Citrus Vol.1 - Actualité manga
Citrus Vol.1 - Manga

Citrus Vol.1 : Critiques

citrus

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Avril 2016

Critique 1


Alors qu’on pouvait penser que Taifu avait mis de côté sa collection Yuri, l’éditeur nous prouve le contraire en publiant Citrus, titre signé Saburouta qui compte actuellement quatre volumes au Japon sachant que la série est toujours en cours. L’auteure, spécialisée dans la romance d’une manière générale, signe en France sa première série et par le biais de cette introduction, on découvre avec plaisir un Yuri au fort potentiel narratif.

Yuzu cherche à vivre pleinement sa jeunesse, mais n’a jamais connu l’amour. Pire encore, voilà qu’à cause du nouveau mariage de sa mère, elle est contrainte d’intégrer un établissement pour filles ! Yuzu va avoir bien du mal avec son nouvel environnement et ça n’ira pas en s’arrangeant lorsqu’elle fait la connaissance de Mei, la sévère présidente du conseil des élèves qui est aussi sa nouvelle sœur. Le tempérament de cette dernière va nettement s’opposer à celui de Yuzu et son comportement ambigu va chambouler notre héroïne… Comment réagir ? Est-ce normal de s’embrasser sans sentiments ?

Avec Citrus, Taifu revient aux bases de son catalogue Yuri et a cherché à proposer une romance homosexuelle entre femmes qui ne repose pas essentiellement sur le sexe. Au contraire, celui-ci est entièrement absent de ce premier tome et hormis quelques baisers entre filles (et pas seulement), les lecteurs les plus coquins n’y trouveront certainement pas leur compte. Qu’à cela ne tienne, ce que le début de l’histoire de Yuzu et Mei a à nous raconter ne manque pas de captiver, Citrus prenant son temps pour développer une histoire qui a de quoi tenir sur plusieurs volumes encore.

La série joue, comme beaucoup d’autres, sur l’opposition entre ses deux héroïnes, Yuzu et Mei. La première est dynamique, mais terre à terre, ne voit les signes d’affection que comme des représentations de l’amour tandis que Mei a une psychologie moins perceptible, agissant de manière souvent obscure et ne laissant jamais transparaître ses véritables émotions, se contentant d’afficher en permanence un regard détaché. On ne peut pas dire qu’un amour entre ces deux « sœurs », unies uniquement par le mariage de leurs parents, soit déjà de mise puisque le propos premier de ce tome est d’aborder les premières interactions entre les deux personnages. Clairement, le lecteur se projette davantage en Yuzu qui est une figure beaucoup plus crédible, attendant alors que la glace se brise entre elle et Mei. Forcément, la relation va évoluer au fil du volume, mais force est de constater que Saburouta prend son temps pour faire aller ses deux héroïnes de l’avant. Avant de parler d’histoire d’amour, c’est surtout la manière dont les deux vont se rapprocher qui est intéressante, et ce bien qu’on ressente un peu trop cette relation naissance entre sœurs, Yuzu souhaitant clairement agir pour Mei tout le long des événements du volume, ce qui pourrait alors rendre la suite de la série plus dérangeante.

Saburouta pose pourtant vite la limite dans cette relation entre sœurs qui n’est clairement qu’une façade : Les deux protagonistes n’ont rien en commun et n’ont pas partagé assez de temps ensemble pour avoir noué un véritable contexte familial, leurs interactions s’assimilent alors davantage à celles de deux camarades, et la relation amoureuse est loin d’être impossible ni même dérangeante, mais s’il y a évidemment une certaine volonté de la part de l’auteure de jouer avec un fantasme sur le simple fait d’unir deux personnages qui portent le titre officiel de « sœurs ». Mais ceci est davantage une spéculation et ce qui importe est de savoir comment le binôme sera développé sur les prochains opus.

Le message du titre est intéressant, car a tendance à pointer du doigt ce que des amourettes érotiques auraient tendance à faire trop facilement. Avec ce premier tome, l’idée est que l’amour est un sentiment défini par des actes et les exécuter dans un autre contexte n’aurait pas de sens, raisons pour lesquelles Yuzu se retrouve fortement perturbée tandis que Mei reste indifférente. L’évolution des personnages confirmera alors le propos de l’auteure qui demande développement.

Graphiquement, Citrus s’en sort haut la main grâce au style de Saburouta d’une grande précision, l’auteure proposant des planches bien construites et des personnages beaux et détaillés. La narration elle-même est très dynamique et si le récit a tendance à passer du coq à l’âne, le découpage lui est intelligemment fait et montre bien que la mangaka a fait ses preuves sur d’autres titres avant de s’attaquer à Citrus.

L’édition de Taifu est d’excellente facture puisqu’aucun reproche n’est à faire à la traduction tandis que le livre bénéficie de pages couleur et d’une très bonne qualité d’impression. Pour le retour de la collection Yuri, l’éditeur a fait les choses en grand.

Captivant par son ambiance et l’opposition entre ses deux héroïnes et abordant en parallèle des sujets concrets, ce premier tome de Citrus constitue une excellente amorce pour la série de Saburouta. Désormais, c’est sur le développement des deux héroïnes que le tout se jouera, mais on en attend beaucoup de l’œuvre dans sa globalité.



Critique 2


Yuzu est une jeune demoiselle pleine d’énergie et d’enthousiasme qui a, en apparence, tout ce qu’elle désire avoir. Cependant, en réalité, il lui manque une chose pourtant essentielle : tomber amoureuse. En outre, suite au remariage de sa mère, elle se voit également contrainte non seulement de faire avec une nouvelle famille, mais elle se retrouve également dans un nouveau lycée particulièrement strict et, surtout, réservé aux filles ! Il en faut toutefois davantage pour décourager Yuzu qui fait face aux premières sanctions et remarques quant à sa coupe de cheveux, son maquillage, son portable… En fait, face à peu près tout ce qu’il est possible de sanctionner jusqu’à ce qu’elle tombe par hasard sur un professeur en train d’embrasser une autre adolescente qui n’est autre que la présidente des élèves. Présidente des élèves, certes, mais aussi, et surtout, comme Yuzu ne tardera pas à le découvrir, sa nouvelle sœur !

Les nouveautés yuri s’avèrent plutôt rares, pour ne pas dire quasi-inexistantes dans nos contrées. Aussi, l’annonce de l’arrivée de Citrus, précédée d’une jolie réputation, avait de quoi remonter quelque peu le moral des amateurs et amatrices du genre ! Il aura cependant fallu attendre de longs mois avant de pouvoir enfin tenir ce premier opus entre nos mains, mais c’est désormais chose faite ! Tient-il pour autant son rang de nouveau porte-étendard de la collection yuri de Taifu ? La réponse ne mettra pas bien longtemps à venir !

Ce qui viendra d’emblée frapper à la lecture des premières pages de Citrus, c’est le caractère surprenant de Yuzu. Contrairement à bon nombre d’héroïnes peu sûres d’elles et ayant une fâcheuse tendance à se montrer particulièrement douées lorsqu’il s’agit de refouler leurs sentiments ou leurs envies, la jeune fille qui nous est ici présentée va complètement à l’encontre de tout cela. Elle déborde d’énergie et ne tergiverse pour ainsi dire jamais. Elle est impulsive, parle parfois avant de réfléchir et n’a peur de rien, tout en étant décidée à s’imposer partout où elle passe. Tout cela ne se fait évidemment pas sans casser quelques œufs au passage, mais il en faut plus que cela pour décourager Yuzu. Cette dernière s’avère donc diablement surprenante et ne manquera pas de titiller notre intérêt. Un intérêt qui ne fera que grandir en se rendant compte que, malgré ses facéties, la demoiselle ne devient jamais gonflante. Bien au contraire, elle ne fait que se rendre plus amusante et attachante. Pour la servir et la mettre en valeur dans son rôle, Saburouta la place au cœur d’une intrigue qui a juste ce qu’il faut de situations improbables pour ne jamais nous ennuyer et tout ce qu’il faut de probable pour ne pas que l’ensemble vire au ridicule.

L’intrigue, justement, ne sera pas qu’un faire-valoir ne présentant aucun intérêt. Au contraire, la mangaka va rapidement nous démontrer que ses têtes d’affiche ne sont pas juste mignonnes, mais qu’elles ont une histoire et qu’elles sont dans une situation qui n’est pas forcément aussi rose qu’on aurait pu le penser. Pour l’heure, tout cela est encore empreint d’un certain mystère et l’on ne sait pas exactement ce qu’il peut se cacher derrière l’expression fermée de Mei, la présidente, par exemple. Cela dit, la mise en place de tous ces éléments, qu’il s’agisse de la situation familiale compliquée de Yuzu et de Mei ou de la relation entre cette dernière et le professeur, notamment, témoigne d’une volonté de proposer quelque chose d’un minimum fourni. En outre, les quelques personnages plus secondaires qui nous sont plus ou moins brièvement présentés laissent eux aussi entrevoir de bonnes choses. Tout n’est pas encore parfait, tout n’est pas encore développé de manière pleinement aboutie et pertinente, mais, pour l’heure, ce n’est pas le plus important. Et quoi qu’il en soit, cela n’augure, en tout cas, que du bon pour la suite !

Revenons à présent sur l’élément central de ce premier opus, autrement dit les ébauches de la relation entre Yuzu et Mei. Si la première citée a déjà été évoquée, la seconde mérite de l’être tout autant. En effet, si Yuzu évite les clichés du genre, Mei en fait tout autant. Au premier abord, elle apparaît pourtant comme la jeune fille ultra-sérieuse et bien sous tous rapports. Dans les faits, cette impression initiale sera nettement moins évidente. En effet, l’adolescente s’avère bien plus difficile à cerner qu’on aurait pu le croire et ses réactions seront souvent imprévisibles. Tantôt très fermée, tantôt très entreprenante, elle capte de plus en plus notre attention au fil de l’avancée de ce premier tome. En définitive, si l’on pouvait déjà trouver Yuzu réussie, sa partenaire l’est au moins tout autant. Dès lors, difficile de ne pas avoir un petit coup de cœur pour les liens qui commencent à se former entre les deux. Tels des aimants, elles s’attirent et se repoussent, et chacune, à tour de rôle, ne manque pas une occasion de surprendre l’autre. Si l’on en est encore qu’aux prémices de leur relation, les deux jeunes filles donnent néanmoins le ton. Et vu comment c’est parti, on ne peut que saliver en imaginant la suite.

Saliver, c’est également ce que l’on pourra faire en découvrant le trait de Saburouta. La mangaka n’en est ici qu’à sa première œuvre, mais elle possède un style éminemment adéquat à ce genre de récit. Son coup de crayon manque indéniablement d’une régularité exemplaire, mais, une chose est sûre, elle ne se loupe jamais dans les moments importants. A contrario, elle délivre souvent ses meilleures planches dans les scènes clés et parvient constamment à mettre en valeur ce qui doit l’être. Ses deux héroïnes peuvent s’avérer aussi mignonnes que classes, aussi drôles qu’attirantes suivant les situations. L’alchimie qui commence à s’esquisser entre elles est retransmise avec beaucoup d’à-propos au travers des planches. La mise en scène, malgré quelques transitions parfois un peu abruptes, se montre tout à fait convaincante. Les planches sont en tout cas rarement trop chargées et il y a, de temps à autre, une petite impression de crayonné qui se dégage et qui est loin d’être désagréable.

A côté de cela, l’édition de Taifu s’avère tout à fait convaincante. On a droit à quelques pages couleur et l’ensemble a clairement été soigné. Rien de tel pour apprécier d’autant plus la lecture, donc !

Drôle et sexy, parfois touchant, souvent surprenant, ce premier opus de Citrus donne le ton et pose les bases d’une histoire qui se montre aussi originale que prenante. Il y a encore quelques imperfections, on peut peut-être rester un poil sur notre faim à la fin de ce volume où il se passe à la fois beaucoup et peu de choses, mais difficile de ne pas craquer pour Yuzu et Mei. Les deux héroïnes en imposent tout autant l’une que l’autre et sont loin de nous laisser indifférents, tout en ne manquant pas une occasion de se mettre en valeur. Preuve en est la fin de ce premier opus qui a le don de rendre l’attente jusqu’à fin avril d’autant plus compliquée. Mais au-delà de tout ça, Citrus fait surtout, et déjà, honneur de superbe manière au genre !


Critique 3

Un peu en peine de reconnaissance, la collection Yuri de Taifu Comics, comportant pourtant plusieurs titres très intéressants, a enfin fait son retour en janvier 2016 avec le dernier tome d'All we need is love et, surtout, avec l'arrivée d'un nouveau titre, Citrus. Toujours en cours au Japon, cette oeuvre de Saburouta débarque chez nous en étant déjà auréolé d'une réputation flatteuse, et l'éditeur compte donc beaucoup dessus pour relancer un peu sa collection... à juste titre !

Yuzu, lycéenne de son état, est en apparence une adolescente fashion très populaire. Les cheveux teints, les ongles embellis, le maquillage, et les discussions entre copines au sujet des mecs, c'est son quotidien. Mais il y a juste un petit truc qui cloche : elle a beau faire croire auprès de ses amies qu'elle s'y connaît côté relations avec des garçons, en réalité elle n'a jamais eu de copain et n'est encore jamais tombée amoureuse. Mais ce quotidien est voué à changer radicalement le jour où sa mère décide de se remarier. Yuzu doit alors changer de nom de famille et devenir une Aihara... et, surtout, changer de lycée pour intégrer un établissement réservé aux filles. Or son intégration s'annonce délicate, car le lycée en question est très strict, et Yuzu, avec son look un peu débraillé, détonne au point de se faire remarquer dès son arrivée par Mei, présidente du conseil des élèves. La relation entre ces deux filles s'annonce dès lors très tendue... et Yuzu n'est pas au bout de ses surprises en découvrant ensuite que Mei n'est autre que sa nouvelle soeur, en plus d'être la petite-fille du très sévère proviseur du lycée !

Un remariage faisant de deux personnages opposés des soeurs : la recette de base de Citrus reste dans les classiques. Et dès lors, c'est bien ce que va en faire Saburouta qui va offrir tout son charme à l'oeuvre. Car la mangaka a vite fait d'exploiter cette base de départ pour croquer un petit univers prometteur, à commencer par le cadre de l'école que l'on découvre avec immersion en même temps que Yuzu. Confrontée de plein fouet à des règles très strictes auxquelles elle n'a jamais été habituée, Yuzu va connaître les remontrances des unes à commencer par Mei, la crainte de certaines filles qui ont toujours grandi dans cet établissement et voient donc notre héroïne comme une intruse délinquante... Dans ce cadre où elle va forcément avoir du mal à s'immerger, certaines figures se détachent déjà facilement, comme le strict proviseur bien sûr, mais aussi la vice-présidente du conseil des élèves, ou encore Harumi, surnommée Harumin, jolie demoiselle un peu moins coincée que les autres car arrivée dans cet établissement au cours du collège, et qui va dès lors nouer facilement une amitié avec Yuzu, tout comme elle va la mettre au courant de plusieurs choses. Par exemple, le fait que la plupart des lycéennes de l'établissement soient déjà promises au mariage, et que dès lors elles cherchent à s'épanouir avant cela en vivant des relations entre elles.

