Manga Chronique série manga - Irrésistible ivresse
Appartenant au catalogue de Taifu, le manga Irrésistible ivresse, est l'un des derniers titres de Kawai Touko à nous être parvenu.
Haruna Mutsuki travaille pour une société proposant différents types d'alcool. Bien que ne pouvant en consommer lui-même, il se donne corps et âme à son travail. Un jour, son chef l'envoie négocier avec le magasin Wakatake dont le patron, un vieux bougon, les chasse à grands coups de pied et de sel. Il fait la connaissance de la petite-fille de ce dernier qui se nomme elle aussi Haruna (mais le prénom) et qui va rapidement se prendre d'affection pour lui. Mais ce qui va surtout intéresser et motiver Mutsuki, c'est son grand frère, Shûshaku.
Véritable coup de foudre, il va alors le poursuivre de ses assiduités bien qu'il le sache hétéro et peu enclin aux histoires d'amour. Kawai Touko est une auteure qu'on a plaisir à lire, au trait vif qui donne un côté un peu rustique à ses dessins. Elle s'est d'ailleurs pleinement investie pour créer cette histoire, parlant de ses pérégrinations pour découvrir les différents types de sake existants. Elle ne s'est pas contentée de prendre cet alcool comme excuse à la rencontre des deux héros, mais bien d'authentifier le contexte. On saisit un peu mieux la passion du grand-père. Une passion qu'il a transmise à ses petits-enfants, Haruna comptant bien reprendre avec l'aide de son frère l'entreprise familiale. C'est un le lien fort qui existe entre eux. Et Mutsuki s'intègre bien vite dedans. Il faut dire qu'il est très volubile et attachant. C'est un personnage qui apporte un grand dynamisme au récit et l'effet est doublé quand il est avec son homonyme féminin.
On a d'ailleurs du mal à imaginer qu'il puisse séduire à un moment ou un autre Shûshaku. Ce dernier est vraiment son opposé, taciturne et ronchon ; il faut dire qu'il a de qui tenir avec son grand-père. On apprend bien vite qu'une histoire passée l'a mené à se refermer davantage sur lui-même au point de repousser toutes marques d'affection. Après, ce qui fait la différence des personnages est aussi le fait que Mutsuki est né aux USA. Et c'est bien connu, les Occidentaux sont beaucoup plus démonstratifs que les Japonais.
Après de là à déterminer si cela est l'avis de l'auteure ou un moteur de l'intrigue, il n'y a qu'un pas. A noter la présence, en plus des habituelles annotations, d'un glossaire dans le troisième volume qui permet d'avoir accès aux informations concernant la fabrication du sake et à la compréhension des discussions que peuvent avoir les protagonistes.
Cette série qui ne comporte que 3 tomes est agréable et rafraîchissante. On a espoir qu'un éditeur relance les titres les plus récents de son auteure.
Véritable coup de foudre, il va alors le poursuivre de ses assiduités bien qu'il le sache hétéro et peu enclin aux histoires d'amour. Kawai Touko est une auteure qu'on a plaisir à lire, au trait vif qui donne un côté un peu rustique à ses dessins. Elle s'est d'ailleurs pleinement investie pour créer cette histoire, parlant de ses pérégrinations pour découvrir les différents types de sake existants. Elle ne s'est pas contentée de prendre cet alcool comme excuse à la rencontre des deux héros, mais bien d'authentifier le contexte. On saisit un peu mieux la passion du grand-père. Une passion qu'il a transmise à ses petits-enfants, Haruna comptant bien reprendre avec l'aide de son frère l'entreprise familiale. C'est un le lien fort qui existe entre eux. Et Mutsuki s'intègre bien vite dedans. Il faut dire qu'il est très volubile et attachant. C'est un personnage qui apporte un grand dynamisme au récit et l'effet est doublé quand il est avec son homonyme féminin.
On a d'ailleurs du mal à imaginer qu'il puisse séduire à un moment ou un autre Shûshaku. Ce dernier est vraiment son opposé, taciturne et ronchon ; il faut dire qu'il a de qui tenir avec son grand-père. On apprend bien vite qu'une histoire passée l'a mené à se refermer davantage sur lui-même au point de repousser toutes marques d'affection. Après, ce qui fait la différence des personnages est aussi le fait que Mutsuki est né aux USA. Et c'est bien connu, les Occidentaux sont beaucoup plus démonstratifs que les Japonais.
Après de là à déterminer si cela est l'avis de l'auteure ou un moteur de l'intrigue, il n'y a qu'un pas. A noter la présence, en plus des habituelles annotations, d'un glossaire dans le troisième volume qui permet d'avoir accès aux informations concernant la fabrication du sake et à la compréhension des discussions que peuvent avoir les protagonistes.
Cette série qui ne comporte que 3 tomes est agréable et rafraîchissante. On a espoir qu'un éditeur relance les titres les plus récents de son auteure.
De yaku [1340 Pts], le 02 Septembre 2017 à 22h25
Chouette petite chronique :) C'est vrai que cette série était bien sympa ^^
Après pour le On a espoir qu'un éditeur relance les titres les plus récents de son auteure.... le problème, c'est qu'apparemment, elle n'a rien fait au Japon depuis Irrésistible Ivresse... Le seul titre qui ne soit pas paru est sa toute première oeuvre, Keijijou na Bokura (et Overdose, mais c'est une série qui a été avortée avant même la parution du premier tome relié)