Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.1 - Actualité manga
Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.1 - Manga

Dance in the Vampire Bund - Scarlet order Vol.1 : Critiques

Dance in the vampire bund Scarlett order

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Décembre 2014

Après une saison 1 réussie, le spin-off Dive in the Vampire Bund et la série Sledge Hammer faisant le pont entre les saisons 1 et 2 de la saga, l'aventure Dance in the Vampire Bund se poursuit chez Tonkam avec l'arrivée de ladite 2ème saison, Scarlet Order.


Autant répondre tout de suite à la question que certains se poseront peut-être : mieux vaut connaître au moins la saison 1 avant de lire Scarlet Order.


Sledge Hammer est également conseillé pour mieux cerner certaines ficelles, et Dive est quant à lui dispensable. Cette deuxième saison peut être quand même comprise seule dans ses grandes lignes (du moins, sur le seul tome 1), mais si vous ne connaissez pas la première série, vous passerez à côté d'énormément d'éléments plus ou moins importants, allant du passé du Bund à celui des héros, en passant par leurs relations passées et présentes et des références parfois directes à la saison 1. Bref, la lecture de la saison 1 est vivement conseillée.


Scarlet Order nous propulse quelques années après la première saison, plus précisément en 2020, à l'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo où Mina Tepes, Princesse du peuple vampire, est conviée pour un discours. Mais alors qu'elle prononce celui-ci, des terroristes font irruption dans le stade et n'hésitent pas à prendre tous les humains présents pour la toucher directement. Qui sont-ils, et comment la princesse s'en sortira-t-elle ?


Ce petit rebondissement de départ, assez classique, est surtout un bon moyen de reposer les nouvelles bases de l'oeuvre. Nous voici donc en 2020. Les vampires logent dans le Bund depuis quelques années, et sont désormais mieux acceptés par le peuple japonais, même si des craintes sont toujours là. Seulement, la situation au niveau international est bien plus délicate : de nombreux pays, et notamment L'Europe influencée par les Etats-Unis conservateurs, n'acceptent toujours pas la cohabitation humains/vampires au Japon, pour différentes raisons clairement présentées, dont le fanatisme religieux de groupuscules ne pouvant tolérer une "race" allant à l'encontre de leurs croyances. Dans ce contexte, pour beaucoup de pays qui sont allés jusqu'à boycotter les Jeux Olympiques, le Japon est devenu une sorte de "vilain petit canard" à éviter ou à contrer, un petit eu comme le fut l'URSS à l'époque du communisme.


Ce sont à ces nouvelles menaces que Mina, Akira et les autres vont devoir se confronter. Face à la tension internationale et aux attaques directes de groupuscules menaçant de réveiller les anciennes craintes des tokyoïtes envers les vampires, Mina aura encore fort à faire pour protéger et faire accepter les siens. Pour cela, elle pourra évidemment compter sur des soutiens : des ministres acceptant de la soutenir parce que ça sert avant tout leurs intérêts personnels, mais aussi des diplomates plus dignes de confiance, à commencer par Reiko Gotô, restée la ministre déléguée au Bund. Sans oublier les nombreux visages de la première saison, qui reviennent plus mûrs de quelques années, comme Yuki ou Minmei !


Mais parallèlement à tout cela, c'est un autre mystère qui attend Mina et les autres. D'étranges cadavres sont découverts à divers endroits du monde. Sous terre est retrouvé un temple similaire à celui de la saison 1 en Amérique du Sud. Et Mina finit par retrouver indemnes des amis sans-dents qui avaient été ensevelis quelques années auparavant, et qui affirment qu'ils ont survécu tout ce temps sans manger grâce à l'aide d'un homme énigmatique se faisant appeler Saburo... Qui est-il ? Quels rapports ont tous ces événements entre eux ? Quel est leur lien avec les vampires ? Autant d'interrogations qui sont habilement soulevées.


Visuellement, on reste sur les acquis de la saison 1, avec ce que ça implique de qualités et de défauts. La couverture hideuse ne ment pas, on reste sur un travail visuel qui ne plaira pas à tout le monde, d'autant que l'aspect un peu sulfureux est toujours là (Mina qui se retrouve déjà en string au bout de dix pages, voilà voilà). Pourtant, les cases ne sont jamais vides, leur aspect assez fourni contribue toujours à rendre très bonne l'immersion et l'ambiance générale, et le contexte global offrent toujours autant de richesse à l'histoire, qui sait être réellement passionnante.


En somme, l'entrée en matière est très bonne. Du côté de l'édition, Tonkam nous offre un papier de bonne qualité et une traduction assez claire, malgré quelques couacs trahissant une assez mauvaise relecture. Par contre, dommage que le logo soit totalement différent de la première saison (le nom "Dance in the Vampire Bund" n'est même pas sur la tranche...), ce qui est peu harmonieux sur les étagères !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction