Produits dérivés Rencontre avec Laurent Roussel de Tsume
Faisant partie des peintres œuvrant à la colorisation des modèles et prototypes chez Tsume Art, Laurent Roussel a bien voulu répondre à quelques questions au cours du Toulouse Game Show 2017, apportant sa vision artistique à la création des figurines.
D'où est venue l'idée de fabriquer des figurines ?
Laurent Roussel : C'est parti de l'envie de Cyril Marchiol (note : le fondateur de la société Tsume SA) de faire du qualitatif avec plus de dynamisme. C'est aussi un besoin de pousser les choses dans la finition, la sculpture et la peinture.
Est-ce compliqué de faire aboutir un projet ?
Laurent Roussel : Il y a beaucoup d'étapes de validation. Il faut d'abord, en interne, décider du choix de la série et du personnage, puis faire un modèle en 2D. On attend la validation des ayants droit, puis on passe à la conception en 3D, en déterminant l'échelle, l'originalité, ce qui peut être compliqué quand on veut obtenir un meilleur rendu. On passe ensuite à l'impression par imprimante 3D, à la peinture, et on attend de nouveau la validation des ayants droit avant de lancer la production. Tout ceci est très important car on choisit une scène précise, un bout de l'anime.
Et au niveau du choix des couleurs, il y a des obligations ?
Laurent Roussel : On se doit de rester dans le choix de trois couleurs de base qui se rapprochent des teintes de l'animé. Il faut exploiter au mieux celles-ci afin d'avoir une marge de manœuvre dans le rendu.
La marque vise l'Europe ou l'étranger ?
Laurent Roussel : Ça dépend des licences, de leur succès. A la base, c'est l'Europe mais il y a quelques exportations hors UE.
Combien de temps prend un projet ?
Laurent Roussel : Selon l'idée et les moyens, cela peut être très long. Le délai varie vraiment d'une figurine à l'autre. Par exemple, pour la figurine de Rei (Hokuto No Ken), il aura fallu 2 ans et demi entre l'idée et le prototype actuellement en exposition, proposée en précommande pour le moment.
Les figurines sont actuellement produite en Chine. Pourquoi ?
Laurent Roussel : Et bien le choix de ce pays s'explique par son coût, abordable, et son savoir-faire.
Et ça se passe comment avec eux ?
Laurent Roussel : Nous produisons une impression « maison », avec notre travail de peinture et on envoie le modèle en Chine. Ils produisent à leur tour un modèle et on fait des retours. Il arrive qu'on joigne un tutoriel pour montrer ce que l'on veut vraiment, afin que ça ressemble le plus possible à l'originale. Voire en mieux. On partage aussi avec les usines, ce qui est compliqué, la contrainte étant que nous ne sommes pas leurs seuls clients. Ils produisent bien d'autres produits en même temps.
Pourquoi avoir créé la convention Tsume Fan Days ?
Laurent Roussel : Cette convention est un moment privilégié avec les fans. Cela apporte beaucoup d'échange d'un côté et de l'autre. Ça vient d'une envie de partager. C'est un moment intimiste. On prend le temps d'être disponible pour le public.
Est-ce aussi pour ça que d'autres marques ont été créées ?
Laurent Roussel : Oui. Grâce à Yoka (jeux de société) et Iki (ligne de vêtements), la japanimation est apportée au grand public. Ce sont d'autres supports possibles.
Jusqu'à présent, quel a été le projet le plus important ? Qui vous tenez à cœur ?
Laurent Roussel : Il y a actuellement un projet en cours mais il ne peut être révélé. Cependant, Broly (Dragon Ball Z) restera un des plus grands défis. Et aussi un des symboles de notre travail d'équipe car il a fallu se donner à fond pour offrir ce qu'on souhaitait en temps et en heure. Travailler à plusieurs est très important. Nous sommes plusieurs peintres et sculpteurs. Une équipe qui partage ses avis pour trouver les solutions quand il y a un obstacle. Pour la peinture, on pourrait dire qu'elle se fait à 8 mains.
Quelle est votre formation ?
Laurent Roussel : J'ai d'abord débuté avec les Games Workshop de Warhammer (figurines de jeux de plateaux à peindre soi-même), peignant mes figurines ou le faisant pour d'autres personnes. Puis ça m'a saoulé, j'avais fait le tour. Et un jour, j'ai découvert le figurine de Sangohan par Banpresto. Je l'ai peinte et me suis rendu compte que c'était ça que je voulais. Après, j'ai rencontré Cyril et ça a matché entre nous. On avait la même vision et depuis on travaille ensemble.
Interview réalisée par Persmegas. Remerciements à Laurent Roussel pour l'entretien.
D'où est venue l'idée de fabriquer des figurines ?
Laurent Roussel : C'est parti de l'envie de Cyril Marchiol (note : le fondateur de la société Tsume SA) de faire du qualitatif avec plus de dynamisme. C'est aussi un besoin de pousser les choses dans la finition, la sculpture et la peinture.
Est-ce compliqué de faire aboutir un projet ?
Laurent Roussel : Il y a beaucoup d'étapes de validation. Il faut d'abord, en interne, décider du choix de la série et du personnage, puis faire un modèle en 2D. On attend la validation des ayants droit, puis on passe à la conception en 3D, en déterminant l'échelle, l'originalité, ce qui peut être compliqué quand on veut obtenir un meilleur rendu. On passe ensuite à l'impression par imprimante 3D, à la peinture, et on attend de nouveau la validation des ayants droit avant de lancer la production. Tout ceci est très important car on choisit une scène précise, un bout de l'anime.
Et au niveau du choix des couleurs, il y a des obligations ?
Laurent Roussel : On se doit de rester dans le choix de trois couleurs de base qui se rapprochent des teintes de l'animé. Il faut exploiter au mieux celles-ci afin d'avoir une marge de manœuvre dans le rendu.
La marque vise l'Europe ou l'étranger ?
Laurent Roussel : Ça dépend des licences, de leur succès. A la base, c'est l'Europe mais il y a quelques exportations hors UE.
Combien de temps prend un projet ?
Laurent Roussel : Selon l'idée et les moyens, cela peut être très long. Le délai varie vraiment d'une figurine à l'autre. Par exemple, pour la figurine de Rei (Hokuto No Ken), il aura fallu 2 ans et demi entre l'idée et le prototype actuellement en exposition, proposée en précommande pour le moment.
Les figurines sont actuellement produite en Chine. Pourquoi ?
Laurent Roussel : Et bien le choix de ce pays s'explique par son coût, abordable, et son savoir-faire.
Et ça se passe comment avec eux ?
Laurent Roussel : Nous produisons une impression « maison », avec notre travail de peinture et on envoie le modèle en Chine. Ils produisent à leur tour un modèle et on fait des retours. Il arrive qu'on joigne un tutoriel pour montrer ce que l'on veut vraiment, afin que ça ressemble le plus possible à l'originale. Voire en mieux. On partage aussi avec les usines, ce qui est compliqué, la contrainte étant que nous ne sommes pas leurs seuls clients. Ils produisent bien d'autres produits en même temps.
Pourquoi avoir créé la convention Tsume Fan Days ?
Laurent Roussel : Cette convention est un moment privilégié avec les fans. Cela apporte beaucoup d'échange d'un côté et de l'autre. Ça vient d'une envie de partager. C'est un moment intimiste. On prend le temps d'être disponible pour le public.
Est-ce aussi pour ça que d'autres marques ont été créées ?
Laurent Roussel : Oui. Grâce à Yoka (jeux de société) et Iki (ligne de vêtements), la japanimation est apportée au grand public. Ce sont d'autres supports possibles.
Jusqu'à présent, quel a été le projet le plus important ? Qui vous tenez à cœur ?
Laurent Roussel : Il y a actuellement un projet en cours mais il ne peut être révélé. Cependant, Broly (Dragon Ball Z) restera un des plus grands défis. Et aussi un des symboles de notre travail d'équipe car il a fallu se donner à fond pour offrir ce qu'on souhaitait en temps et en heure. Travailler à plusieurs est très important. Nous sommes plusieurs peintres et sculpteurs. Une équipe qui partage ses avis pour trouver les solutions quand il y a un obstacle. Pour la peinture, on pourrait dire qu'elle se fait à 8 mains.
Quelle est votre formation ?
Laurent Roussel : J'ai d'abord débuté avec les Games Workshop de Warhammer (figurines de jeux de plateaux à peindre soi-même), peignant mes figurines ou le faisant pour d'autres personnes. Puis ça m'a saoulé, j'avais fait le tour. Et un jour, j'ai découvert le figurine de Sangohan par Banpresto. Je l'ai peinte et me suis rendu compte que c'était ça que je voulais. Après, j'ai rencontré Cyril et ça a matché entre nous. On avait la même vision et depuis on travaille ensemble.
Interview réalisée par Persmegas. Remerciements à Laurent Roussel pour l'entretien.
De phenix57 [71 Pts], le 05 Février 2018 à 15h48
De sheinennews [201 Pts], le 05 Février 2018 à 14h49
@phenix57 je pense que tu n'a pas en ta possession une de leur statue, parce que le scultage et la finition sont la, je n'ai rien a redire de mes achats statue chez tsume, elle vaut largement leurs prix
De phenix57 [71 Pts], le 04 Février 2018 à 18h17
De phenix57 [71 Pts], le 04 Février 2018 à 18h16
De faucheuse15 [1182 Pts], le 04 Février 2018 à 17h16
vive Tsume !!