Food wars Vol.17 - Actualité manga
Food wars Vol.17 - Manga

Food wars Vol.17 : Critiques

Shokugeki no Sôma

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Mai 2017

Azami Nakiri, le père d’Erina, est revenu à l’académie Totsuki pour mettre en place des réformes drastiques, qui chamboulent totalement l’équilibre de l’établissement. Erina, en plus de voir le retour de mauvais souvenir, est privée de toute liberté… jusqu’à ce qu’Alice décide de la sortir de ce mauvais pas. Rien n’est pourtant gagné puisque la première des réformes est d’organiser la suppression de tous les clubs d’activité, par tous les moyens possibles. D’abord chargé par le grand-père d’Erina de sauver cette dernière, Soma entre en scène pour empêcher la fermeture du dortoir de l’Etoile Polaire…

Le nouvel arc de Food Wars s’avère différent des précédents, car plus dramatique et transcrivant de nouveaux codes du récit d’action dans un contexte culinaire. Ainsi, l’intrigue place Azami Nakiri en tant que grand dictateur qui souhaite une gastronomie dédiée à l’élite, un mégalo dans toute sa splendeur qui fait forcément sourire par l’absurdité de ses ambitions, ce qui reste aussi dans le style nekketsu de l’œuvre, à prendre au second degré.

Mais là où les auteurs faisaient souvent ressentir leur absence de sérieux sur certains arcs, celui-ci est très différent par sa portée dramatique. Entre une Erina captive et la fermeture imminente du dortoir de l’Etoile Polaire, la série place des enjeux plus sérieux que précédemment, ce qui permet alors de renouveler la série et son style. Mais en parallèle, ces éléments sont traités de manière très classique quand ils ne dénaturent pas ce que la série a minutieusement mis en place depuis le début. La première déception vient d’Erina, personnage au fort tempérament qui se rapprochait de Soma malgré elle, la demoiselle se trouvant ici à jouer les demoiselles en détresse et intégrer le cercle de l’Etoile Polaire de manière très soudaine. En soi, accélérer le développement du personnage n’est pas un mal, mais pour le coup, Erina perd de son charisme.

Néanmoins, toute cette conspiration menée par Azami a le mérite d’apporter un tome rythmé où il est difficile de s’ennuyer tant les enjeux sont forts. La deuxième partie du tome va justement piquer notre intérêt par un duel attendu depuis un long moment déjà, opposant Soma à un adversaire on ne peut plus caricatural, renouant avec le second degré de l’œuvre malgré quelques ficelles grotesques. Reste que le tout a le mérite de nous questionner sur la manière dont Soma sortira victorieux (ou non ?) du duel, aussi la lecture fonctionne à sa manière.

Oui, Food Wars cherche, plus que jamais, à jouer dans la cour des nekketsu où règnent complots divers et demoiselles à secourir. On est alors partagés par cette dimension fortement appuyée du genre et amusante, car transposée dans le monde culinaire des auteurs, et la sensation que ces derniers se prennent quand même bien au sérieux… Reste que le tout est divertissant, les enjeux sont présents et les personnages évoluent, bien que de manières très surfaites… On reste quand même très curieux de voir le dénouement de cet arc, et les répercussions qu’il aura sur la suite de la série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs