Jeux Video Test du jeu Valkyria Chronicles 4
Initialement sortie au Japon le 21 mars 2018, la suite du célèbre tactical-RPG de Sega a fait son entrée en France le 25 septembre sur consoles et PC. Ce nouvel opus, tout en revenant aux sources de la licence, apporte des nouveautés non négligeables au gameplay et à l’immersion dans la Deuxième Guerre d’Europa.
Dans l’étroite lignée du premier opus de la licence, Valkyria Chronicles 4 nous propose de suivre une épopée à travers les terres impériales et de son hiver rigoureux. L’Escadron E devra à chaque bataille faire preuve de ruse et de force d’esprit pour ne pas échouer dans leur mission, et éviter de se déchirer de l’intérieur. L’histoire commence alors que la Fédération lance une contre-offensive majeure, l’Opération Croix du Nord, qui a pour objectif de capturer la capitale impériale. Claude et son escadron luttent pour la défense de leur patrie, Gallia en espérant repousser les impériaux le plus loin possible. Mais dans l’ombre, un mystérieux groupe impérial cherche à profiter des combats sur le front oriental pour s’accaparer une technologie encore tenue secrète par les ingénieurs de la Fédération. Et comme le titre l’indique, la puissance des Valkyria fait son retour avec d’avantage d’informations sur l’univers de la licence, le tout ponctué par une bande originale de qualité qui assure certaines émotions des passages clés de la narration.
Egalement, la narration fait intervenir des antagonistes de qualité et une véritable histoire parallèle s’écrie aux côtés de nos héros. Le tankiste coureur de jupons Walz et la Valkyria négligée Crymaria nous offrent un point de vue très différent des impériaux de Valkyria Chronicles premier du nom où nous avions des officiers droits et orgueilleux à l’image du général Gregor, de Selvaria et du Prince Maximilian. Avec Walz et Crymaria c’est d’avantage une fuite de la guerre qui se nourrie en eux, ces antagonistes ne cherchent ni la gloire et le succès, mais plus une tâche à accomplir avant de rentrer chez soi, que ce soit la protection de ses hommes chez Walz ou la quête d’un but légitime chez Crymaria. Des deux côtés du front c’est surtout une vision « grise » de la guerre que nous offre le récit, chacun des belligérants est coupable d’atrocités et cela se ressent dans le poids des décisions des protagonistes, que la guerre change les esprits et corrompt l'âme de chacun. La qualité de cette narration est assurément secondée par des doublages clairs, émotifs et d’une grande justesse (il est question ici du doublage japonais).
Mais concernant les nouveautés, la plus considérable est l’ajout d’une nouvelle classe, celle du grenadier. Les soldats composant cette classe manœuvre un mortier portatif pouvant tirer des obus sur des trajectoires lobées et ainsi détruire une menace tout en restant à couvert. Cette nouvelle unité multiplie les stratégies et les manœuvres que le joueur peut effectuer du fait de la versatilité des actions de ses grenadiers ; en outre ils effectuent des tirs d’interceptions durant le tour adverse, peuvent immobiliser un char ennemi en détruisant ses chapes, neutraliser un nid de mitrailleuses, snipers et grenadiers adverses avec une facilité déconcertante. Cependant les impériaux disposent aussi de leurs propres grenadiers et cela rendra la tâche difficile pour le joueur de se frayer un chemin à travers une pluie d’obus. A noter également que pour pallier à cet effet le joueur disposera rapidement d’un transport de troupes blindé, le Cactus qui pourra forcer les lignes ennemies avec à son bord des soldats, ces derniers peuvent ainsi surprendre l’arrière garde adverse pour faciliter les déplacements futurs du reste de l'Escadron. Enfin, le joueur pourra obtenir le soutien d’un navire de la Fédération entre un bombardement naval ou la réparation d’un tank allié détruit, mais cette subtilité arrive qu'à un moment précis de l'histoire.
Les batailles ont aussi été améliorées dans le sens où l’objectif est amené à changé au cours de la bataille. A plusieurs moments, en raison de la narration, le but de la mission sera modifié et ainsi on élimine le sentiment de répétition des batailles. Terminé les classiques « Capturer la base ennemie » ou « Eliminer tel boss », désormais on demandera au joueur de capturer, défendre ou détruire un point précis dans un temps imparti, de secourir un membre d’escouade dans le besoin ou de rester en vie pendant un nombre de tours précis. Aussi l’ensemble de la carte de campagne se métamorphose d’elle-même, la position de l'Escadron change, de nouveaux ennemis apparaissent, une nouvelle portion de la carte est accessible. Après la capture d’un point, la mission ne s’arrête pas pour autant et un nouvel objectif demande au joueur de réfléchir à une nouvelle stratégie pour y parvenir. A ce sujet des missions demanderont au joueur de scindé son escouade en deux équipes qui devront travailler en étroite collaboration pour pouvoir atteindre leur objectif commun.
Question durée de vie, une bonne cinquantaine d’heures pour terminer l’histoire principale mais ce chiffre peut être poussé à 60-80 heures en effectuant l’ensemble du contenu secondaire et du contenu post-game. En effet, même en terminant l’histoire dans son ensemble, le jeu n’est pas terminé, quelques scènes, personnages, histoires d’escadron et batailles cachées seront accessibles au joueur. Tout ceci apporte alors un vent nouveau au jeu qui garde encore quelques secrets en lui. Enfin, Sega a étalé un large calendrier d’épisodes bonus en DLC. Ces derniers nous permettent d’en apprendre plus sur nos protagonistes à travers le traditionnel épisode fanservice à la plage. Mais les antagonistes sont aussi à l’honneur avec l’épisode « Two Valkyria » qui propose une confrontation entre Selvaria et Crymaria et en récompense de celle-ci le joueur pourra incarner les Valkyria en jeu en les intégrant à son escadron. Ajouté à cela l’épisode spécial de la rencontre entre l’Escadron E et l’Escouade 7 du premier Valkyria Chronicles qui permet d’ajouter à nos personnages jouables Welkin, Alicia, Rosie, Largo et Isara, une once de nostalgie pour les aficionados de la première heure !
Et cette fois nous sommes amenés à rencontrer un autre belligérant du conflit, à savoir la Fédération. Embourbée dans la guerre contre l’Empire bien avant Gallia, on y rencontre l’Escadron E du 2ème Régiment de rangers de l’Armée d’Edinburgh, l’une des principales forces armées de la Fédération. Cet escadron partage les mêmes origines que ceux des anciens opus, la Principauté de Gallia. Claude Wallace, Riley Miller, Raz et Kai ont quittés leurs foyers d’Hafen après un événement malheureux et les retrouvailles entre deux de ces protagonistes seront conflictuelles. Nous reprenons donc les commandes d’une escouade que nous allons gérée au fur et à mesure des batailles ; développement de l’équipement, entrainement des troupes, changer les affectations des soldats pour mieux répondre à leurs affinités, on retrouve toute l’essence de la licence.
Dans l’étroite lignée du premier opus de la licence, Valkyria Chronicles 4 nous propose de suivre une épopée à travers les terres impériales et de son hiver rigoureux. L’Escadron E devra à chaque bataille faire preuve de ruse et de force d’esprit pour ne pas échouer dans leur mission, et éviter de se déchirer de l’intérieur. L’histoire commence alors que la Fédération lance une contre-offensive majeure, l’Opération Croix du Nord, qui a pour objectif de capturer la capitale impériale. Claude et son escadron luttent pour la défense de leur patrie, Gallia en espérant repousser les impériaux le plus loin possible. Mais dans l’ombre, un mystérieux groupe impérial cherche à profiter des combats sur le front oriental pour s’accaparer une technologie encore tenue secrète par les ingénieurs de la Fédération. Et comme le titre l’indique, la puissance des Valkyria fait son retour avec d’avantage d’informations sur l’univers de la licence, le tout ponctué par une bande originale de qualité qui assure certaines émotions des passages clés de la narration.
Et encore une fois, ce Valkyria Chronicles nous offre des personnages travaillés aux caractères bien trempés et versatiles qui vont nourrir l’histoire par leurs interactions et leurs choix. Que ce soit Claude ou Riley qui cherchent un moyen de se pardonner leurs fautes passées ou présentes, de Kai en proie à une ombre indélébile qui falsifie ses choix et Raz l’éternel ami qui soude l’équipe dans les moments critiques. Mais cet opus ne lésine pas non plus sur les personnages de soutien et le meilleur exemple n’est autre que le lieutenant Minerva Victor qui intervient tout au long de l’histoire comme la rivale de Claude sur le plan hiérarchique et stratégique. Plus d’une fois, ses interventions engagent des émotions éclectiques et donne une sensation de doux/amer pour certaines décisions prisent dans le feu de l’action. Par ses mots elle nous fait comprendre que la guerre n’est jamais une partie de plaisir, qu’on y perdra forcément des proches et notre sourire, mais elle est aussi la preuve qu’il ne faut pas s’adonner à une vengeance pure et simple.
Egalement, la narration fait intervenir des antagonistes de qualité et une véritable histoire parallèle s’écrie aux côtés de nos héros. Le tankiste coureur de jupons Walz et la Valkyria négligée Crymaria nous offrent un point de vue très différent des impériaux de Valkyria Chronicles premier du nom où nous avions des officiers droits et orgueilleux à l’image du général Gregor, de Selvaria et du Prince Maximilian. Avec Walz et Crymaria c’est d’avantage une fuite de la guerre qui se nourrie en eux, ces antagonistes ne cherchent ni la gloire et le succès, mais plus une tâche à accomplir avant de rentrer chez soi, que ce soit la protection de ses hommes chez Walz ou la quête d’un but légitime chez Crymaria. Des deux côtés du front c’est surtout une vision « grise » de la guerre que nous offre le récit, chacun des belligérants est coupable d’atrocités et cela se ressent dans le poids des décisions des protagonistes, que la guerre change les esprits et corrompt l'âme de chacun. La qualité de cette narration est assurément secondée par des doublages clairs, émotifs et d’une grande justesse (il est question ici du doublage japonais).
Sur le plan vidéoludique, ce nouvel épisode de la licence Valkyria Chronicles apporte son lot de nouveautés ! La première chose qui frappe c’est la refonte du moteur graphique de l’épisode original, même si cela n’équivaut pas les graphismes d’un triple A, c’est tout de même de bonne facture et le détail est apporté aux décors et aux personnages, malgré un petit clipping de l’animation des cheveux chez les personnages féminins. Le système Blitz a également été amélioré et des modifications ont été apportées sur la gestion des points de commandes et des classes d’unités. Désormais, contrôler un tank ne demande plus qu’un point de commande et cette économie permet alors un éventail plus large de stratégies en alliant l’appui-feu du Hafen et les attaques d’infanteries. Les chefs d’escouades, c’est-à-dire les protagonistes, peuvent maintenant rallier deux soldats à leurs côtés pour des déplacements de groupes, ce qui peut être utile pour déplacer des unités à faible points d’actions (lanciers, snipers) à des points stratégiques de la carte. Cette action de « commandement » est cependant limitée à un seul usage par tour du joueur. Aussi, la classe des snipers peuvent apprendre une nouvelle capacité lors de leurs passages au rang Elite, celle du tir d’interception durant le tour de l’ennemi et peuvent ainsi contre-attaquer après une action adverse.
Mais concernant les nouveautés, la plus considérable est l’ajout d’une nouvelle classe, celle du grenadier. Les soldats composant cette classe manœuvre un mortier portatif pouvant tirer des obus sur des trajectoires lobées et ainsi détruire une menace tout en restant à couvert. Cette nouvelle unité multiplie les stratégies et les manœuvres que le joueur peut effectuer du fait de la versatilité des actions de ses grenadiers ; en outre ils effectuent des tirs d’interceptions durant le tour adverse, peuvent immobiliser un char ennemi en détruisant ses chapes, neutraliser un nid de mitrailleuses, snipers et grenadiers adverses avec une facilité déconcertante. Cependant les impériaux disposent aussi de leurs propres grenadiers et cela rendra la tâche difficile pour le joueur de se frayer un chemin à travers une pluie d’obus. A noter également que pour pallier à cet effet le joueur disposera rapidement d’un transport de troupes blindé, le Cactus qui pourra forcer les lignes ennemies avec à son bord des soldats, ces derniers peuvent ainsi surprendre l’arrière garde adverse pour faciliter les déplacements futurs du reste de l'Escadron. Enfin, le joueur pourra obtenir le soutien d’un navire de la Fédération entre un bombardement naval ou la réparation d’un tank allié détruit, mais cette subtilité arrive qu'à un moment précis de l'histoire.
Valkyria Chronicles 4 nous propose également de nous immerger dans la vie de l’Escadron E en découvrant à tour de rôle des histoires d’escadron. Afin de les débloquer il faut promouvoir ses soldats jusqu’au rang de Caporal en effectuant des missions répétées avec celui-ci. Chaque histoire d’escadron propose un développement personnel de trois recrues avec en prime une bataille spéciale. Très différentes les unes des autres, certaines sont plus portées sur l’humour, d’autre sur une émotion particulière, sans parler de certaines émouvantes à souhait ! Ces histoires nous attachent finalement à nos personnages préférés en découvrant leurs passés, leurs doutes et leurs souhaits. En achevant celles-ci les personnages obtiennent de nouveaux bonus à leurs caractéristiques qui changent la donne sur le champ de bataille. Cet ajout rajoute une immersion certaine dans le quotidien de l’Escouade ; ceci a été introduit par les intermèdes du premier Valkyria Chronicles qui nous proposaient de suivre une histoire parallèle centré sur les protagonistes, mais ici c’est de l’histoire supplémentaire qui n’alourdit en rien la narration de l’histoire principale. Et s'agissant d'intermèdes, cet opus nous offrent des histoires parallèles sur l'origine de l'Escadron E, le passé d'un personnage et même l'évolution d'une relation entre deux antagonistes.
Les batailles ont aussi été améliorées dans le sens où l’objectif est amené à changé au cours de la bataille. A plusieurs moments, en raison de la narration, le but de la mission sera modifié et ainsi on élimine le sentiment de répétition des batailles. Terminé les classiques « Capturer la base ennemie » ou « Eliminer tel boss », désormais on demandera au joueur de capturer, défendre ou détruire un point précis dans un temps imparti, de secourir un membre d’escouade dans le besoin ou de rester en vie pendant un nombre de tours précis. Aussi l’ensemble de la carte de campagne se métamorphose d’elle-même, la position de l'Escadron change, de nouveaux ennemis apparaissent, une nouvelle portion de la carte est accessible. Après la capture d’un point, la mission ne s’arrête pas pour autant et un nouvel objectif demande au joueur de réfléchir à une nouvelle stratégie pour y parvenir. A ce sujet des missions demanderont au joueur de scindé son escouade en deux équipes qui devront travailler en étroite collaboration pour pouvoir atteindre leur objectif commun.
La météo est désormais plus présente et changera drastiquement la stratégie à employer, la nuit, la pluie et le brouillard amoindrie le champ de vision des soldats, la neige et le blizzard les ralentit. Les paysages sont amenés à changer durant l’histoire, que ce soit des plaines luxuriantes de mère nature, des villes à l’architecture gothique allemande, des montagnes escarpées en proie aux avalanches et des collines désolées recouvertes de tranchées et de barbelées. En somme les batailles se démarquent et demande de choisir scrupuleusement chaque soldat qui y participera, les stratégies sont multiples mais le joueur devra renouveler ses actions pour répondre aux missions diverses que l’Escadron E accomplit.
Question durée de vie, une bonne cinquantaine d’heures pour terminer l’histoire principale mais ce chiffre peut être poussé à 60-80 heures en effectuant l’ensemble du contenu secondaire et du contenu post-game. En effet, même en terminant l’histoire dans son ensemble, le jeu n’est pas terminé, quelques scènes, personnages, histoires d’escadron et batailles cachées seront accessibles au joueur. Tout ceci apporte alors un vent nouveau au jeu qui garde encore quelques secrets en lui. Enfin, Sega a étalé un large calendrier d’épisodes bonus en DLC. Ces derniers nous permettent d’en apprendre plus sur nos protagonistes à travers le traditionnel épisode fanservice à la plage. Mais les antagonistes sont aussi à l’honneur avec l’épisode « Two Valkyria » qui propose une confrontation entre Selvaria et Crymaria et en récompense de celle-ci le joueur pourra incarner les Valkyria en jeu en les intégrant à son escadron. Ajouté à cela l’épisode spécial de la rencontre entre l’Escadron E et l’Escouade 7 du premier Valkyria Chronicles qui permet d’ajouter à nos personnages jouables Welkin, Alicia, Rosie, Largo et Isara, une once de nostalgie pour les aficionados de la première heure !
La licence Valkyria Chronicles se renouvèle donc avec ce nouvel épisode qui non seulement revient aux sources du tactical-RPG unique en son genre que la série a instituée, mais l’améliore tout autant, à la fois dans son gameplay que dans son contenu riche et de qualité.
De Nekoshiraii [511 Pts], le 10 Décembre 2018 à 14h17
@ SerGalaad : Chouette ! Donc je peux commencer cette opus alors. ^_^ Concernant le portage du premier épisode, j'ai vérifié si la version Switch est en FR et malheureusement, ce n'est point traduit... Et c'est cool de savoir que la version PC à un patch FR ( non-officiel en regardant sur le net ), le hic c'est que mon ordi n'est pas fait pour jouer... Faut vraiment que je reprends mon cours d'anglais. >_<
Merci pour ta réponse SerGalaad ! ^_^
De SerGalaad, le 10 Décembre 2018 à 09h24
Nekoshiraii, étant donné que l'histoire se passe au même moment que celle du premier épisode il n'est pas vraiment nécessaire d'y jouer car cet opus à sa propre histoire et diffère totalement de celle du premier. Cependant pour comprendre l'univers, notamment la place des Darcsen il est utile d'y jouer pour apprécier d'autant plus l'univers de Valkyria Chronicles 4. Et puis certains personnages feront des références à l'histoire du premier jeu. S'agissant des dialogues anglais, sache qu'il existe un patch FR pour la version PC et Sega vient d'annoncer le portage du premier épisode sur Switch, peut-être que ce portage disposera d'une version française mais à vérifier!
De Nekoshiraii [511 Pts], le 10 Décembre 2018 à 02h32
J'ai une question, est-ce qu'il faut jouer au épisode précédent pour comprendre cette suite ? Le premier j'aurais bien voulu le faire mais je ne maîtrise point trop l'anglais.