Jeux Video Test du jeu Dynasty Warriors 8: Empires
C'est une tradition chez Omega Force depuis le 4ème opus : chaque jeu de la saga Dynasty Warriors voit arriver, quelque temps plus tard, son volet "Empires", plus libre dans le déroulement et un peu plus branché stratégie, où le but n'est plus de suivre l'histoire des 3 Royaumes telles qu'elle est narrée dans l'ouvrage de base, mais de partir soi-même à la conquête de la Chine comme on l'entend. Dynasty Warriors 8 n'a pas dérogé à la règle et a vu arriver, en février 2015 chez nous, Dynasty Warriors 8: Empires.
Malgré une idée de base vraiment séduisante et qui a d'ailleurs permis aux tout premiers volets "Empires" de la saga d'être bien accueillis à leur époque, ce dérivé, au fil de ses nouvelles moutures, a eu tendance à péricliter en peinant cruellement à se renouveler. Jusqu'à l'arrivée en février 2013 de Dynasty Warriors 7: Empires, qui, comme le 7ème opus canonique de DW, a apporté un bon vent de renouveau au point d'en faire sans aucun doute possible l'un des meilleurs jeux de la saga depuis longtemps. Forts de la réussite de DW7: Empires, et dans la foulée de DW8, les développeurs d'Omega Force n'ont donc clairement pas traîné pour amener DW8: Empires... mais ne se sont-ils pas, justement, un peu trop précipités ? C'est la question que l'on peut se poser, tant ce nouveau volet souffre d'une chose : son manque de nouveautés par rapport à son prédécesseur.
En effet, il s'avère que l'essentiel du déroulement de DW8: Empires a des allures de copie quasi conforme de DW7: Empires. Dans le mode Empire, soit le mode principal du jeu, en partant d'un repère historique au choix parmi plusieurs événements (la révolte des Turbans jaunes, la lutte contre Dong Zhuo...) ou d'un contexte défini entièrement par le joueur, on repart en quête de l'unification de la Chine de l'époque des Trois Royaumes territoire après territoire, au fil d'escarmouches et de batailles de conquête.
Les escarmouches sont faites de courtes batailles de différents types, essentiellement utiles pour gagner en compétence, en notoriété et en objets, et pour croiser d'autres officiers. Elles constituent donc une étape importante, surtout en début de partie, quand vous n'êtes encore qu'un officier vagabond ayant besoin de se faire une réputation. Mais bien qu'elle soient primordiales, on peut regretter que ces escarmouches ne bénéficient d'un plus large choix de type de mission, car on voit très très vite revenir les mêmes objectifs. Et les batailles de conquête, elles, arrivent quand vous intégrez un royaume ou que vous en fondez, et elles restent forcément les plus intéressantes. Elles peuvent être offensives (vous tentez de conquérir un territoire ennemi) ou défensives (un ennemi tente de conquérir l'un de vos territoires, et vous devez le défendre), et s'avèrent évidemment autrement plus longues et complexes que les escarmouches. Lors des conquêtes, on retrouve des cartes plus fournies en ennemis, des adversaires mieux répartis, et surtout le système de bases très récurrent dans la série : pour l'emporter plus facilement, envahir les bases de la carte dans le meilleur ordre pourra être crucial, et cela fait partie des principaux éléments stratégiques du jeu. Mais la stratégie est loin de s'arrêter là, car dans les batailles de conquête il est également très utile de se servir des stratagèmes, des cartes qui se débloquent au fil de la progression de votre personnage. Et selon la voie que vous choisissez de suivre avec celui-ci, ces stratagèmes pourront être assez variés. Et si vous êtes haut placé dans la hiérarchie de votre Royaume (bref, si vous en êtes le dirigeant, un préfet, un maréchal ou un stratège), il convient également de savoir donner aux hommes à votre service des ordres minutieux : aller attaquer telle base ou tel adversaire, aller défendre telle base...
En dehors des batailles, les phases stratégiques ont de quoi occuper le joueur assez longuement et pendant pas mal de tours.
Un assez gros travail a été effectué sur tout ce qui tourne autour de votre personnage, que d'emblée vous devez choisir entre les officiers bien connus des Trois Royaumes, ou des avatars de votre création que vous pouvez concevoir dans le menu d'édition. Cette deuxième option est bien sûr la plus sympathique, car il faut bien avouer qu'il est très prenant de partir à la conquête de la Chine avec un personnage qu'on a créé soi-même ! De son nom à sa taille en passant par son sexe, sa corpulence, sa couleur de peau, celle de ses cheveux, la forme des parties de son visage ou ses vêtements, il y a suffisamment d'options pour créer de nombreux personnages qui ne se ressemblent pas, même si le système de modification du physique est loin d'être parmi les plus riches qu'on ait pu voir. Les parties les plus intéressantes restent toutefois l'arme que vous souhaitez attribuer à votre création.
Une fois votre personnage choisi, vous devrez décider d'être d'emblée le dirigeant d'un Royaume, ou tout simplement un officier vagabond qui devra faire ses preuves au fil des batailles et des stratégies qu'il adoptera. En tant que vagabond, une fois votre premier compagnon trouvé, vous pourrez décider de fonder un nouveau royaume en allant conquérir à deux un territoire, si vous n'êtes pas plutôt tenté par offrir vos talents au dirigeant d'un royaume existant, pour monter petit à petit en grade à ses côtés... voire finir par décider de vous rebeller et de le trahir. De ce côté-là aussi, les choix sont relativement nombreux et intéressants.
Mais avant d'en arriver là, il est important de bien utiliser les phases de stratégie ou de repos entre chaque bataille. Et durant ces phases, nombre de choses peuvent être effectuées.
Les éléments politiques permettent d'investir dans la construction, de faire des dons au peuple ou bien vous faire voir, de le taxer en impôts importants au risque de vous attirer ses foudres, de tenter de créer des alliances avec d'autres royaumes... Des choix nombreux et pouvant avoir une grande importance, qui demanderont parfois de bien jauger les choses. Car par exemple, si vous vous montrez trop cruel envers le peuple, cela pourrait se retourner contre vous via des rébellions.
Sur le plan militaire, vous pourrez re-fournir en hommes vos troupes après les batailles, les entraîner...
Les démarches plus personnelles deviennent elles aussi plus intéressantes, avec la possibilité de faire monter en grade vos meilleurs officiers, de les démettre de leurs fonctions, de tenter de recruter des vagabonds, et d'interagir avec eux pour améliorer vos relations. Au bout d'un moment, à force de bien vous entendre avec, vous pourrez même faire de l'un(e) d'eux/d'elles vote compagnon d'armes ou votre époux/épouse.
Et voila pour le plus gros... Et là, vous avez l'impression d'avoir déjà lu la majeure partie de ces lignes ? Hé bien, ce ne serait pas étonnant : elles sont majoritairement basées sur la chronique qui fut faite sur Dynasty Warriors7: Empires, afin de bien vous montrer à quel point ce nouveau volet est semblable à son prédécesseur ! Tout ce qui a été dit ci-dessus est à 100% valable pour les deux jeux, et on atteint là le principal problème de DW8: Empires : les réelles nouveautés sont paresseuses. Bien sûr, on peut noter l'apparition des nouveaux éléments de combat apparus dans Dynasty Warriors 8 comme le système terre/air/homme (pour plus de détails, se référer à la chronique de DW8), la petite refonte des stratagèmes (ils sont moins en vue et un peu plus complexes à utiliser, certains dépendent même de la météo, et leur effet a été revu à la hausse), celle des traits de caractère (désormais ce sont surtout vos actes en campagne qui détermineront quel type de souverain vous serez une fois le territoire unifié, par exemple si vous serez brave, tyrannique, plus posé...)... et, surtout, la possibilité d'avoir avec votre époux(se) un bébé qui, une fois grand, héritera des traits et des compétences de ses parents et s'engagera à son tour au combat. Cette dernière idée est peut-être la nouveauté la plus en vue dans le jeu, et assez un brin stimulante en accentuant le côté dynastique dans le conquête de la Chine ! Mais voila, en dehors de ces quelques points, les nouveautés se limitent à trois fois rien par rapport à DW7: Empires...
Pour résumer, on peut dire que Dynasty Warriors 8: Empires est un jeu assez riche et prenant pour quiconque n'a pas Dynasty Warriors 7: Empires, et à condition de ne pas être allergique aux jeux musou bien sûr. Mais si l'on a déjà joué à DW7: Empires, il y a comme une frustration, tant il n'y a quasiment aucune nouveauté dans ce nouveau volet. En ayant précipité la sortie de cet opus suite au petit regain d'intérêt autour de la saga, Omega Force est retombé dans ses travers... et les développeurs semblent en avoir eu conscience en ne sortant plus de nouveaux jeux Dynasty Warriors jusqu'à ce début d'année 2018, qui vient de voir arriver Dynasty Warriors 9. Espérons donc que cette longue attente a réellement permis à Omega Force de repenser sa saga!
Malgré une idée de base vraiment séduisante et qui a d'ailleurs permis aux tout premiers volets "Empires" de la saga d'être bien accueillis à leur époque, ce dérivé, au fil de ses nouvelles moutures, a eu tendance à péricliter en peinant cruellement à se renouveler. Jusqu'à l'arrivée en février 2013 de Dynasty Warriors 7: Empires, qui, comme le 7ème opus canonique de DW, a apporté un bon vent de renouveau au point d'en faire sans aucun doute possible l'un des meilleurs jeux de la saga depuis longtemps. Forts de la réussite de DW7: Empires, et dans la foulée de DW8, les développeurs d'Omega Force n'ont donc clairement pas traîné pour amener DW8: Empires... mais ne se sont-ils pas, justement, un peu trop précipités ? C'est la question que l'on peut se poser, tant ce nouveau volet souffre d'une chose : son manque de nouveautés par rapport à son prédécesseur.
En effet, il s'avère que l'essentiel du déroulement de DW8: Empires a des allures de copie quasi conforme de DW7: Empires. Dans le mode Empire, soit le mode principal du jeu, en partant d'un repère historique au choix parmi plusieurs événements (la révolte des Turbans jaunes, la lutte contre Dong Zhuo...) ou d'un contexte défini entièrement par le joueur, on repart en quête de l'unification de la Chine de l'époque des Trois Royaumes territoire après territoire, au fil d'escarmouches et de batailles de conquête.
Les escarmouches sont faites de courtes batailles de différents types, essentiellement utiles pour gagner en compétence, en notoriété et en objets, et pour croiser d'autres officiers. Elles constituent donc une étape importante, surtout en début de partie, quand vous n'êtes encore qu'un officier vagabond ayant besoin de se faire une réputation. Mais bien qu'elle soient primordiales, on peut regretter que ces escarmouches ne bénéficient d'un plus large choix de type de mission, car on voit très très vite revenir les mêmes objectifs. Et les batailles de conquête, elles, arrivent quand vous intégrez un royaume ou que vous en fondez, et elles restent forcément les plus intéressantes. Elles peuvent être offensives (vous tentez de conquérir un territoire ennemi) ou défensives (un ennemi tente de conquérir l'un de vos territoires, et vous devez le défendre), et s'avèrent évidemment autrement plus longues et complexes que les escarmouches. Lors des conquêtes, on retrouve des cartes plus fournies en ennemis, des adversaires mieux répartis, et surtout le système de bases très récurrent dans la série : pour l'emporter plus facilement, envahir les bases de la carte dans le meilleur ordre pourra être crucial, et cela fait partie des principaux éléments stratégiques du jeu. Mais la stratégie est loin de s'arrêter là, car dans les batailles de conquête il est également très utile de se servir des stratagèmes, des cartes qui se débloquent au fil de la progression de votre personnage. Et selon la voie que vous choisissez de suivre avec celui-ci, ces stratagèmes pourront être assez variés. Et si vous êtes haut placé dans la hiérarchie de votre Royaume (bref, si vous en êtes le dirigeant, un préfet, un maréchal ou un stratège), il convient également de savoir donner aux hommes à votre service des ordres minutieux : aller attaquer telle base ou tel adversaire, aller défendre telle base...
En dehors des batailles, les phases stratégiques ont de quoi occuper le joueur assez longuement et pendant pas mal de tours.
Un assez gros travail a été effectué sur tout ce qui tourne autour de votre personnage, que d'emblée vous devez choisir entre les officiers bien connus des Trois Royaumes, ou des avatars de votre création que vous pouvez concevoir dans le menu d'édition. Cette deuxième option est bien sûr la plus sympathique, car il faut bien avouer qu'il est très prenant de partir à la conquête de la Chine avec un personnage qu'on a créé soi-même ! De son nom à sa taille en passant par son sexe, sa corpulence, sa couleur de peau, celle de ses cheveux, la forme des parties de son visage ou ses vêtements, il y a suffisamment d'options pour créer de nombreux personnages qui ne se ressemblent pas, même si le système de modification du physique est loin d'être parmi les plus riches qu'on ait pu voir. Les parties les plus intéressantes restent toutefois l'arme que vous souhaitez attribuer à votre création.
Une fois votre personnage choisi, vous devrez décider d'être d'emblée le dirigeant d'un Royaume, ou tout simplement un officier vagabond qui devra faire ses preuves au fil des batailles et des stratégies qu'il adoptera. En tant que vagabond, une fois votre premier compagnon trouvé, vous pourrez décider de fonder un nouveau royaume en allant conquérir à deux un territoire, si vous n'êtes pas plutôt tenté par offrir vos talents au dirigeant d'un royaume existant, pour monter petit à petit en grade à ses côtés... voire finir par décider de vous rebeller et de le trahir. De ce côté-là aussi, les choix sont relativement nombreux et intéressants.
Mais avant d'en arriver là, il est important de bien utiliser les phases de stratégie ou de repos entre chaque bataille. Et durant ces phases, nombre de choses peuvent être effectuées.
Les éléments politiques permettent d'investir dans la construction, de faire des dons au peuple ou bien vous faire voir, de le taxer en impôts importants au risque de vous attirer ses foudres, de tenter de créer des alliances avec d'autres royaumes... Des choix nombreux et pouvant avoir une grande importance, qui demanderont parfois de bien jauger les choses. Car par exemple, si vous vous montrez trop cruel envers le peuple, cela pourrait se retourner contre vous via des rébellions.
Sur le plan militaire, vous pourrez re-fournir en hommes vos troupes après les batailles, les entraîner...
Les démarches plus personnelles deviennent elles aussi plus intéressantes, avec la possibilité de faire monter en grade vos meilleurs officiers, de les démettre de leurs fonctions, de tenter de recruter des vagabonds, et d'interagir avec eux pour améliorer vos relations. Au bout d'un moment, à force de bien vous entendre avec, vous pourrez même faire de l'un(e) d'eux/d'elles vote compagnon d'armes ou votre époux/épouse.
Et voila pour le plus gros... Et là, vous avez l'impression d'avoir déjà lu la majeure partie de ces lignes ? Hé bien, ce ne serait pas étonnant : elles sont majoritairement basées sur la chronique qui fut faite sur Dynasty Warriors7: Empires, afin de bien vous montrer à quel point ce nouveau volet est semblable à son prédécesseur ! Tout ce qui a été dit ci-dessus est à 100% valable pour les deux jeux, et on atteint là le principal problème de DW8: Empires : les réelles nouveautés sont paresseuses. Bien sûr, on peut noter l'apparition des nouveaux éléments de combat apparus dans Dynasty Warriors 8 comme le système terre/air/homme (pour plus de détails, se référer à la chronique de DW8), la petite refonte des stratagèmes (ils sont moins en vue et un peu plus complexes à utiliser, certains dépendent même de la météo, et leur effet a été revu à la hausse), celle des traits de caractère (désormais ce sont surtout vos actes en campagne qui détermineront quel type de souverain vous serez une fois le territoire unifié, par exemple si vous serez brave, tyrannique, plus posé...)... et, surtout, la possibilité d'avoir avec votre époux(se) un bébé qui, une fois grand, héritera des traits et des compétences de ses parents et s'engagera à son tour au combat. Cette dernière idée est peut-être la nouveauté la plus en vue dans le jeu, et assez un brin stimulante en accentuant le côté dynastique dans le conquête de la Chine ! Mais voila, en dehors de ces quelques points, les nouveautés se limitent à trois fois rien par rapport à DW7: Empires...
Pour résumer, on peut dire que Dynasty Warriors 8: Empires est un jeu assez riche et prenant pour quiconque n'a pas Dynasty Warriors 7: Empires, et à condition de ne pas être allergique aux jeux musou bien sûr. Mais si l'on a déjà joué à DW7: Empires, il y a comme une frustration, tant il n'y a quasiment aucune nouveauté dans ce nouveau volet. En ayant précipité la sortie de cet opus suite au petit regain d'intérêt autour de la saga, Omega Force est retombé dans ses travers... et les développeurs semblent en avoir eu conscience en ne sortant plus de nouveaux jeux Dynasty Warriors jusqu'à ce début d'année 2018, qui vient de voir arriver Dynasty Warriors 9. Espérons donc que cette longue attente a réellement permis à Omega Force de repenser sa saga!