The Story of Never Ending Unhappiness : Critiques

Lors d’une soirée avec des amis, Udô se retrouve nez à nez avec Kiyotake, un ancien camarade de classe. Or, ni l’un ni l’autre ne souhaitaient se croiser depuis ce qui s’était passé il y a huit ans en arrière. En effet, quand ils étaient au collège, ils appartenaient à la même équipe de basket. Un jour Kiyotake s’est mis à sortir avec le manager de leur club, une belle et jolie jeune fille. Par jalousie, Udô à l’époque lui pique sa copine. De cette trahison, Kiyotake en avait beaucoup souffert. Finalement, par culpabilité, Udô décida de quitter non seulement la fille qu’il avait réussir à conquérir, mais également le club de basket et le lycée pour ne plus croiser Kiyotake. Leur chemin vient à nouveau se croiser huit ans plus tard, est ce que l’heure de la réconciliation a sonné ?

Au départ, «The story of never ending unhappiness »  commence de manière assez classique où deux beaux jeunes hommes, Udô et Kiyotake se retrouvent par hasard alors qu’ils ont eu énormément de différents par le passé. Nous pensons naïvement que l’auteur continuera dans cette lancée et qu’elle développera leur relation pour faire naître une réconciliation et par la suite des sentiments. En effet,  n’oublions pas que nous sommes dans un yaoi ! Mais même pas le premier chapitre terminé que nous allons tomber sur un viol ! Les faits : Kiyotake complètement ivre se fait raccompagner par Udô, et ne pouvant refréner ses désirs ardents de l’avoir retrouvé, décide de lui faire une fellation puis de carrément se faire prendre par un Kiyotake complètement bourré et amorphe. Ensuite nous avons le droit au schéma glauque où Kiyotake apprend qu’il s’est fait violer. Mais Udô justifie son acte par le fait qu’il a toujours été amoureux de lui... Allez, ce n’est pas grave ! Pourquoi ne pas aimer en retour Udô ? Quoi on parle encore d’un viol là ? Une lecture vraiment lamentable où le viol est complètement instrumentalisé pour amener de l’amour alors que c’est un acte ignoble.

L’auteur par contre a un réel bon coup de crayon. Elle nous offre des personnages particulièrement beaux et longilignes. Plus nous avançons dans notre lecture plus nous voyons l’auteur maîtriser de mieux en mieux les trames de fond. L’édition est quant à elle de bonne qualité.

« The story of never ending unhappiness »  est très décevant par son scénario gâchant tout le potentiel graphique de l’auteur. Le viol n’y avait pas sa place et a terni finalement une histoire qui aurait pu nous émouvoir. Un titre à oublier au plus vite.