Yukimura sensei to Kei-kun - Actualité manga

Yukimura sensei to Kei-kun : Critiques

Yukimura sensei to Kei-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Mai 2017

Critique 2


Avant Given et Links, il y avait Yukimura Sensei to Kei-kun. Paru au Japon en tome relié en janvier 2013 après une prépublication dans le magazine Be x Boy Gold de Libre Shuppan, ce recueil est à la fois le premier titre de Natsuki Kizu paru en France (chez Taifu Comics en juillet 2016), et son premier manga professionnel (avant cela, l'artiste s'était déjà taillé une certaine réputation dans le milieu amateur, avec notamment des doujinshi autour des séries Haikyû!! et Kuroko's Basket). De ce fait, avant d'entamer la lecture, il faut bien avoir conscience qu'on a là une véritable "oeuvre de jeunesse", un coup d'essai, avec tout ce que ça peut impliquer de limites.

Au programme de ce tome assez court de seulement 160 pages, deux histoires de longueurs à peu près égales.
Dans l'une, on découvre Tsukasa Yukimura, un professeur d'université plutôt replié sur lui-même, qui s'attire les faveurs de Kei, l'un de ses étudiants. Kei semble sincèrement attiré par son professeur, au point de ne pouvoir refréner ses sentiments pour lui et d'insister quelque peu dans ses avances. Mais le côté un peu asocial de Yukimura le pousse à le repousser froidement... à moins que cet homme ne soit pas totalement insensible aux approches de son élève ?
Dans l'autre histoire, la mangaka nous plonge aux côtés de deux demi-frères, Aki et Seiji. Bien que dépourvus de liens du sang, ils ont passé toute leur enfance à veiller l'un sur l'autre, au point de voir naître en eux des sentiments dépassant le cadre d'un lien fraternel. Mais au vu de leur situation, ils n'ont jamais pu vraiment se l'avouer...

Les deux récits reposent sur des ficelles très classiques et sur des rebondissements qui le sont tout autant : présence d'un ancien petit copain dans le premier cas, cas de la défunte mère dans l'autre. Et du fait de la brièveté des histoires, il ne faut vraiment pas s'attendre à des développements profonds. Seulement, Natsuki Kizu a déjà pour elle un certain désir d'aborder en finesse ses personnages, leur ressenti et leurs évolutions. Bien sûr, tout est très rapide, mais l'artiste parvient à faire ressortir l'essentiel de ce que peuvent ressentir ses héros, surtout dans la deuxième histoire qui nous fait pas mal suivre les pensées des personnages.

Au niveau des dessins, Kizu a déjà un talent pour dépeindre des personnages aux expressions fines, et s'applique à offrir quelques décors immersifs. Ses trames sont en revanche encore assez grossières et un peu envahissantes parfois, heureusement cela s'affinera beaucoup sur ses titres suivants.

Ce recueil de deux histoires souffre un peu de sa brièveté et d'un fond classique, mais les histoires sont rendues agréables par la narration soignée de l'artiste.
En ce qui concerne l'édition, on regrettera un papier un peu transparent. Le reste est efficace, entre la traduction vivante de Nicolas Pujol, les choix de police et la première page en couleurs.


Critique 1


Tuskasa Yukimara est un jeune professeur à l’université. Mystérieux et ténébreux, il attire certains regards de la part de ses élèves et en particulier celui de Kei. Kei vient régulièrement voir son professeur pour passer le plus de temps avec lui, car il a été complètement envoûté par son charme. Malgré que Tsukasa n’arrête pas de repousser les avances de son élève, il ne peut s’empêcher d’être à force troublé. Mais l’ex de Tsukasa est toujours dans les parages, ne serait-il pas un frein à une nouvelle relation ?

Les éditions Taïfu nous font découvrir un nouvel auteur, Natsuki Kizu. L’auteur a un style graphique se rapprochant de celui de Kano Miyamoto, auteure de « Vanilla Star ».  Les personnages ont des visages assez fins et androgynes. Les trames de fond sont également utilisées et l’auteur fait également des efforts pour établir des décors.

Ce titre est composé de deux histoires distinctes. La première est en lien avec le titre. Tsukasa, jeune professeur, n’arrive pas à refuser les différentes intrusions de son élève Kei. Ce dernier tente de passer le plus de temps possible auprès de celui pour qui il a des sentiments, dans l’objectif de le séduire même si la barrière professeur/élève existe.  L’auteur nous charme avec des personnages qui deviennent vite attendrissants. Même si Tsukasa semble froid et distant, il brule en lui des sentiments de plus en plus forts envers Kei. Quant à Kei, son caractère vif et démonstratif en fait un personnage vite adorable. Les sentiments sont rapidement clairement établis et nous nous délectons de voir l’évolution sentimentale entre ce professeur et cet élève.
La deuxième histoire concerne l’amour entre deux demi-frères, Aki et Seiji.  Aki est le fils issu de la liaison qu’a eu son père avec une autre femme. Quant à Seiji, il n’est autre que le fils de la femme avec qui le père de Seiji a décidé de refaire sa vie. Toute leur enfance ils ont passé leur temps à veiller l’un sur l’autre et des sentiments autres qu’on a entre frères ont émergé. L’histoire est du « déjà vu », mais les sentiments sont nobles. L’auteur s’attache sur la reconquête de deux jeunes hommes. Leur amour ne s’est jamais éteint l’un envers l’autre, mais ils devront affronter la particularité de la situation.

« Yukimura Sensei to Kei Kun » est un titre qui se lit très rapidement du fait de la faible épaisseur du titre. Nous restons frustrés que l’auteur n’ait pas plus développé son histoire principale. Malgré tout, ce titre nous fait passer un moment agréable à la lecture.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

11.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs