Cyborg kuro-chan Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Septembre 2009

Un démon parasite qui sauve la pagaille, le sauvetage d’un lion, une invasion de souris robots dans la ville… une fois de plus, Cyborg Kurochan mise sur le grand n’importe quoi général, du moment que cela finisse en explosions en séries et en destructions urbaines… la recette est toujours la même, et l’indigestion n’est plus très loin ! Sans compter que l’auteur se permet, entre deux immeubles en ruines, de raconter des histoires censées être émouvantes… du coup on ne sait plus à quel degré prendre le récit, est-ce une parodie du genre ou est-ce qu’il veut prendre une tournure plus dramatique de temps à autre ? Ce qui est sur, c’est que l’on est de plus en plus perplexe à chaque fois…

Pourtant, deux nouveaux personnages sortiront du lot dans cette pagaille générale. Tout d’abord, Matatabi, l’ancien rival de Kurochan à l’époque où il n’était pas encore cybernétisé. Une occasion de revenir peut-être un jour sur leur passé commun... Ensuite, la très sympathique et enjouée Nanachan, robot féminin créée à partir d’une lampe de chevet, viendra apporter un peu d’amour dans ce monde de brutes. Même si le tout reste dans le fond très cliché, les deux derniers chapitres qui leurs sont respectivement consacrés sortent un peu du lot.

Si les références culturelles sont moins présentes dans ce quatrième volume, il est à noter que la traduction pâtit d’une certaine faiblesse en ce qui concerne certains jeux de mots, laissés quasiment tels quels… De plus, c’est paradoxalement quand une référence est vraiment explicite que le sens est vraiment modifié ! Prenons par exemple un des méchants qui se déguise en une célèbre souris jaune électrique, et le « tu ne vas pas tirer sur Pikachu, hein ? » d’origine devient « tu ne vas pas tirer sur ta fiancée, hein ? »… un problème de droit, peut-être ?

Ce tome continue ainsi sur la droite lignée des précédents, mais les nouvelles têtes présentées pourraient bien redynamiser la série ! C’est tout le mal qu’on lui souhaite !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction