Dvd Interview Atsuko Ishizuka (No Game No Life)
A l’occasion de la 26ème édition de Paris Manga, nous avons eu l’honneur de rencontrer Atsuko Ishizuka qui a notamment travaillé sur No Game No Life en tant que réalisatrice mais aussi sur Nana comme réalisatrice sur plusieurs épisodes.
Bonjour Atsuko Ishizuka, pour commencer, pouvez-vous nous expliquer votre métier ?
Atsuko Ishizuka : Un réalisateur d’anime ça ressemble beaucoup à un réalisateur de film. Il faut concevoir le projet, donner des idées, prévoir un planning, découper l’histoire et la réalisation. Mais ce n’est pas tout, il aussi savoir diriger l’équipe, donner des indications et surtout gérer une quantité de travail assez grande.
Quelle différence en No Game No Life et A Place Further than the Universe ?
Atsuko Ishizuka : No Game No Life est une adaptation d’un Light Novel, il fallait que les fans apprécient la série mais aussi élargir le public.
Pour A Place Further c’était à nous de décider la cible que nous voulions toucher donc la méthodologie n’était pas la même.
Dans No Game No Life il y a beaucoup de personnages très mignons et beaucoup de fan service, avez-vous eu des contraintes par rapport à cela ?
Atsuko Ishizuka : Au début, je pensais retranscrire tout ce qui était dans l’œuvre originale. Sauf qu’il y avait des choses qui étaient limites, de mon point de vue féminin. Notamment l’érotisation de la femme, j’ai donc un peu atténué cet aspect de l’œuvre. Cela a permis d’avoir un bon équilibre car, même s’il y a du fan service, les femmes ont pu prendre plaisir à regarder cette série.
Est-ce que vous avez eu des retours de fans, pour voir ce qu’ils ont pu penser de ces différences avec le Light Novel et l’adaptation anime ?
Atsuko Ishizuka : Le but n’était pas d’adapter le Light Novel que pour les fans de l’œuvre d’origine. Cela resserrerait trop le public. Au contraire, il fallait faire quelque chose qui d’apparence n’était pas que pour geek et otaku mais qui est plutôt tout public. Comme on a un large public, y compris féminin, qui apprécie l’œuvre, je pense avoir réussi ce dosage.
Pour parler un peu de No Game No Life Zero, le ton du film est beaucoup plus sombre que la série. Est-ce que passer d’une ambiance très joyeuse, très entrainante à un film très série, a changé votre façon de travailler ?
Atsuko Ishizuka : Cela reste dans le même univers mais comme au niveau du scénario cela se passe avant la création de la planète, il fallait tout recréer pour avoir une préhistoire.
Il fallait créer une planète et un univers, j’ai abordé la chose en repartant de zéro. Toute la géographie, les montagnes, les mers et les fosses marines ont été repensées pour recréer cette œuvre-là. Il faudrait faire analyser la géographie du film pour mieux comprendre ce qui est fait.
Pour rester sur Zero, la fin soulève beaucoup de questions notamment sur les personnages, est-ce qu’elle pourrait vous en dire plus sur Sora et Riku, Shiro et Schwi ? Quels sont leurs liens ?
Atsuko Ishizuka : Vu que c’est une adaptation, avec l’auteur de l’œuvre originale on a décidé de s’accorder des limites car la suite sera racontée dans les Light Novels. Donc si vous êtes vraiment un fan, vous pouvez suivre l’œuvre originale pour connaitre la suite.
Justement, est-ce que vous aimeriez travailler sur la suite ?
Atsuko Ishizuka : En tant que fan j’attends la suite, mais je ne peux en dire plus !
Une dernière question sur Zero, la fin Riku et Schwi est très triste mais aussi romantique. Est-ce que c’était justement pour faire en sorte de capter un public féminin ?
Atsuko Ishizuka : Par rapport à l’œuvre originale, c’était aussi une des thématiques importantes mais dans le film, le temps est limité.
On a dû choisir : Est-ce qu’on s’intéresse à plutôt à la guerre à l’échelle mondiale ou aux personnages et à leur développement ?
Le choix s’est porté sur le développement des personnages pour raconter cette histoire à taille humaine.
Enfin, pour en venir à Nana qui est un projet d’une dizaine d’année, est-ce que vous en gardez un certain souvenir ?
Atsuko Ishizuka : Je débutais dans la mise en scène, j’étais donc élève de la réalisatrice. J’ai dû apprendre par moi-même comment travailler et comme je n’y connaissais rien c’était très difficile ! C’était ma deuxième année chez MadHouse et j’étais déjà assistante de réalisation, mise en scène et de production, c’était donc un peu compliqué au point que je dormais chez MadHouse. [Rires]
C’était vraiment mon entrainement !
Bonjour Atsuko Ishizuka, pour commencer, pouvez-vous nous expliquer votre métier ?
Atsuko Ishizuka : Un réalisateur d’anime ça ressemble beaucoup à un réalisateur de film. Il faut concevoir le projet, donner des idées, prévoir un planning, découper l’histoire et la réalisation. Mais ce n’est pas tout, il aussi savoir diriger l’équipe, donner des indications et surtout gérer une quantité de travail assez grande.
©YORIMOI PARTNERS
Atsuko Ishizuka : No Game No Life est une adaptation d’un Light Novel, il fallait que les fans apprécient la série mais aussi élargir le public.
Pour A Place Further c’était à nous de décider la cible que nous voulions toucher donc la méthodologie n’était pas la même.
Dans No Game No Life il y a beaucoup de personnages très mignons et beaucoup de fan service, avez-vous eu des contraintes par rapport à cela ?
Atsuko Ishizuka : Au début, je pensais retranscrire tout ce qui était dans l’œuvre originale. Sauf qu’il y avait des choses qui étaient limites, de mon point de vue féminin. Notamment l’érotisation de la femme, j’ai donc un peu atténué cet aspect de l’œuvre. Cela a permis d’avoir un bon équilibre car, même s’il y a du fan service, les femmes ont pu prendre plaisir à regarder cette série.
Est-ce que vous avez eu des retours de fans, pour voir ce qu’ils ont pu penser de ces différences avec le Light Novel et l’adaptation anime ?
Atsuko Ishizuka : Le but n’était pas d’adapter le Light Novel que pour les fans de l’œuvre d’origine. Cela resserrerait trop le public. Au contraire, il fallait faire quelque chose qui d’apparence n’était pas que pour geek et otaku mais qui est plutôt tout public. Comme on a un large public, y compris féminin, qui apprécie l’œuvre, je pense avoir réussi ce dosage.
©Yuu Kamiya, PUBLISHED BY KADOKAWA CORPORATION MEDIAFACTORY/NO GAME NO LIFE PARTNERS
Atsuko Ishizuka : Cela reste dans le même univers mais comme au niveau du scénario cela se passe avant la création de la planète, il fallait tout recréer pour avoir une préhistoire.
Il fallait créer une planète et un univers, j’ai abordé la chose en repartant de zéro. Toute la géographie, les montagnes, les mers et les fosses marines ont été repensées pour recréer cette œuvre-là. Il faudrait faire analyser la géographie du film pour mieux comprendre ce qui est fait.
Pour rester sur Zero, la fin soulève beaucoup de questions notamment sur les personnages, est-ce qu’elle pourrait vous en dire plus sur Sora et Riku, Shiro et Schwi ? Quels sont leurs liens ?
Atsuko Ishizuka : Vu que c’est une adaptation, avec l’auteur de l’œuvre originale on a décidé de s’accorder des limites car la suite sera racontée dans les Light Novels. Donc si vous êtes vraiment un fan, vous pouvez suivre l’œuvre originale pour connaitre la suite.
Justement, est-ce que vous aimeriez travailler sur la suite ?
Atsuko Ishizuka : En tant que fan j’attends la suite, mais je ne peux en dire plus !
©Yuu Kamiya, PUBLISHED BY KADOKAWA CORPORATION MEDIAFACTORY/NO GAME NO LIFE PARTNERS
Atsuko Ishizuka : Par rapport à l’œuvre originale, c’était aussi une des thématiques importantes mais dans le film, le temps est limité.
On a dû choisir : Est-ce qu’on s’intéresse à plutôt à la guerre à l’échelle mondiale ou aux personnages et à leur développement ?
Le choix s’est porté sur le développement des personnages pour raconter cette histoire à taille humaine.
Enfin, pour en venir à Nana qui est un projet d’une dizaine d’année, est-ce que vous en gardez un certain souvenir ?
Atsuko Ishizuka : Je débutais dans la mise en scène, j’étais donc élève de la réalisatrice. J’ai dû apprendre par moi-même comment travailler et comme je n’y connaissais rien c’était très difficile ! C’était ma deuxième année chez MadHouse et j’étais déjà assistante de réalisation, mise en scène et de production, c’était donc un peu compliqué au point que je dormais chez MadHouse. [Rires]
C’était vraiment mon entrainement !
Interview réalisée par Zébuline et Takato. Un grand merci à Atsuko Ishizuka, son manager M. NAKAMOTO à KIMURA Andy pour la traduction, son agent BOCHEW Emmanuel et PARIS-MANGA d'avoir permis cette interview.
De Tyu, le 02 Décembre 2018 à 05h20
Est que sa annonce une saison 2 pour l'animé du coup ?