Jojo's bizarre adventure - Saison 1 - Phantom Blood Vol.5 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Saison 1 - Phantom Blood Vol.5 - Manga

Jojo's bizarre adventure - Saison 1 - Phantom Blood Vol.5 : Critiques La dernière Onde !

Jojo no Kimyou na Buken

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Novembre 2014

Jonathan contre Dio… L’heure du combat final a sonné. Alors que de grands maîtres de l’Onde semblent impuissants contre celui qui s’est élevé au-delà du stade d’humain, le dernier des Joestar utilise l’héritage de ses anciens compagnons pour mettre un terme à ce combat qui décidera de l’avenir du monde.


Après seulement cinq tomes, voilà que la première partie de Jojo’s Bizarre Adventure arrive déjà à sa conclusion. Et si on pouvait redouter une fin un peu abrupte pour ce premier cycle, Hirohiko Araki nous livre un climax qui nous frémir de la première à la dernière page.


De manière logique, le tome s’ouvre directement sur la dernière lutte épique entre une brochette de personnages et Dio Brando, le vampire paré à régner sur toute l’humanité. Les zombies, toujours aussi affreux soient-ils, occupent alors une place bien plus réduite et Araki se détache du cadre de l’horreur pour entrer dans une phase purement nekketsu, où les héros repoussent leurs limites grâce aux dons de leurs camarades tombés au combat. Ce combat est ainsi celui de Jonathan Joestar, premier héros de la série dont la noblesse s’oppose avec brio à l’esprit égocentrique et despotique de Dio, le tout aboutissant à une lutte classique dans sa forme, mais riche en symboles, mettant un point final au premier périple de la saga Jojo… ou presque.


Araki voulait sûrement se montrer surprenant en apportant quelques rebondissements à ce qui aurait pu constituer l’épilogue de cet acte et bien que certains évènements sont prévisibles à des kilomètres, tant les indices distillés ci et là sont nombreux, les pirouettes scénaristiques du mangaka font leur effet et l’ultime duel de cette saison est aussi ingénieux qu’osé. Dans cette dernière phase, Jojo représente tout ce qu’il sera sur le long terme, à savoir un titre où les affrontements sont très tactiques et où le héros, présenté face à une situation désespérée, doit faire avec les moyens du bord pour triompher. On retrouve donc cette dimension stratégique dans les dernières pages de Phantom Blood, mais pas que. Tous les thèmes et symboles de cette première partie sont tirés à leur paroxysme par un mangaka qui n’hésite pas à aller plus loin, que ce soit dans l’ambiance particulièrement poétique de la relation entre Jojo et Erina, ou encore dans la théâtralité du retour d’un important personnage. La rivalité entre Joestar et Dio prend une tout autre ampleur ici : la dernière joute fait la belle part à la noblesse d’esprit qui prend aux tripes. Et si la formule s’avèrera très kitsch en 2014, elle n’en reste pas moins rafraîchissante de par le surjeu des protagonistes.


Ce tome 5 de Phantom Blood est très particulier d’un point de vue éditorial. En effet, le cinquième tome contenait, à l’origine, les premiers chapitres de Battle Tendency, la partie 2 de l’épopée. Dans un désir de rendre pertinent le découpage en saison, Tonkam a retiré les derniers chapitres du volume 5 qui seront naturellement intégrés dans le futur premier volet du second arc. L’idée est cohérente, mais un petit constat dérange : Le prix du tome 1 de Battle Tendency, qui contiendra plus de pages, est augmenté, mais celui de ce tome 5 de Phantom Blood aminci ne change pas. Tonkam prend ainsi le risque de laisser son lecteur quelque peu perplexe, mais il serait dommage que ce détail empêche le lecteur de se plonger dans la suite de la série.


La conclusion de Phantom Blood aurait pu être bâclée, mais il n’en est rien. Celle-ci est belle, poétique, mais aussi tragique. La saga Jojo aurait pu en rester là, mais ce n’est que le premier arc de la série qui est arrivé à son terme. Désormais, rendez-vous en 2015 pour apprécier les péripéties tumultueuses de Joseph Joestar… dans Battle Tendency !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs