Gantz G Vol.1 - Actualité manga
Gantz G Vol.1 - Manga

Gantz G Vol.1 : Critiques

Gantz G

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Septembre 2017

Critique 3


Bien que terminée au Japon et en France depuis 2013, la série Gantz reste, au fil des années et malgré de sérieux coups de moins bien (aaaah, cet arc des vampires calamiteux...), une valeur sûre pour bon nombre de lecteurs amateurs de mangas d'action et d'ambiance sombre et désespérée. Si bien que la saga, loin de s'éteindre à petit feu, bénéficie encore de dérivés sur écran ou sur papier. Gantz:G fait partie de ces spin-off. 


Lancé dans son pays d'origine en 2015 à peu près en même temps que l'annonce de la production du film Gantz:O qu'il a accompagné (et qui est disponible sur Netflix depuis le début d'année), ce bref récit annexe s'est achevé début 2017 après trois volumes. Et si Hiroya Oku supervise le scénario, il laisse la place de dessinateur à un jeune auteur du nom de Keita Iizuka, qui a visiblement débuté sa carrière en 2014 avec la série en deux tomes Blue Gralia (inédite en France).


En France, Delcourt/Tonkam a su profiter de l'arrivée du film Gantz:O pour relancer cette saga qui reste l'un des fers de lance de son catalogue. En plus d'une réédition de la série mère dans un format nommé "perfect", mais qui n'est rien d'autre qu'un format double, l'éditeur nous propose donc de découvrir Gantz:G, dans une édition dont on peut tout de suite dire qu'elle est soignée. Fidèle à la jaquette japonaise et bien inscrite dans l'esprit Gantz, la jaquette française attire facilement l'oeil grâce à son vernis sélectif qui se poursuit sur le dos et en quatrième de couverture. A l'intérieur, le papier est souple et sans transparence, l'impression effectuée en Italie chez Lego est tout à fait correcte, et la traduction assurée par Ilan Brunelli est parfaitement claire.


Tout commence en 2005 par une virée en bus, celle d'une classe d'adolescents, de leur professeur et de leur guide. Pour passer le temps, ça chante, et c'est l'occasion d'entrevoir brièvement qui sont les fortes têtes et qui sont les souffre-douleurs. Mais la dénommée Kei Kurona (clin d'oeil à peine caché à Kei Kurono, le personnage principal de Gantz) a beau sembler avoir son caractère, ça ne l'empêche pas d'être très proche du timide Naiki. Mais l'insouciance générale est de courte durée quand tout le monde est décimé dans un accident. Pourtant, juste après leur "mort", tous se réveillent dans une étrange pièce ressemblant à une salle de classe. S'y trouvent déjà deux garçons, ainsi qu'une étrange sphère noire que ces derniers appellent "Gantz". Cette sphère ne tarde pas à leur confier une mission : éliminer dans un zoo ce qui est a priori une entité extraterrestre accompagnée de nombreux sbires. Sitôt après, voici tout le monde téléporté à l'entrée du zoo, avec juste quelques armes spéciales et quelques combinaisons noires étranges pour s'en sortir...


Chose appréciable : si vous n'avez jamais lu Gantz et que vous envisagez de "tester" la saga via ce spin off beaucoup plus court que la série mère (qui compte quand même 37 volumes...), c'est tout à fait possible : celui-ci, du moins pour le moment, s'avère tout à fait indépendant, et redonne au fil des pages toutes les bases qu'il y a à connaître.


On retrouve donc très vite toutes les spécificités de Gantz via un schéma très simple : tous meurent, puis ressuscitent dans la pièce où se trouve "Gantz" qui les expédie aussitôt en mission avec armes et combinaisons pour éliminer de puissants ennemis aux allures impensables et dont ils ignorent absolument tout. Evidemment, nombre d'entre eux servent de chair à pâté et meurent, cette fois-ci définitivement, que ce soit en étant explosé par les créatures ennemies ou en ayant la tête explosée parce qu'ils sortent de l'espace réservé à la mission. Tandis que celles et ceux parvenant à accomplir la mission se retrouvent à nouveau téléportés dans la pièce de "Gantz", qui, non sans quelques remarques déplacées, attribue à chacun des points selon leur efficacité. Le but : arriver à 100 points, ce qui permet, au choix, soit de ressusciter, soit de faire revenir un mort à la vie. Autant dire qu'à l'issue de ce premier tome, Kei, notre principale héroïne, a déjà un objectif précis.


Aucune surprise, donc : on est dans du Gantz pur jus, on retrouve toutes les bases de la série mère de Hiroya Oku, et il ne reste alors plus, pour Keita Iizuka, de déballer le lot d'action.


Sur ce plan aussi, le dessinateur reste vraiment dans du pur Gantz. D'emblée, en plus de son nom faisant référence à celui du héros de Gantz, on ne peut s'empêcher de voir en Kei Kurona un sosie quasi parfait de Kei Kishimoto, populaire demoiselle de la série mère. Ensuite, l'artiste offre de l'action qui se veut assez furieuse et brutale face à des ennemis qui dégagent globalement une bonne impression de puissance et d'effroi. C'est violent, sanglant, on ressent déjà une forme de désespoir face à ces premiers ennemis où le dessinateur se fait plaisir côté design, en "mutant" diverses espèces d'animaux pour un résultat qui alterne entre le ridicule inquiétant et le gigantisme horrifiant. La froideur typique de Gantz est là, que ce soit dans les designs ou dans les décors, et même si l'on regrettera un peu que lesdits décors, bien qu'omniprésents, soient moins retravaillés que dans la série mère (parfois, on a vraiment trop l'impression de n'avoir affaire qu'à de simples photos). Et pour bien porter la grandeur de l'action, Iizuka emploie essentiellement de grandes cases, des pleines pages ou des doubles-pages efficaces, même si cela rend le volume très, très rapide à lire.


Restent pourtant deux gros problèmes dans cette lecture assez prenante.


Tout d'abord, les personnages paraissent parfois assez idiots, que ce soit dans leur manière d'essayer de combattre, ou au début quand ils viennent d'être téléportés devant le zoo : avant que la mort ne commence à frapper, personne ne panique, personne ne s'interroge vraiment sur ce qui se passe et sur comment ils se sont retrouvés téléportés là...


Ensuite, le deuxième problème vient encore des personnages : à force d'offrir de l'action quasiment non-stop, le récit oublie en route de s'intéresser à ces visages, ou en tout cas à ceux qui survivent, ce qui du coup ne les rend pas franchement intéressants. Hormis Kei et Naiki, aucun n'a droit au moindre semblant de focus, et même pour ces deux-là c'est très sommaire.


Dans l'ensemble, Gantz:G fait bien le job côté action, mais pèche du côté de ses personnages et d'une intrigue qui n'ira pas très loin (celle-ci tient sur trois fois rien une fois arrivé au bout du volume, et l'oeuvre ne faisant que trois tomes il ne faudra sans doute rien attendre de plus). Sympathique à lire pour retrouver un petit peu du Gantz, ou pour s'essayer à la saga en commençant par une série courte.


Critique 2


Et c'est reparti pour un tour de piste! 


S'étant terminé il y a maintenant quatre ans au Japon et un peu moins en ce qui nous concerne en France, après de multiples adaptations (animés, films...), accompagnées d'une nouvelle édition de la première série, voilà qu'arrive un spin off de ce jeu violent, mais tellement grisant! 


Et pour l'occasion l'auteur original, Hiroya Oku n'est plus seul aux manettes, s'il supervise le scénario, le dessin est laissé à Keita Iizuka, un auteur dont on ne sait rien, mais qui fait parfaitement illusion quant à la comparaison avec son aîné! 


Ne comptant actuellement que trois tomes au Japon, difficile de dire s'il faut s'attendre à une série longue comme l'originale (qui compte 37 volumes) ou si ce ne sera qu'une courte parenthèse...bien qu'on puisse penser, au vu de ce premier tome, que nous allons sans doute partir pour une longue et violente virée! 


Des dizaines de lycéens et quelques professeurs sont à bord d'un bus pour un départ en voyage scolaire. Tout le monde passe un bon moment avec un karaoke...mais soudain le bus fait des embardées...le chauffeur a succombé au volant! Le temps que les passagers réagissent, le bus chute d'un pont! Aucun survivant! 


Mais pourtant ils vont tous se retrouver dans une salle renfermant une sphère noire... La stupéfaction est totale, et l'incompréhension ne fera que grandir lorsque deux jeunes hommes déjà présents leur annoncent qu'ils vont participer à une chasse aux aliens et qu'ils doivent revêtir des combinaisons sous peine de tous mourir... Rares sont ceux qui les écoutent! 


La téléportation commence et tous se retrouvent dans un zoo où d'étranges animaux viennent à leur rencontre...et le massacre débute... Seuls Kei et Naiki semblent s'en sortir... 


C'est en lisant ce premier opus du spin off qu'on se rend compte que Gantz nous avait grandement manqué! Si la série d'origine possédait des défauts, qu'elle s'est avérée assez inégale, en termes d'originalité et d'immersion, on avait rarement vu ça! 


C'est donc avec un grand plaisir qu'on découvre ce spin off et avec une grande satisfaction qu'on retrouve l'ambiance de "Gantz"! 


Pourtant au départ on peut se montrer sceptiques, on a presque le sentiment que bien que le titre ait ouvert la voie à de nombreux suiveurs, c'est au tour de Gantz de copier les titres plus récents: une classe entière participe à un jeu macabre (King's Game), cette même classe est opposée à des "animaux" très malsains (Awaken)...mais très vite tout ceci est gommé par la marque "Gantz"! 


Pourquoi introduire une classe entière pour cette première chasse? Uniquement pour avoir encore plus de cibles à éliminer...et à ce niveau les deux auteurs se font plaisir! On plonge de suite dans du gore avec des têtes qui éclatent, des yeux pendants, des membres arrachés... De quoi satisfaire les amateurs du genre! 


Mais ce qui nous permet de dire qu'on retrouve vraiment l'esprit Gantz c'est le fait que les auteurs nous présentent des personnages un peu charismatiques, sortant du lot, qu'ils les mettent en avant pour mieux les massacrer quelques pages plus tard! Personne n'est à l'abri dans ce jeu! 


Partant du principe que c'est un spin off de Gantz, et qu'accessoirement le titre connaisse un véritable succès, une grande renommée au Japon, les auteurs ne prennent pas la peine d'expliquer quoi que ce soit! On part du principe que les lecteurs connaissent déjà tout ça: les téléportations, les armes, les combinaisons, les primes, les règles du jeu... 


Il y a bien deux joueurs expérimentés qui décident d'aider (mais sans trop se forcer) quelques nouveaux venus, avant de prendre sous leurs ailes les rares survivants (ceux ayant réussi le "test") qui apportent quelques éléments de réponses, mais c'est très succinct, et à la limite ce n'est pas ce qu'on attend ici! 


Si cette entrée en matière rapide et radicale satisfera les anciens lecteurs, il est possible que cela perturbe les nouveaux venus, qui auraient pu être en droit d'attendre que "Gantz G" soit une porte d'entrée pour les retardataires dans cet univers. Peut être que petit à petit tout sera à nouveau expliqué, mais il faut reconnaître que pour quelqu'un qui n'a pas lu la première série, ce premier opus du spin off doit se montrer assez perturbant...mais après tout c'était déjà le cas de la première série...donc bienvenue au club! 


Quelques interrogations restent à la fin de cette lecture: comment relier ces événements à ceux de la première série? Est-ce que Kei, la belle jeune fille qu'on rencontre ici est liée à la Kei Kishimoto qu'on connait? On aurait tendance à dire qu'elles se ressemblent, mais avec le changement de dessinateur, difficile de se prononcer! D'autant qu'un des deux joueurs expérimentés pourrait très bien lui aussi ressembler à Kei Kurono...voire à Nishi...) 


Il faudra attendre la suite, et les identités de ces personnages pour en savoir plus. 


Mine de rien cette petite inconnue apporte un peu plus d’intérêt à ce premier opus! 


Du côté des éléments n'apportant rien, mais qui deviennent "obligatoires" dans la plupart des mangas du genre, il faut noter que les personnages féminins ont tendance à nous montrer leurs culottes un peu facilement... Ce n'est pas méchant en soi, mais à part pour exciter le lectorat adolescent, on se passerait bien de ce fan service inutile (pathétique?). 


Comme précisé auparavant, au niveau du trait, c'est assez bluffant de constater la ressemblance entre celui de Iizuka et de Oku sur la première série! On replonge donc d'autant plus facilement dans cet univers! 


Ce premier tome de ce spin off s'avère totalement satisfaisant pour ceux connaissant le titre, c'est un véritable plaisir de replonger dans une nouvelle chasse! 


Pour le moment, on retrouve les mêmes points forts et les mêmes points faibles qu'à l'origine, donc il n'y a pas à réfléchir, si vous avez aimé ou ne serait-ce que si vous avez été intrigué par Gantz premier du nom, il faut poursuivre l'aventure avec Gantz G! 


Et pour les autres, je ne peux que vous conseiller de rattraper votre retard avant de vous intéresser à ce titre...mais il faudra y venir ensuite! 


Critique 1


La saga Gantz jouit d’un certain succès, que ce soit au Japon ou en France. Après le diptyque de films live, le manga de Hiroya Oku est revenu en 2015 avec un spin off en trois tomes : Gantz G. Comme souvent dans ce genre de dérivés, on laisse la place à un nouveau dessinateur. C’est donc Keita Iizuka, un auteur à la carrière plutôt courte pour le moment et que nous découvrons en France, endosse le rôle d’artiste graphique de cette nouvelle série. Bien sûr, Gantz étant un peu le bébé de Hiroya Oku, le mangaka d’origine n’est pas bien loin, et dirige le scénario global de cette trilogie.


