Dvd Chronique animation - Card Captor Sakura - Intégrale collector Blu-ray
C'était il y a 20 ans (plus précisément à partir de septembre 1999 sur Fox Kids puis de janvier 2001 sur M6): pour la toute première fois sur ses écrans, le jeune public français découvrait les aventures d'une fillette aussi énergique qu'adorable qui, entourée de toute une palette de personnages hauts en couleurs et attentionnés, se lançait dans une folle quête de cartes magiques tout en continuant de mener de front son quotidien souvent rafraichissant. Au fil de 70 épisodes, toute une génération venait de tomber amoureuse de l'une des oeuvres les plus cultes du studio Clamp: Card Captor Sakura. Et tout ceci, alors que la toute première édition française du manga d'origine chez Manga Player venait d'être stoppée après 2 tomes en 1999, et juste avant que n'arrive l'année suivante chez Pika Edition la première édition française complète (avec sens de lecture français, etc... non, c'était pas mieux avant). Depuis, le succès de l'oeuvre ne s'est jamais démenti: l'anime a connu plusieurs rediffusions télévisées, le manga a connu plusieurs éditions aussi bien au Japon qu'en France, les goodies se sont multipliés, une suite nommée Clear Card Arc a fini par voir le jour autant en manga qu'en anime (les 2 formats étant disponibles en France, chez Pika et Wakanim)... Tandis que la première génération ayant découvert l'attachante Sakura peut toujours raffoler de ses aventures comme une véritable madeleine de Proust, les générations suivantes découvrent tout ça, probablement avec les mêmes yeux illuminés que leurs prédécesseurs... Bref, en une vingtaine d'années, Card Captor Sakura s'est imposée comme une véritable série culte dans sa catégorie, et ça ne semble pas près de se démentir, y compris quand on regarde du côté de la vidéo.
En effet, CCS fait partie de ces séries ayant connu bien des éditions physiques au fil du temps. Dès 2000-2001, les éditeurs Dynamic Visions (ancêtre de Dybex) puis M6 Vidéo y sont allées de leurs éditions VHS, avant que M6 n'entame une sortie en DVD en 2003... puis c'est finalement l'éditeur IDP qui récupère les droits à partir de 2004, et là les éditions DVD s'enchaînent, avec vf seulement puis en vf/vostf, avec saisons séparées puis en intégrales... avec aussi, en prime, la sortie DVD des deux films en plusieurs éditions entre 2003 et 2005. Mais depuis 2010 et la sortie d'une intégrale DVD à petit prix, plus rien... du moins, jusqu'à ce que Black Box n'annonce en octobre 2016 l'acquisition de la série (mais pas des deux films, malheureusement), qui plus est dans sa version remasterisée, pour une sortie en Blu-ray, une grande première pour l'oeuvre dans notre pays ! Il aura ensuite fallu près de 2 années pour qu'arrive enfin l'intégrale collector Blu-ray tant attendue, celle-ci étant finalement sortie en juillet 2018. mais comme nous le verrons plus bas, l'attente valait largement le coup...
Card Captor Sakura nous fait donc suivre les aventures de Sakura Kinomoto (ou Sakura Gauthier en vf), jeune fille en classe de CM1, âgée de 10 ans (et non de 12 ans, comme dit dans la vf d'origine). Energique, sportive, mignonne, et gentille tout plein, la fillette suivait jusqu'à il y a peu une enfance plutôt normale, entre les taquineries de son grand frère Tôya (Thomas) qui cache bien son côté très protecteur, son amour naturel pour son gentil papa, sa passion secrète pour Yukito (Mathieu) le meilleur ami de Tôya, son quotidien avec sa meilleure amie Tomoyo Daidôji (Tiffany) qui est aussi riche et douce qu'admirative devant notre héroïne (pour qui elle éprouve visiblement plus que de l'amitié)... En bref, elle grandit entourée de l'amour de ses proches, malgré l'absence de sa mère Nadeshiko (Nathalie), décédée quand elle n'avait que 3 ans. Mais voila que la jeune fille, en ouvrant un livre scellé qui luisait dans la bibliothèque de sa maison, libère les Cartes de Clow, les cartes magiques qu'il contenait... ainsi que Kerberos (Kérobéro), le petit fauve qui était censé les garder ! Celui-ci confie alors une mission à Sakura: le livre ne pouvant être ouvert que par les personnes ayant un pouvoir magique en elles, la fillette a les capacités requises pour tenter de réunir les cartes qu'elle a laissé s'échapper. Une mission de première importance, car chaque carte renferme un pouvoir qui pourrait causer de graves problèmes. Mais il ne s'agit là que de la première étape d'une aventure qui ira ben plus loin...
Ainsi démarre une histoire qui, derrière un parfum d'aventure rose bonbon assez propre aux magical girls, abordera bon nombre d'autres choses, souvent enveloppées dans une douceur et une chaleur humaine qui ont de quoi faire fondre les coeurs. Incarnation parfaite de la jeune fille énergique, adorable, dotée d'un grand coeur et ne se dégonflant jamais, Sakura est également entourée d'amies précieuses à commencer par sa chère Tomoyo, grandit dans une famille qui l'aime et qu'elle aime, se frottera au sentiment amoureux tout en voyant celui-ci évoluer, apprendra à faire bon usage des cartes aussi bien pour en attraper d'autres que pour résoudre des problèmes impliquant celles et ceux qu'elle aime... Le petit monde rose bonbon mais pas niais de Card Captor Sakura est ainsi fait, et il se voit sublimé par son adaptation animée.
Celle-ci, réalisée entre 1998 et 2000, et se composant de 3 saisons pour un total de 70 épisodes, jouit en premier lieu d'un staff de choix, avec à la production le studio Madhouse dont on ne compte plus le nombre de travaux devenus incontournables, à la réalisation Morio Asaka (qui s'est plutôt fait une spécialité des adaptations de shôjo vu qu'on lui doit aussi les animes Nana, Mon Histoire, Chihayafuru... et qu'il remettra le couvert plus récemment en réalisant CCS Clear Card Arc), au character design Kumiko Takahashi (Shirayuki aux cheveux rouges, Host Club, Witch Hunter Robin...), aux musiques Takayuki Negishi... sans oublier un scénario directement assuré par Nanase Ohkawa, l'une des 4 autrices d'origine du studio Clamp.
Bénéficiant d'une qualité d'animation excellente pour son époque, d'une gestion des couleurs impeccable, d'un doublage impliqué (autant en vo qu'en vf, ce dernier ayant toutefois quelques intonations peu convaincantes par moments mais étant vraiment qualitative, portée par l'interprétation impeccable de Patricia Legrand en Sakura), d'un bon sens du rythme toujours adapté aux différentes ambiances, et de musiques souvent restées dans les mémoires, l'anime a largement contribuer à faire la renommée de Card Captor Sakura, et est sûrement plus populaire encore que le manga d'origine, d'autant plus qu'il est parsemé d'enrichissements: le nombre de cartes est plus élevé, les histoires sont donc plus nombreuses, un personnage a été créé exclusivement pour l'anime en la personne de Li Meilin (Stéphanie)... Une réussite, quand bien même les fans du manga pourraient trouver certains éléments édulcorés, et malgré certaines erreurs dans le doublage français d'époque.
Mais nous allons nous arrêter là pour cette présentation de l'anime de Card Captor Sakura, non seulement car nous aurons l'occasion de revenir plus en détails dessus dans quelques semaines avec un dossier dédié, mais aussi parce que ce qui nous intéresse avant tout ici est un retour sur le fameux coffret collector Blu-ray de Black Box.
En premier lieu, le coffret se veut très joli d'apparence, avec un beau format A4 illustré sur le devant avec un desisn de notre adorable héroïne dans l'un des nombreux costumes conçus par Tomoyo, avec en fond un jaune conférant au tout un côté coloré collant bien à l'oeuvre. Le dos du coffret et sa tranche sont aux mêmes couleurs, et le tout est agrémenté de vernis sélectif, ainsi que d'un marquage dorée sur le terme "édition collector".
En somme, un bel objet, qui une fois ouvert n'est pas avare en contenu, avec tout d'abord 5 cartes illustrées au format A4, très bien imprimées sur un papier cartonné, et proposant 5 illustrations de notre héroïne: l'une dans son uniforme scolaire, et les 4 autres dans quelques-uns de ses costumes les plus appréciés.
On trouve ensuite un type de bonus devenu plutôt rare dans les éditions physiques, mais faisant toujours plaisir: un CD de 12 titres. Au vu de la longueur de l'OST de la série, ce CD se limite aux chansons thèmes de l'oeuvre ainsi qu'à quelques bonus, le tout en version japonaise. Sympathique à écouter, même si le format cartonné de la pochette contenant le CD n'est pas le plus idéal (le disque ayant tendance à s'échapper de son support).
Comme souvent avec ce type de coffret, le supplément le plus imposant est l'artbook, et celui de cette édition n'est pas avare puisqu'il comporte pas moins de 184 pages, le tout en format A4 bien sûr !
Bénéficiant lui aussi d'un petit vernis sélectif sur sa couverture souple, il contient nombre de choses: présentation concise de l'oeuvre et de ses autrices les Clamp, galerie de 38 illustrations couleurs (avec légende de chacune en dernière page de l'artbook), petites explications sur les cartes, listing du staff, des seiyûs japonais et des génériques, présentations des personnages avec croquis sur 34 pages, présentation avec croquis des lieux emblématiques (en premier lieu la maison et la chambre de Sakura, mais aussi certains endroits extérieurs) sur 4 pages, images des openings sur 6 pages puis des endings sur 2 pages, présentation/résumé de chaque épisode avec listing des cartes qui y apparaissent (la plus longue partie de l'artbook, s'étalant sur 70 pages, une page par épisode)... et, enfin, 13 pages réellement passionnantes puisqu'elles nous proposent de retrouver 3 interviews, respectivement du réalisateur Morio Asaka, de la seiyû de Keberos Aya Hisakawa, et de la seiyû de Tomoyo Junko Iwao, avec à la clé quelques informations et anecdotes très sympathiques.
Concrètement, on pourrait facilement reprocher certaines choses, car il y a toujours des choses à reprocher: l'impression de la partie illustrations n'est pas impeccable avec quelques moirages, la longue partie sur chaque épisode aurait pu être moins envahissante (1/2 page par épisode aurait suffi, par exemple, surtout en format A4) pour plutôt laisser place à des parties plus analytiques (par exemple, différences vo/vf, différences anime/manga, abord des grands thèmes...). mais en vrai, pas de quoi bouder son plaisir: cet artbook est bien épais et suffisamment riche, et son grand format fait qu'il est très agréable à parcourir.
Enfin, abordons à présent l'essentiel, à savoir les disques eux-mêmes. Les 70 épisodes sont partagés entre 6 Blu-ray, eux-mêmes divisés en deux digipacks (3 Blu-ray par digipack, avec la saison 1 de 35 épisodes dans le premier, et les saisons 2 et 3 dans le deuxième). Chaque digipack est évidemment illustré avec de nouvelles images de Sakura dans ses costumes, tandis que les disques arborent des sérigraphies plus sobres mais colorées mettant à l'honneur Kerberos. Tout cela est, là aussi, fort joli et bien dans l'esprit de la série.
Sur les disques eux-mêmes, c'est le ravissement: la qualité d'image est réellement impeccable, le travail effectué est excellent et on n'a aucunement l'impression d'avoir devant soi une série vieille de 20 ans, quand bien même l'image est en 4/3 ! Les deux pistes sonores vf et vostf en PCM 2.0 sont fluides, et on appréciera beaucoup le choix d'avoir réintégré dans les épisodes vf les rares (de mémoire, seulement 3) brefs moments (jamais plus de 20-30 secondes) qui avaient été censurés à l'époque de la diffusion télévisée française (évidemment, ces brefs passages sont en vostf, et on est averti au début de chaque épisode concerné). Enfin, côté bonus vidéo, ça se limite aux génériques sans crédits.
Au bout du compte, ce coffret est un must have pour tout fan de la plus choupinette des chasseuses de cartes. Le coffret est très beau, son contenu est suffisamment riche, et, surtout, la qualité technique des Blu-ray est aux petits oignons.
Note de la série : 17/20
Note du coffret : 17/20
En effet, CCS fait partie de ces séries ayant connu bien des éditions physiques au fil du temps. Dès 2000-2001, les éditeurs Dynamic Visions (ancêtre de Dybex) puis M6 Vidéo y sont allées de leurs éditions VHS, avant que M6 n'entame une sortie en DVD en 2003... puis c'est finalement l'éditeur IDP qui récupère les droits à partir de 2004, et là les éditions DVD s'enchaînent, avec vf seulement puis en vf/vostf, avec saisons séparées puis en intégrales... avec aussi, en prime, la sortie DVD des deux films en plusieurs éditions entre 2003 et 2005. Mais depuis 2010 et la sortie d'une intégrale DVD à petit prix, plus rien... du moins, jusqu'à ce que Black Box n'annonce en octobre 2016 l'acquisition de la série (mais pas des deux films, malheureusement), qui plus est dans sa version remasterisée, pour une sortie en Blu-ray, une grande première pour l'oeuvre dans notre pays ! Il aura ensuite fallu près de 2 années pour qu'arrive enfin l'intégrale collector Blu-ray tant attendue, celle-ci étant finalement sortie en juillet 2018. mais comme nous le verrons plus bas, l'attente valait largement le coup...
Card Captor Sakura nous fait donc suivre les aventures de Sakura Kinomoto (ou Sakura Gauthier en vf), jeune fille en classe de CM1, âgée de 10 ans (et non de 12 ans, comme dit dans la vf d'origine). Energique, sportive, mignonne, et gentille tout plein, la fillette suivait jusqu'à il y a peu une enfance plutôt normale, entre les taquineries de son grand frère Tôya (Thomas) qui cache bien son côté très protecteur, son amour naturel pour son gentil papa, sa passion secrète pour Yukito (Mathieu) le meilleur ami de Tôya, son quotidien avec sa meilleure amie Tomoyo Daidôji (Tiffany) qui est aussi riche et douce qu'admirative devant notre héroïne (pour qui elle éprouve visiblement plus que de l'amitié)... En bref, elle grandit entourée de l'amour de ses proches, malgré l'absence de sa mère Nadeshiko (Nathalie), décédée quand elle n'avait que 3 ans. Mais voila que la jeune fille, en ouvrant un livre scellé qui luisait dans la bibliothèque de sa maison, libère les Cartes de Clow, les cartes magiques qu'il contenait... ainsi que Kerberos (Kérobéro), le petit fauve qui était censé les garder ! Celui-ci confie alors une mission à Sakura: le livre ne pouvant être ouvert que par les personnes ayant un pouvoir magique en elles, la fillette a les capacités requises pour tenter de réunir les cartes qu'elle a laissé s'échapper. Une mission de première importance, car chaque carte renferme un pouvoir qui pourrait causer de graves problèmes. Mais il ne s'agit là que de la première étape d'une aventure qui ira ben plus loin...
Ainsi démarre une histoire qui, derrière un parfum d'aventure rose bonbon assez propre aux magical girls, abordera bon nombre d'autres choses, souvent enveloppées dans une douceur et une chaleur humaine qui ont de quoi faire fondre les coeurs. Incarnation parfaite de la jeune fille énergique, adorable, dotée d'un grand coeur et ne se dégonflant jamais, Sakura est également entourée d'amies précieuses à commencer par sa chère Tomoyo, grandit dans une famille qui l'aime et qu'elle aime, se frottera au sentiment amoureux tout en voyant celui-ci évoluer, apprendra à faire bon usage des cartes aussi bien pour en attraper d'autres que pour résoudre des problèmes impliquant celles et ceux qu'elle aime... Le petit monde rose bonbon mais pas niais de Card Captor Sakura est ainsi fait, et il se voit sublimé par son adaptation animée.
Celle-ci, réalisée entre 1998 et 2000, et se composant de 3 saisons pour un total de 70 épisodes, jouit en premier lieu d'un staff de choix, avec à la production le studio Madhouse dont on ne compte plus le nombre de travaux devenus incontournables, à la réalisation Morio Asaka (qui s'est plutôt fait une spécialité des adaptations de shôjo vu qu'on lui doit aussi les animes Nana, Mon Histoire, Chihayafuru... et qu'il remettra le couvert plus récemment en réalisant CCS Clear Card Arc), au character design Kumiko Takahashi (Shirayuki aux cheveux rouges, Host Club, Witch Hunter Robin...), aux musiques Takayuki Negishi... sans oublier un scénario directement assuré par Nanase Ohkawa, l'une des 4 autrices d'origine du studio Clamp.
Bénéficiant d'une qualité d'animation excellente pour son époque, d'une gestion des couleurs impeccable, d'un doublage impliqué (autant en vo qu'en vf, ce dernier ayant toutefois quelques intonations peu convaincantes par moments mais étant vraiment qualitative, portée par l'interprétation impeccable de Patricia Legrand en Sakura), d'un bon sens du rythme toujours adapté aux différentes ambiances, et de musiques souvent restées dans les mémoires, l'anime a largement contribuer à faire la renommée de Card Captor Sakura, et est sûrement plus populaire encore que le manga d'origine, d'autant plus qu'il est parsemé d'enrichissements: le nombre de cartes est plus élevé, les histoires sont donc plus nombreuses, un personnage a été créé exclusivement pour l'anime en la personne de Li Meilin (Stéphanie)... Une réussite, quand bien même les fans du manga pourraient trouver certains éléments édulcorés, et malgré certaines erreurs dans le doublage français d'époque.
Mais nous allons nous arrêter là pour cette présentation de l'anime de Card Captor Sakura, non seulement car nous aurons l'occasion de revenir plus en détails dessus dans quelques semaines avec un dossier dédié, mais aussi parce que ce qui nous intéresse avant tout ici est un retour sur le fameux coffret collector Blu-ray de Black Box.
En premier lieu, le coffret se veut très joli d'apparence, avec un beau format A4 illustré sur le devant avec un desisn de notre adorable héroïne dans l'un des nombreux costumes conçus par Tomoyo, avec en fond un jaune conférant au tout un côté coloré collant bien à l'oeuvre. Le dos du coffret et sa tranche sont aux mêmes couleurs, et le tout est agrémenté de vernis sélectif, ainsi que d'un marquage dorée sur le terme "édition collector".
En somme, un bel objet, qui une fois ouvert n'est pas avare en contenu, avec tout d'abord 5 cartes illustrées au format A4, très bien imprimées sur un papier cartonné, et proposant 5 illustrations de notre héroïne: l'une dans son uniforme scolaire, et les 4 autres dans quelques-uns de ses costumes les plus appréciés.
On trouve ensuite un type de bonus devenu plutôt rare dans les éditions physiques, mais faisant toujours plaisir: un CD de 12 titres. Au vu de la longueur de l'OST de la série, ce CD se limite aux chansons thèmes de l'oeuvre ainsi qu'à quelques bonus, le tout en version japonaise. Sympathique à écouter, même si le format cartonné de la pochette contenant le CD n'est pas le plus idéal (le disque ayant tendance à s'échapper de son support).
Comme souvent avec ce type de coffret, le supplément le plus imposant est l'artbook, et celui de cette édition n'est pas avare puisqu'il comporte pas moins de 184 pages, le tout en format A4 bien sûr !
Bénéficiant lui aussi d'un petit vernis sélectif sur sa couverture souple, il contient nombre de choses: présentation concise de l'oeuvre et de ses autrices les Clamp, galerie de 38 illustrations couleurs (avec légende de chacune en dernière page de l'artbook), petites explications sur les cartes, listing du staff, des seiyûs japonais et des génériques, présentations des personnages avec croquis sur 34 pages, présentation avec croquis des lieux emblématiques (en premier lieu la maison et la chambre de Sakura, mais aussi certains endroits extérieurs) sur 4 pages, images des openings sur 6 pages puis des endings sur 2 pages, présentation/résumé de chaque épisode avec listing des cartes qui y apparaissent (la plus longue partie de l'artbook, s'étalant sur 70 pages, une page par épisode)... et, enfin, 13 pages réellement passionnantes puisqu'elles nous proposent de retrouver 3 interviews, respectivement du réalisateur Morio Asaka, de la seiyû de Keberos Aya Hisakawa, et de la seiyû de Tomoyo Junko Iwao, avec à la clé quelques informations et anecdotes très sympathiques.
Concrètement, on pourrait facilement reprocher certaines choses, car il y a toujours des choses à reprocher: l'impression de la partie illustrations n'est pas impeccable avec quelques moirages, la longue partie sur chaque épisode aurait pu être moins envahissante (1/2 page par épisode aurait suffi, par exemple, surtout en format A4) pour plutôt laisser place à des parties plus analytiques (par exemple, différences vo/vf, différences anime/manga, abord des grands thèmes...). mais en vrai, pas de quoi bouder son plaisir: cet artbook est bien épais et suffisamment riche, et son grand format fait qu'il est très agréable à parcourir.
Enfin, abordons à présent l'essentiel, à savoir les disques eux-mêmes. Les 70 épisodes sont partagés entre 6 Blu-ray, eux-mêmes divisés en deux digipacks (3 Blu-ray par digipack, avec la saison 1 de 35 épisodes dans le premier, et les saisons 2 et 3 dans le deuxième). Chaque digipack est évidemment illustré avec de nouvelles images de Sakura dans ses costumes, tandis que les disques arborent des sérigraphies plus sobres mais colorées mettant à l'honneur Kerberos. Tout cela est, là aussi, fort joli et bien dans l'esprit de la série.
Sur les disques eux-mêmes, c'est le ravissement: la qualité d'image est réellement impeccable, le travail effectué est excellent et on n'a aucunement l'impression d'avoir devant soi une série vieille de 20 ans, quand bien même l'image est en 4/3 ! Les deux pistes sonores vf et vostf en PCM 2.0 sont fluides, et on appréciera beaucoup le choix d'avoir réintégré dans les épisodes vf les rares (de mémoire, seulement 3) brefs moments (jamais plus de 20-30 secondes) qui avaient été censurés à l'époque de la diffusion télévisée française (évidemment, ces brefs passages sont en vostf, et on est averti au début de chaque épisode concerné). Enfin, côté bonus vidéo, ça se limite aux génériques sans crédits.
Au bout du compte, ce coffret est un must have pour tout fan de la plus choupinette des chasseuses de cartes. Le coffret est très beau, son contenu est suffisamment riche, et, surtout, la qualité technique des Blu-ray est aux petits oignons.
Note de la série : 17/20
Note du coffret : 17/20
De Cyril91 [1589 Pts], le 01 Mai 2020 à 05h04
L'artbook et le CD donnent bien envie, mais pas au point de me faire racheter une série que j'ai déjà en dvd.
De LiaSail [133 Pts], le 30 Avril 2020 à 22h35
J'avoue que cette chronque me donne follement envie de le posséder ce coffret, je n'ai que l'ancienne version collector, DVD, mais en voyant le contenu du coffret...ca donne l'eau à la bouche. J'espère que nous aurons aussi la chance d'avoir Sakura Clear Card Arc en coffret un jour...les regarder en streaming sur Wakanim c'est bien, mais les avoir en version physique serait encore mieux...
De Trit’, le 30 Avril 2020 à 17h49
« On appréciera beaucoup le choix d'avoir réintégré dans les épisodes vf les rares (de mémoire, seulement 3) brefs moments (jamais plus de 20-30 secondes) qui avaient été censurés à l'époque de la diffusion télévisée française (évidemment, ces brefs passages sont en vostf, et on est averti au début de chaque épisode concerné). »
Dans quels épisodes ? Parce que pour avoir eu l’occasion de voir plusieurs fois les versions VF et VOSTF de l’édition DVD d’IDP (celle en deux coffrets jaunes), le seul moment qui a vraiment correspondu à de la censure était dans l’épisode 27, quand Shaoran (Lionel) avoue son attirance pour Yukito (Mathieu) à Sakura, lors de sa diffusion sur M6. Mais elle avait bien été diffusée, doublée en français, sur Fox Kids. Après, les seuls autres moments coupés dont je me rappelle sont :
– la toute première scène, où Sakura fait son fameux rêve du futur Jugement final pour la première fois (sur M6, ça commence directement par son réveil brutal, scène reprise à l’identique pour le début de la saison 2), et
– la scène finale de la saison 2, sur la chanson Tobira wo Akete, où M6 avait coupé juste au moment où Kero et Yue vont retrouver Sakura en se retransformant, nous privant par exemple du retour de Yukito sous sa forme humaine (mais très désorienté), et je crois aussi une petite conversation entre Tōya (Thomas) et Kaho (Katia Moreau), où il lui confirme qu’il savait que sa petite sœur était impliquée dans des activités qu’elle tenait secrètes, on va dire…
– Enfin, la fin du dernier épisode : même chose que pour la S2, M6 nous a privé d’un récap des meilleurs moments entre Sakura et Shaoran durant toute la série sur la chanson Platinum, et qui se concluait avec Sakura seule dans le hall de l’aéroport, demandant s’ils allaient se revoir, et un fondu au noir pour nous révéler le recto de la Carte qu’elle venait de créer un peu plus tôt (et qui sera un élément capital du film qui conclut cet arc des Cartes de Sakura).
Mais tous ces passages étaient doublés sur la version française d’IDP, pour autant que je m’en souvienne.
Je voudrais signaler, enfin, que si le nom de famille est changé en Gauthier, ça ne vaut que pour la saison 1 : la VF restaure le nom de Kinomoto à partir de la saison 2 (à l’inverse de celui du majordome des Li, qui est bien appelé Wei la première fois que Shaoran parle de lui, et devient Pierre à partir du moment où il apparaît en personne).