Cyborg kuro-chan Vol.5 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Novembre 2009

Une fois n’est pas coutume, les aventures de Kurochan et de sa clique de fous furieux prend de l’ampleur, avec une histoire complète s’étalant sur l’intégralité du tome, à l’exception de son premier chapitre consacré à Noel (enfin, en théorie…). Naoki Yokouchi saura-t-il sortir de la redondance de son récit et nous proposer quelque chose de correct à se mettre sous la dent ?

Suite à une énième explosion provoquée par nos débiles compères, voici toute la bande propulsée dans un monde parallèle, à l’aspect chaotique ! En effet, ce nouvel univers est entièrement recouvert par une mer de sable, sur laquelle voguent de nombreux vaisseaux flottants. Kurochan et ses amis se retrouvent alors en plein conflit entre deux clans ennemis pour la conquête de cet univers, et la recherche de Taboo, dernier havre de paix en ces lieux.
Ainsi, cette histoire longue est surtout un prétexte pour voir de nouvelles fusillades et explosions dignes de cartoon, dans la joie et la bonne humeur. Mais le cachet d’un scénario un peu plus sérieux qu’à l’accoutumé ne vient pas plomber les choses, bien au contraire !

Certains nouveaux personnages issus de la population locale paraissent rapidement attachant, comme Byce le chasseur de primes ou Sisca. Mais pour le reste, on suit sans vraiment trop comprendre ce qu’il se passe. Il faut dire que dès le départ, les héros sont éparpillés, se croisent, se retrouvent, se séparent… et on a du mal à comprendre qui est où et comment il est arrivé là. Mais bon, on se doute que de toute façon, tout va péter au final, et donc l’attention n’y est plus vraiment !

Au final, ce cinquième opus de Kurochan se lit assez indépendamment du reste, et présente une alternative assez intéressante, mais si la forme change, le fond reste toujours lui plus ou moins le même. De l’action non-stop, de la grande pétarade et un humour résolument débile. Les références nippones sont (logiquement) moins nombreuses, mais notons que malgré cela, Pika nous gratifie d’un lexique en début de tome. Une initiative louable, s’il ne s’agissait pas de celui du tome précédent !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction