Ciné-Asie Critique - Volcano High
Voici la critique de Kimi portant sur le film d'action coréen Volcano High, réalisé par Kim Tae-Gyun !
Ah le lycée… Un endroit très important ou se façonne l’avenir de chacun, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. S’il est souvent considéré comme une prison aux yeux des adolescents, les élèves turbulents du Volcano High y ont fait leur terrain de jeu en instaurant au sein de ce dernier une ambiance très chaotique.
Dans la même veine que Volcano High, nous pouvons citer Crows Zero, dirigé par le très versatile Takashi Miike et narrant les péripéties de Genji Takiya dans son ascension pour devenir le numéro un du lycée Suzuran. A l’instar du film du réalisateur japonais, le cinéaste coréen Kim Tae-Gyun insère, dans cet environnement pour le moins tendu, quelques subtilités. Ces dernières sauront-t-elles apporter un petit plus au film?
Kim Kyun-soo, un lycéen très turbulent doté de pouvoirs paranormaux se fait sans cesse renvoyé des établissements scolaires qu’il fréquente. La cause ? Avoir commis un geste déplacé et utilisé ses facultés peu communes à mauvais escient. Il intègre le lycée Volcano High, considéré comme l’un des pires établissements des environs et où l’ambiance est, pour le moins, exécrable et très pesante. Après de nombreux renvois, il semblerait que notre lycéen récidiviste ai enfin compris la leçon. De ce fait, Kim Kyun-soo est bien décidé à se tenir à carreaux et de rester en dehors de tous les règlements de comptes. Malheureusement, son arrivée ne passera pas inaperçue et, devant les provocations répétées de ses camarades, Kyun-soo va perdre son sang froid.
A première vue, le synopsis de Volcano High apparaît comme très simplet, ne bousculant pas les codes du genre : classique mais efficace. Néanmoins, le réalisateur coréen a eu la bonne idée de rajouter un élément qui fera l’objet de toutes les convoitises : un manuscrit sacré. La légende raconte que celui où celle qui serait en possession de ces écrits pourraient acquérir des pouvoirs illimités. Ce petit plus, cependant très basique, permet à Volcano High de se démarquer, suscite un certain intérêt chez le spectateur et l’encourage à poursuivre le visionnage du film. Kim attire, lui aussi un bon nombre de regards indiscrets et est « réclamé » par les petites bandes présentes au sein du lycée voyant en lui un atout pour montrer la supériorité de leur clan.
D’une manière générale, les protagonistes sont dotés d’un charme fou et ont tendance à en faire des tonnes, ce qui renforce cet aspect complètement barré présent tout au long du film. Quelques stéréotypes sont à souligner : le héros, très pataud, tombant sous le charme de la plus belle fille du lycée ou encore le gros caïd frimeur voulant devenir l’élève le plus influent au sein de l’établissement scolaire. Toutefois, les personnages n’en restent pas moins très plaisant et dégagent beaucoup de dynamisme.
Ce tonus se ressent également au niveau de la mise en scène, très tape à l’œil, survoltée et en même temps très épurée. Dès le début du film, Kim Tae-Gyun met les bouchées doubles pour impressionner le spectateur, chaque protagoniste étant passé au peigne fin par le réalisateur, qui se permet de dresser un portrait assez complet de chaque personnage. La photographie et l’esthétisme présents dans le film de Kim Tae-Gyun sont clairement les deux gros points forts du film. Ces deux aspects sont très froids et reflètent cette atmosphère très tendue présente dans ce lycée en surchauffe permanente. Qu’on se le dise, ce parti pris de la part de Kim Tae-Gyun ne plaira pas forcément à tout le monde. Les effets spéciaux sont très réussis (la scène du vestiaire en est le parfait exemple) et apportent un cachet particulier à ce Volcano High. La bande son, quant à elle, est très variée, son intensité et ses mélodies variant en fonction du déroulement de l’histoire.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Volcano High n’est pas uniquement axé sur les combats. Nous pourrions diviser le film en deux parties, distinctes l’une de l’autre. La première s’appuyant davantage sur les relations entre les personnages et présentant l’environnement très disparate dans lequel va évoluer Kim Kyun-soo. C’est, sans aucun doute, la meilleure partie du film : le réalisateur coréen réussit à allier une bonne dose d’action à un humour très truculent et nous offre donc un cocktail détonant. Il coordonne également tout ces éléments afin de nous offrir une seconde section encore meilleure.
En comparaison avec cette première partie très satisfaisante, la seconde fraction de Volcano High s’avère être très décevante. La première raison s’explique au travers des rebondissements scénaristiques et de la facilité de ces derniers. Kim Kyun-soo rencontrera son rival, essuiera une cuisante défaite et préparera son retour. C’est donc une partie très convenue à laquellel nous avons droit mais toujours bourrée d’action et d’humour. Le grand final, s’étalant sur une bonne demi-heure est très bordélique, brouillon et manque beaucoup de surprises. La trame scénaristique partait sur de bonnes bases au début du film, mais se retrouve décousue et confuse, le réalisateur n’expliquant pas le pourquoi du comment et nous livrant le tout à la va vite. Un autre inconvénient, récurrent dans tous les films d'action, n’échappe pas au film de Kim Tae-Gyun. Le héros principal gagne toujours après avoir atrocement souffert durant l’affrontement final. Comme si se prendre un millier de coups dans le corps allait multiplier la force du héros…
Le film de Kim Tae-Gyun possède donc des qualités indéniables mais les quelques points noirs énumérés ci-dessus viennent gâcher le tout. Néanmoins, Volcano High réussit à atteindre son objectif premier : celui de nous divertir. Il en ressort de Volcano High un film sympathique, sans prise de tête et idéal pour une soirée entre amis.
Ah le lycée… Un endroit très important ou se façonne l’avenir de chacun, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. S’il est souvent considéré comme une prison aux yeux des adolescents, les élèves turbulents du Volcano High y ont fait leur terrain de jeu en instaurant au sein de ce dernier une ambiance très chaotique.
Dans la même veine que Volcano High, nous pouvons citer Crows Zero, dirigé par le très versatile Takashi Miike et narrant les péripéties de Genji Takiya dans son ascension pour devenir le numéro un du lycée Suzuran. A l’instar du film du réalisateur japonais, le cinéaste coréen Kim Tae-Gyun insère, dans cet environnement pour le moins tendu, quelques subtilités. Ces dernières sauront-t-elles apporter un petit plus au film?
Kim Kyun-soo, un lycéen très turbulent doté de pouvoirs paranormaux se fait sans cesse renvoyé des établissements scolaires qu’il fréquente. La cause ? Avoir commis un geste déplacé et utilisé ses facultés peu communes à mauvais escient. Il intègre le lycée Volcano High, considéré comme l’un des pires établissements des environs et où l’ambiance est, pour le moins, exécrable et très pesante. Après de nombreux renvois, il semblerait que notre lycéen récidiviste ai enfin compris la leçon. De ce fait, Kim Kyun-soo est bien décidé à se tenir à carreaux et de rester en dehors de tous les règlements de comptes. Malheureusement, son arrivée ne passera pas inaperçue et, devant les provocations répétées de ses camarades, Kyun-soo va perdre son sang froid.
A première vue, le synopsis de Volcano High apparaît comme très simplet, ne bousculant pas les codes du genre : classique mais efficace. Néanmoins, le réalisateur coréen a eu la bonne idée de rajouter un élément qui fera l’objet de toutes les convoitises : un manuscrit sacré. La légende raconte que celui où celle qui serait en possession de ces écrits pourraient acquérir des pouvoirs illimités. Ce petit plus, cependant très basique, permet à Volcano High de se démarquer, suscite un certain intérêt chez le spectateur et l’encourage à poursuivre le visionnage du film. Kim attire, lui aussi un bon nombre de regards indiscrets et est « réclamé » par les petites bandes présentes au sein du lycée voyant en lui un atout pour montrer la supériorité de leur clan.
D’une manière générale, les protagonistes sont dotés d’un charme fou et ont tendance à en faire des tonnes, ce qui renforce cet aspect complètement barré présent tout au long du film. Quelques stéréotypes sont à souligner : le héros, très pataud, tombant sous le charme de la plus belle fille du lycée ou encore le gros caïd frimeur voulant devenir l’élève le plus influent au sein de l’établissement scolaire. Toutefois, les personnages n’en restent pas moins très plaisant et dégagent beaucoup de dynamisme.
Ce tonus se ressent également au niveau de la mise en scène, très tape à l’œil, survoltée et en même temps très épurée. Dès le début du film, Kim Tae-Gyun met les bouchées doubles pour impressionner le spectateur, chaque protagoniste étant passé au peigne fin par le réalisateur, qui se permet de dresser un portrait assez complet de chaque personnage. La photographie et l’esthétisme présents dans le film de Kim Tae-Gyun sont clairement les deux gros points forts du film. Ces deux aspects sont très froids et reflètent cette atmosphère très tendue présente dans ce lycée en surchauffe permanente. Qu’on se le dise, ce parti pris de la part de Kim Tae-Gyun ne plaira pas forcément à tout le monde. Les effets spéciaux sont très réussis (la scène du vestiaire en est le parfait exemple) et apportent un cachet particulier à ce Volcano High. La bande son, quant à elle, est très variée, son intensité et ses mélodies variant en fonction du déroulement de l’histoire.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Volcano High n’est pas uniquement axé sur les combats. Nous pourrions diviser le film en deux parties, distinctes l’une de l’autre. La première s’appuyant davantage sur les relations entre les personnages et présentant l’environnement très disparate dans lequel va évoluer Kim Kyun-soo. C’est, sans aucun doute, la meilleure partie du film : le réalisateur coréen réussit à allier une bonne dose d’action à un humour très truculent et nous offre donc un cocktail détonant. Il coordonne également tout ces éléments afin de nous offrir une seconde section encore meilleure.
En comparaison avec cette première partie très satisfaisante, la seconde fraction de Volcano High s’avère être très décevante. La première raison s’explique au travers des rebondissements scénaristiques et de la facilité de ces derniers. Kim Kyun-soo rencontrera son rival, essuiera une cuisante défaite et préparera son retour. C’est donc une partie très convenue à laquellel nous avons droit mais toujours bourrée d’action et d’humour. Le grand final, s’étalant sur une bonne demi-heure est très bordélique, brouillon et manque beaucoup de surprises. La trame scénaristique partait sur de bonnes bases au début du film, mais se retrouve décousue et confuse, le réalisateur n’expliquant pas le pourquoi du comment et nous livrant le tout à la va vite. Un autre inconvénient, récurrent dans tous les films d'action, n’échappe pas au film de Kim Tae-Gyun. Le héros principal gagne toujours après avoir atrocement souffert durant l’affrontement final. Comme si se prendre un millier de coups dans le corps allait multiplier la force du héros…
Le film de Kim Tae-Gyun possède donc des qualités indéniables mais les quelques points noirs énumérés ci-dessus viennent gâcher le tout. Néanmoins, Volcano High réussit à atteindre son objectif premier : celui de nous divertir. Il en ressort de Volcano High un film sympathique, sans prise de tête et idéal pour une soirée entre amis.
De Kimi [3391 Pts], le 27 Décembre 2012 à 21h24
de choses*
De Kimi [3391 Pts], le 25 Décembre 2012 à 10h00
Bien d'accord avec toi. ^^ Mais à côté de ça il y a un paquet qui ne s'assemblent pas. ;)
De Diaz, le 24 Décembre 2012 à 18h10