Adolescente comme une autre, Kei embarque avec ses camarades pour un voyage scolaire. Au cours du trajet, en car, le chauffeur décède brutalement, expédiant le véhicule et l’ensemble des passagers dans un fleuve, donc vers une mort certaine. Pourtant, tous se réveillent dans une pièce étrange, en compagnie de deux nouveaux individus pas plus inquiétés de la situation que ça. Face à eux : Gantz, une étrange sphère noire qui ordonne à la joyeuse troupe de partir en chasse d’une proie précise, avec leur liberté en récompense. Pourtant, peu d’entre eux vont prendre les propos de la sphère au sérieux…


Avec Gantz G, nous voilà repartis dans une nouvelle aventure proposant de nouveaux personnages, mais un contexte loin d’être dépaysante. A l’instar de la série de Hiroya Oku, ce premier tome démarre par le décès d’une flopée de jeunes gens, individus qui se retrouveront mêlés aux missions de la sphère Gantz. Evidemment, certains d’entre eux seront voués à mourir, plutôt rapidement même tant le drapeau de la mort flotte au-dessus d’eux dès les premières cases du volume, tandis que d’autres montreront un brin d’héroïsme et chercheront à se sortir de cette macabre situation au plus vite.


Clairement, ceux qui ont lu ne seraient-ce que les premiers tomes de la série initiale ne seront pas dépaysés par les débuts de ce spin-off qui suivent le même schéma, à savoir une mort brutale de personnages clefs puis une téléportation dans l’univers bourrin de Gantz. Rien de surprenant à ce niveau-là, et ceux qui ont lu quelques œuvres de survival moderne seront encore moins surpris par la formule proposée ici, à mi-chemin entre le titre de Hiroya Oku et un Battle Royal like. Il faut dire que la formule de Gantz se prête plutôt bien au genre, car étant elle-même un survival dans un univers de science-fiction, proposer quelques mécaniques plus traditionnelles du genre pouvait sembler logique pour créer un spin off accessible… mais du coup peu surprenant. Ainsi, les éléments classiques du survival lycéen sont bien là : on retrouve ceux qu’on voit mourir à des kilomètres, des personnages aux characters souvent clichés et peu ambigus, et les autres, aux psychologies plus piquées, qui sont vouées à avoir un rôle, ne serait-ce dans ce premier tome.


Il semble alors que tout ait été fait pour faire de Gantz G un titre anecdotique, mais qui peut permettre à de nouveaux lecteurs, plus jeunes peut-être, de se lancer dans cette saga, puisque ces deniers reconnaitront sans mal des codes auxquels ils sont affiliés avec tous les titres du genre qui inondent le marché. Pour les autres, l’expérience les mènera en terrain connu, et ce parce que ces débuts sont assez similaires à ceux de Gantz, le plaisir de découverte et l’originalité des personnages en moins. Reste que plusieurs éléments intriguent aisément et pique notre curiosité quant à la suite : l’héroïne s’appelle aussi Kei et ressemble énormément à son homonyme dans la série principale, et les enjeux fixés donnent envie de savoir ce qui arrivera à ces quelques survivants de cette classe lycéenne.


L’esthétique de ce premier tome rappelle aussi sans mal la série de Hiroya Oku, sur bien des points. A commencer par l’univers SF, ses tenues en latex et son armement lourd offert aux participants du « jeu », ou encore ces aliens aux designs hybrides, parfois loufoques, ce qui est diablement efficace dans une série aussi bourrine. On notera aussi que le style de Keita Iizuka est très calqué sur celui de Oku aux débuts de la série. Certes, quelques différences de traits permettent bien de différencier les deux mangakas, mais le tout reste ancré dans l’univers graphique de la série, sans qu’on ait l’impression d’être passé à une autre série. A souligner aussi que Keita est Iizuka est plus frileux à l’idée d’apporter de l’érotisme dans ce spin off, car si l’essentiel du casting est constitué de jolies jeunes filles aux courbes intéressantes, il ne va jamais dans l’excès.


Côté traduction et adaptation, le travail d’Ilan Brunelli s’avère efficace, notamment dans la manière de présenter le parler de personnages aux caractères bien distincts, ce qui aide à leur donner une personnalité. Quant à l’édition, Delcourt / Tonkam livre une copie tout à fait convenable, que ce soit sur la qualité du papier ou de la réalisation globale de l’ouvrage, sachant que tout a été fait pour que ce premier tome puisse rejoindre les volumes de son prédécesseur sur les étagères.


Alors, ce premier tome de Gantz G n’a pas le charme des débuts de la série originale, ce qui ne l’empêche pas d’être un divertissement correct pour autant. Bien qu’utilisant certains codes usés jusqu’à la moelle dans l’action et le rebondissement, retrouver l’univers de Gantz reste plaisant, et le divertissement demeure aussi bourrin qu’efficace jusqu’à la fin. Le titre étant court, on le suivra jusqu’au bout avec un certain plaisir, tout en espérant que celui-ci ne soit pas expédié dans sa finalité.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

13 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs