuit son chemin.
Les monteurs et le scénariste ont fait preuve de malice pour cacher l'entaille de la dague de Dai sur l'oeil gauche de Crocodine en montrant la prise de vue en bas du dos de Crocodine incliné vers le ciel.
Curieusement pas une goutte de sang ne découle de la cicatrice à croire que Crocodine en soit dépourvu.
Je ne demande pas des effusions de liquide rouge à la Bersek juste un peu plus de réalisme dans les séquelles.
2) Enfin les fameux gouzi gouzi de 1991 m'apportait des barres de rire à l'époque, quitte à faire passer Poppu pour un obsédé un peu de légèreté ne pouvait pas faire de mal et je crois que ce qui rendait le personnage attachant, c'est que beaucoup d'ados lambdas pas le plus souvent à l'apogée de leur assurane auprès de la gente féminine pouvaient s'identifier à lui en plus de ses autres défauts.
Je crains que Matorif subisse les affres de ce puritanisme trop envahissant voir inquisiteur.
En conclusion, un épisode qui se laisse regarder, ça fait du bien de voir les héros souffler, de voir leur relation évoluer, qu'on s'attarde un peu (vite) sur le passé d'un personnage contrairement à l'épisode précédent qui outrepassait celui de Poppu.
Les moments supprimés et la censure gâchent pas mal mon appréciation s'ils avaient conservé une version plus fidèle de la série précédente j'aurais mis un 13/20.
Je me contenterai de deux points de moins.
Ma note du 7ème épisode: 11/20.
De Chronos [39 Pts], le 18 Novembre 2020 à 02h22
A cause de la sensibilité capricieuse d'attribution d'étoiles j'avais noté 14/20 l'épisode 5 et s'est affiché un 15/20 en haut à droite du commentaire mais ma véritable note est bien 14/20, bien qu'il aurait aussi pu mériter un 15 mais 14 me paraissait plus juste avant d'envoyer mon commentaire noté il y a dû avoir un glissement (de trop?) vers la droite dans les dernières fractions de seconde.
Je me montrerai plus minutieux dans la notation dorénavant.
Passé cette mise au point j'adresse un énorme coup de gueule à mon visionnage de l'épisode 6.
Je l'écris le scénariste Katsuhiko Chiba a merdé.
L'épisode 6 correspond au dernier quart de l'épisode 9, le 10ème et quasiment 95% de l'épisode 11 de 1991.
Les passages passés à la trappe:
- les 3/4 du 9ème épisode de 1991, quand Hadlar présente ses 6 régiments, cette scène c'était un super moment à l'époque, incompréhensible qu'elle manque à l'appel en 2020, Crocodine d'une certaine façon la reprend mais l'effet a une saveur bien moindre que quand c'était le commandant en chef qui s'en chargeait,
la complainte de Gome d' Or auprès de Blass et son incruste en catimini dans le sac de voyage,
le passé de Poppu raconté par Blass
- Quand les 2 amis oublient leur sac dans la forêt Maam le ramène au village avec Mina, les villageois découvrent Gomechan, Mina s'attache à elle et la ramène à son domicile.
- Normalement Fly et Poppu avant d'affronter Crocodine rencontrent un lion en le réveillant et subissent un crachat de flamme.
Vraiment dommage la scène où ce fauve flippe et déguerpit au plus vite quand il entend le roi des carnassiers.
- Gome d'Or qui s'inquiète auprès de Mina à propos de Fly, on peut dire que sa présence a été réduite au strict minimum dans cet épisode et ça reste déplaisant.
Des passages que j'ai peut être oubliés mais ceux que j'ai relevés additionnés constituent un gros contenu manquant qui fait bien grincer des dents.
Pour les différences, j'en relève vite fait:
- Fly et Poppu arrivent dans les bois démoniaques il faisait encore un peu jour en 2020, en 1991 il faisait déjà nuit.
- Crocodine joue son King Kong en se réveillant en 1991 pas en 2020.
- L'expression du visage décomposé de Fly avec ses globes oculaires qui sortent quand il se rend compte que Poppu détale plus vite que son ombre en 1991, en 2020 la scène est moins loufoque.
- Expression rajoutée quand Crocodine sort sa langue comme s'il allait dévorer sa proie comme Black Goku quand il poignarde Vegeta dans les airs par rapport à 1991.
- Poppu en 1991 quand il retombe sur le lion lui marche sur la queue et le réveille, en 2020 il se cogne contre son postérieur.
- Quand Crocodine veut enchaîner Fly après l'avoir projeté grâce au Bagi de sa hache tranche l'arbre en vertical en 1991 , en 2020 il le fait en diagonale.
- En 2020, Fly s'aide des arbres comme points d'appui pour se propulser et attaquer Crocodine ( j'ai bien aimé ce petit changement ça rend ses assauts plus incisifs, la mise en scène rend mieux), en 1991 il se contentait de sautiller latéralement.
- Maam en 1991 cible Crocodine avec son pistolet puis change de munition et vise Fly, en 2020 elle se passe de ce réarmement et tergiverse bien moins avant de tirer sur le garçon gisant à terre.
Bien vu le climax celui ou celle qui découvre la série doit être dans le même état de sidération que Poppu.
Malgré mon agacement je retiens aussi du positif:
1) Tout d'abord le nouveau seiyuu de Crocodine Maeno Tomoaki qui succède à merveille à Ginga Banjou, sa voix taillée sur mesure.
J'espère que Jean François Kopf reprendra son rôle de Crocodine dans une possible voir probable VF.
2) Mikako Komatsu sans faire oublier Miina Tominaga fait tout autant délirer quand elle s'emporte et fracasse Poppu.
3) La réalisation impeccable, la représentation du tranchant des rafales de la hache du vent décoiffe littéralement.
4) Le dynamisme du combat entre Fly et Crocodine quasiment sans temps mort.
5) L'animation qui va avec le coup de pied par exemple de Fly sur Crocodine l'impact de la projection du monstre plus impactante qu'en 1991.
Les musiques cette fois n'ont pas retenu mon attention, je crois que les mêmes reviennent sans sublimer l'action.
Je reviens sur le point négatif du charcutage abusif de l'adaptation.
Possible que je me trompe car cela fait deux décennies que je n'ai pas relu le manga, il me semble que la fin du tome 2 correspond au moment où Fly s'apprête à utiliser le Daichizan sur Crocodine et qu'en arrière plan le visage d' Avan apparaît, illustration étrangement absente de l'adaptation de 2020 et cela est encore regrettable.
En supposant que je ne me goure pas alors je constaterai que 6 épisodes de la série de 2020 couvre un peu plus que les deux premiers volumes du manga.
Alors ma petite théorie qu'un tome pourrait être adapté en 3 épisodes et demi s'envole.
Ce qui me crispe surtout ce sont des passages entiers et assez longs qui sautent,même s'ils ne sont pas les plus incontournables ils n'en restent pas moins indissociables de la narration, j'ignore si le staff a reçu un cahier des charges à compresser la trame mais pour ma part je trouve que ça affecte le bon déroulement des événements, ces coupures font plus de mal que de bien.
A ce rythme ils seraient peut être capables d'adapter un tome en seulement deux épisodes mais là ça ne serait plus du charcutage mais une boucherie.
En me demandant cette fois ci qu'un tome équivaudra en moyenne à 3 épisodes alors éventuellement je pourrai estimer (une fois de plus) que le nombre d'épisodes de la quête de Dai de 2020 a des chances de se rapprocher du nombre total des épisodes de la série animée Yu Yu Hakusho.
Cela pourrait s'avérer assez honorable en terme de quantité, un poil léger en ce qui me concerne.
Mes espérances souhaiteraient que la série soit diffusée au rythme d'un épisode par semaine sans pause jusque si possible aux alentours du printemps 2023 minimum dans le plus optimiste des cas de figure.
Pour ma part je m'estimerai heureux qu'elle atteigne près de 120 à 125 épisodes voir un peu bien ou beaucoup plus.
Si jamais le seuil de la barre des 125 épisodes est atteint voir franchi, plus d'un sera vraisemblablement comblé.
Tout ça reste entre les mains du studio et du succès dans un premier temps au pays du soleil levant après le reste suivra.
J'espère qu'en plus des jeux vidéo annoncés durant la diffusion de la série les producteurs nous proposeront à l'avenir en cadeaux bonus 4 ou 5 long métrages avec des histoires et des personnages inédits de manière à enrichir l'univers déjà très fourni de Dai No Daiboken/ Daibouken.
Cette série mérite son lot de films, les fans de la précédente en avaient eu droit à trois.
Les anciens et fans récents regroupés à mon avis devraient avoir le droit de découvrir au moins 4 ou 5 ou même jusqu'à 6 nouveaux films comme ça ça ferait deux trilogies.
A l'heure actuelle ça n'est pas encore à l'ordre du jour mais l'idée pourrait avec un peu de temps faire son petit bout de chemin.
Roman terminé.
Ma note du 6ème épisode: 10/20.
De Chronos [39 Pts], le 17 Novembre 2020 à 00h48
Comme jusqu'à aujourd'hui et j'attends depuis un certain moment une news dédiée à l'épisode 5, elle n'apparait toujours pas et d'une certaine manière le système de notation sur 5 ne me paraît pas le plus approprié naturellement je me tourne vers cette rubrique afin de donner mon avis et ma note de cet épisode.
Qui correspond aux 40% restants de l'épisode 7, l'épisode 8 et à peu près 25% de l'épisode 9 de la série de 1991.
La fin du duel Coco Van Fanel prend ici fin.
Peu de différences avec la série précédente.
Détails de 1991:
1) La couleur de la couche qui recouvre et immobilise les 4 amis d' Avan est noir charbon.
2) Après avoir immobilisé ses compagnons Avan caresse Gome d' Or.
3) Quand Hadlar évite l'assaut d' Avan il lui colle un Meteor Smash dans le dos qu'il en perd son épée, s'acharne sur son tibia avant de le balancer contre la paroi de la grotte.
4) Avan a pas mal de marques de blessures et brûlures sur son visage en plus de saigner de la bouche, les dégâts subis sur tout son corps et ses vêtements montrent à quel point il est esquinté.
5) Pas de flashback avant le Megante.
6) Quand Fly et Adler foncent l'un sur l'autre ils sautent avant que Dai lui mette un coup de dague sur la main gauche.
7) Poppu pleure sans faire de foin à terre sur les lunettes de son professeur.
Ceux de 2020:
1) La couleur du sort d' immoblindage tend vers un gris légèrement clair.
2) Avan salue Blass et Gomechan à la japonaise avant d'affronter Adler.
3) En évitant l'épée d'Avan il lui décoche un coup de poing gauche l'enchaîne et finit avec un uppercut Avan retombe sur ses pieds. Pourquoi pas?
Bienvenue la scène où Avan essaie à nouveau de trancher Adler les bras croisés qui samuse de lui et se permet de lui fait perdre son arme par un coup de pied habilement placé.
4) Le visage d'Avan malgré les mandales encaissées reste étonnament clean à croire que les dessinateurs et le réalisateur ont voulu atténuer la violence engendrée par les coups d' Hadlar.
5) Flashback d'une jeune demoiselle qui n' a rien d'anodin.
6) Dai et Hadlar ne sautent pas durant leur charge qui verra saigner le poing gauche du roi du mal.
7) Poppu chiale comme une madeleine et sanglote.
Rajout d'une scène par rapport à 1991 où les 4 amis se recueillent devant le rocher coupé par Dai en guise de sépulture de fortune sous un coucher de soleil.
Mention particulière pour les 3 seiyuu principaux.
Atsumi Tanezaki exprime bien la volonté de venger Avan, sa colère se ressent dans sa voix.
Seki Tomokazu, son rire plein d' euphorie et d'auto satisfaction excessive quand il jaillit de terre m' a vraiment plu.
La palme revient surtout à Toshiyuki Toyonaga durant trois répliques lorsqu'il refuse son insigne et supplie son maître d'abandonner, quand il flippe au moment où Hadlar s'apprête à carboniser le groupe d'amis et son cri de de désespoir à répéter Sensei dans un ton inconsolable.
Les nouvelles voix de Poppu et Hadlar commencent déjà à faire leurs preuves bien qu'ils endossent plutôt bien leur rôle.
Les musiques vraiment elles s'affinent discrètement, bien mélancoliques celles qui accompagnent les derniers mots d' Avan envers ses amis juste avant de livrer la suite de son combat.
Certes il faut un peu tendre l'oreille mais ça en vaut le détour.
La phase du combat où Adler tente d'écorcher Fly par ses griffes d'un dynamisme tel qu'on en redemande.
Dernier motif de satisfaction, la nouvelle voix de Vearn, angoissante et le mal qui en émane provoque des frissons.
Un 5ème épisode sur le plan de la réalisation qui heureusement n' a rien à voir avec le 5ème de DBS.
Un plaisir pour les yeux et ça il faut le savourer au maximum.
Sans conteste au dessus de ses prédécesseurs, j'aimerais donner une note élevée pourtant je me retiens car j'ai conscience que des moments encore bien plus magistraux et émouvants en plus pas qu'une poignée ou deux bien bien plus se profileront et construiront cette formidable quête qui va bientôt réellement prendre le large.
Ma note du 5ème épisode: 14/20.
De Chronos [39 Pts], le 12 Novembre 2020 à 11h26
Ma note du 4ème épisode sur 20: 13/20.
De Chronos [39 Pts], le 09 Novembre 2020 à 22h39
Ma note du 3ème épisode sur 20: 12/20.
De Chronos [39 Pts], le 04 Novembre 2020 à 15h36
Je vais donner mon avis sur chaque épisode dans cette news, comme ça additionnés et calculés ça représentera ma moyenne de la série au fil des épisodes.
Ma note de l'épisode 2 dans ce système de notation: 12/20.
De Chronos [39 Pts], le 04 Octobre 2020 à 21h30
Comme annoncé depuis 20 jours je vais donner mon avis sur le tout 1er épisode de Dai No Daibo(u)ken 2020.
Avis aux allergiques de très très longs commentaires passez votre chemin ou vous aurez mal au crâne.
Impossible de me montrer concis tant depuis la news du 21 décembre dernier j'attendais de pied ferme cette nouvelle mouture.
Je ne vais pas mentir après avoir parcouru l'intégrale du manga en 1999, j'avais abandonné l'espoir d'un retour en animé.
Jamais l'annonce d'un reboot ne m'avait tellement enthousiasmé ni la seconde version des 4 filles du Dr March, ni les Captain Tsubasa de 2002 et 2018, ni Dragon Ball Kai, ni celui de Remi sans famille dans lequel l'apprentie de maître Vitalis change de sexe, ni Full Metal alchemist Brotherhood, ni Hunter X Hunter 2011, ni Bersek 2016 avec son Cell Shading dégueu, ni l'immonde Saint Seiya Netflix, ni le nouveau Shaman King.
Quelle ironie lorsque les téléspectacteurs français ont découvert la 1ère série à l'antenne c'était un samedi 3 septembre.
Cette fois et pour tous ceux du monde entier ça a été un samedi 3 aussi mais octobre.
Plus d'un quart de siècle entre, une énorme tranche de vie malgré tout les fans de la 1ère heure répondent présents.
Hier j'étais réveillé avant 8h30 comme si j'allais assister à un Club Dorothée Samedi et dès 9h le moment de délivrance fut arrivé.
Avant de démarrer le visionnage j'avais une pensée particulière pour la précédente voix du héros, Toshiko Fujita et les autres seiyuus disparus de la série de 1991. Egalement pour les comédiens français Claude Nicot qui prêtait sa voix à Blass et Zaboera et Henri Poirier au roi de Romos car j'ai grandi avec la VF.
Commençons par le commencement. Ce qui précède le générique est le trailer présenté le 27/05/2020 par l'équipe en charge de la production et les 6 premières voix annoncées dans une vidéo de 163 minutes.
L 'Opening, il déchire que ça soit la musique, les paroles, le chanteur, son refrain très entraînant que t'as presque envie de le chanter en karaoké du moins le fredonner même si tu ne parles pas le jap, les instruments remarquablement mis en oeuvre, le montage avec ses rotations 3D spoile pas mal comme la plupart des animekas. L' image furtive d'un héros muni de son épée dans le dos dessiné en ombre éveille des souvenirs de dingue. Chanson très tonique, très punchy, plus que réussie à mon goût, en live elle doit déboiter.
Qui contraste avec le générique des nineties, plus solennel plus chevaleresque plus onirique dont ma préférence se tourne mais de peu sans doute à cause de ma fibre nostalgique.
Je découvre enfin ce pilote parfaitement l'antithèse de l'épisode 5 de DBS, les décors sont beaux, tout est bien dessiné et animé, encore des séquences en 3D, les couleurs vives renvoient une impression de fraîcheur par rapport à 1991.
J'ouvre bien mes tympans pour savourer la voix d' Atsumi Tanezaki qui commence par dire yuusha et crier un yahoo!!! iké!! iké!!. Comme Mayumi Tanaka dans ses rôles de Krilin ou Luffy, ou Junko Tacheuchi pour Naruto ou Yumiri Hanamori pour Seth les voix des japonaises collent parfaitement à leur avatar masculin et incarnent de façon flagrante leur personnalité. Ici la candeur, la fougue, la bravoure, la maladresse et la gentillesse qui résument les facettes du petit garçon sont largement bien exprimées.
Qu'est ce que j'ai hâte que Jackie Berger reprenne son rôle, j'imagine les yeux fermés Fly communiquer de nouveau dans notre langue.
Oui je l'appelle Fly et non pas Dai, les puristes intégristes me reprendront mais moi je suis un enfant du Club Do, Muten Roshi je l'appelle Tortue Géniale, Grendizer je l'appelle Goldorak, Ryo Saeba je l'appelle Nicky Larson, Teppei Kisugi je l'appelle Johnny Mason, Usagi je l'appelle Bunny, Tsuyoshi je l'appelle Victor...J'y peux rien ça reste ancré dans mon cerveau.
Comment j'ai été assez perturbé de voir papy Blass dans une autre couleur que l'orange, le gris pâle le rend comme s'il se trouvait dans un état de santé fragile, apparemment c'est sa couleur d'origine d'après la cover du 1er tome du manga.
Gome d' Or aussi m'avait manqué avec ses pii pii, en VF c'était des pidi pidi, Ai Furihata n'aura pas beaucoup de textes sauf à des moments précis et importants mais ça s'entend qu'elle ne se ménage pas.
Ensuite quel délicieux plaisir de revoir les (faux) braves, de belles enflures, menteurs, fourbes, couards bref j'adore les détester ils m'ont cependant procuré de gros fous rires dans le passé quand ils se cachaient et qu'un gosse les dénonçait en les appelant braves, dans des circonstances un peu déroutantes. Ce qui m' a le plus frappé, c'est la ressemblance physique des 4 acteurs aux persos qu'ils jouent.
Cool l'interlude qui montre la carte du monde et les illustrations en bas des noms des magies ou artefacts.
Vient le passage qui me dérange pas mal, la bataille sur le navire qui occulte l'escapade au royaume de Romos, je ne sais pas comment vont faire les scénaristes quand Fly perdu dans une forêt expliquera à son compagnon dans une carte qu'il a dessiné à la main qu'il s'était déjà rendu là bas.
Certains avancent que c'était pour éviter d'adapter une certaine scène dans le contexte actuel.
Je me demande si ça n'était pas pour attirer les (très) jeunes téléspectacteurs nippons de Kaizokus.
Dommage car dans la série d'origine la torture soft était en partie dans le but de déceler les failles de ses adversaires et on mettait en avant quelques bestaires de l'univers Dragon Quest comme celui du champignon soporifique.
D'autres scènes loufoques manquent terriblement comme quand dans la série initiale Fly se présente en surprenant les faux héros et leur dit j'en étais sûr je savais que vous étiez des braves vous n'avez même pas eu peur en voyant Maman(??? si j'ai bien entendu) n'est ce pas? Alors que les 4 avaient un visage tétanisé par la créature marine que chevauchait le seul humain de l'île.
D'autre détails aussi lorsque Fly utilise une balle pour faire fusionner les petits slimes n'apparait pas dans cette version 2020 et quand Zulbon voit le roi gluant en perd ses cheveux.
Je préfère quand Fly recevait sa couronne des champions évanoui avec un un air satisfait car pour moi ça retranscrivait bien mieux qu'il en avait bien bavé et avait fini au bout du rouleau.
Attention je ne suis pas un ayatollah d' adaptation strictement fidèle d'un manga en animé.
Par exemple dans Ken le survivant, quand Jagger enchaîne un enfant d'une pierre lourde et l'abandonne dans le désert. Il meurt dans le manga, dans la série Ken le sauve et lui permet de retrouver son petit frère.
C'était sans doute pour éviter une scène trop cruelle pour les enfants.
Y a aussi le perso de J(y?)uza dans le manga il urine du haut d'un toit dans la bouche d'un pilleur, dans la série il vide un seau d'eau ou encore quand il meurt face à Raoul dans le manga il agonise sous la torture soulevé par le roi du Hokuto pour ne pas moucharder dans la série il meurt debout résistant un peu plus longtemps à son adversaire.
Dans Saint Seiya quand le Pégase et le Dragon se retrouvent face à Milo, ils se prennent une aiguille écarlate sans broncher dans le manga, dans la série Seiya réussit à décocher un coup au chevalier du scorpion et mythique la scène rajoutée quand le 8ème chevalier d'or attaque les 2 chevaliers de bronze qui conjuguent simultanément leurs attaques mais se prennent une piqure qui les clouent littéralement au sol.
A la fin du tome 22 de SS, Valentine et ses comparses corrigent les bronze saints, dans la série Seiya affronte Rhadamante dans un final somptueux, quand l'armure vire à l'or l'idée était géniale.
Dans le manga Captain Tsubasa, les internationaux ne rencontrent Karl Heinz Schneider et Pierre Alcide qu'après la 3ème finale des collèges dans la série ils avaient déjà effectué une tournée en Europe et joué contre les équipes occidentales avant le départ de Thomas pour la suite de sa carrière en Allemagne.
Un petit florilège de prises de libertés par rapport à l'oeuvre originale que j'avais bien apprécié.
Encore un autre point qui me turlupine, l'enchaînement direct avec l'arrivée de Saori Hayami, je crains peut être à tort que des passages soient rushés ou trop vite expédiés.
Je ne parlerai pas tout de suite de point faible, les musiques du compositeur de MHA et Haikyu!! ne m'ont pas pour le moment conquis, j'ai pas eu de coup de coeur et je ne me souviens déjà plus des airs joués.
Tranquille pour l'heure pas exigeant sur ce point les musiques de la précédente série étaient tellement puissantes que je ne pourrai m'empêcher de faire des comparaisons là dessus. Le meilleur on ne le réserve que rarement pour le début.
Pour finir l' Ending Mother, balade pop rock du même groupe Macaroni Empichi qui a pas mal de plans fixes s'écoute bien que je préfère Kono Michi Waga Tobi.
Voilà pour mon très très long avis.
Ma note 11/20 pas pour la série mais bien pour ce 1er épisode.
Pourquoi une note pas élevée?
Pour les points de discorde évoqués.
Enfin SURTOUT parce que pas de très grands moments mais des stratosphériques nous attendent, pas des ascenseurs émotionnels mais des montagnes russes.
Je laisse une sacrée marge, si je notais cet épisode 15/20 je serai obligé d'en surnoter certains 100/20 ou l'épisode final 1 000 000 000/20. Ce qui serait abusé ou pas, peut être quelque part ça s'avérerait plus que mérité tant l'émotion va en faire chialer plus d'un de tristesse ou de joie.
La résurrection de LA légende prend doucement mais sûrement son ascension.
La fomidable quête ne fait que commencer préparez vous ça ça n'était même pas un amuse gueule.
Pavé terminé.