Nous ne sommes encore qu'aux prémisses de la découverte de cet établissement et de ses occupantes et quelques occupants, mais ce que Saburouta esquisse de ce background s'avère immersif et prometteur, d'autant que la mangaka profite habilement de ce cadre sévère et quasiment exclusivement féminin pour offrir un charme fou à Yuzu, demoiselle qui, tout juste arrivée dans ce lycée, risque fort d'en chambouler un peu la bienséance. Ne se gênant pas pour courir dans les couloirs alors que c'est interdit, à parler un peu fort, voire à répondre au proviseur ou à prendre la parole au micro en public sans qu'on le lui ait demandé, cette adolescente, qui offrait pourtant quelques légères craintes dans les premières pages avec son côté fashion assez faux, devient rapidement un bonheur à suivre tant elle se montre spontanée, naturelle dans ses réaction, et téméraire dans certaines réactions. Autant qu'on meurt d'envie de la voir chambouler un peu se lycée trop bien rangé !

Mais face à Yuzu, il y a une jeune fille qui attire tout autant l'attention du lecteur, si ce n'est plus : Mei, bien sûr. Petite-fille du proviseur, présidente du conseil des élèves, ultra stricte, jamais avare en remontrances, et toujours sérieuse au point d'être quasiment inexpressive, elle apparaît d'abord comme le prototype de la fille neutre et coincée, sans expression. Mais peut-être bien que son apparente dureté cache d'autres choses, que Yuzu va être amenée à découvrir, autant en la surprenant au lycée qu'en vivant avec elle en tant que "soeur" à la maison.
Et découvrir petit à petit qui est réellement l'impassible Mei est sans nul doute l'un des grands points forts du tome, car nous n'en découvrons sur elle jamais plus que ce que remarque Yuzu, et de ce fait nous sommes plongés exactement dans les mêmes interrogations que l'héroïne, pour un rendu très immersif et intrigant. Des larmes qui coulent dans son sommeil, des regards fuyants, renfermés et tristes à l'abord de certains sujets, un rapport à l'amour qui semble quasiment inexistant... Mei intrigue, à nombre de reprises, on devine qu'elle cache en elle plus d'une souffrance, et on a un réel désir de la voir réussir à s'extérioriser... Yuzu sera-t-elle la clé ?

Forcément, dans tout cela, dans l'intérêt de plus en plus fort que Yuzu est amenée à porter à Mei, l'aspect shôjo-ai fait doucement son apparition, et tout est en place pour que cela évolue par la suite. On regrette tout de même une certaine rapidité dans l'évolution du regard que Yuzu porte sur sa "soeur", mais du fait de la spontanéité de celle-ci et du fait qu'elle n'y connaisse encore rien en amour, ce n'est pas non plus très dérangeant.

Le style de Saburouta est on ne peut plus plaisant. Sa narration s'écoule avec beaucoup de limpidité, les décors sont présents quand il le faut pour entretenir l'immersion, et le tout dégage évidemment l'essentiel de son charme de ses principaux personnages féminins. Entre la jolie blonde teinte aux cheveux légèrement ondulés et au visage très expressif, et la belle et élégante brune aux cheveux lisse et au visage froid, la mangaka joue sur des classiques qui collent parfaitement à ses deux héroïnes. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, et pour l'instant deux figures s'y détachent vraiment : la vice-présidente avec ses grosses lunettes cachant un minois que l'on devine mignon, et Harumin, belle jeune fille dont le look, notamment la coupe de cheveux et les yeux malicieux, trouve un bon équilibre entre la sévérité inhérente au lycée et son aspect un peu moins coincé que les autres lycéennes. Dans tous les cas, le trait est fin et précis, et les quelques scènes de "nu" ou de tension sentimentale offrent une léger érotisme très réussi, qui dégage beaucoup de charme en ne montrant rien.

Au bout du compte, Citrus démarre donc sur de très bonnes bases, Saburouta sachant tirer le meilleur d'une base pourtant classique, mais qu'elle sait développer vite et bien. L'édition française bénéficie d'une traduction sans fausse note et d'une bonne qualité d'impression et de papier, en plus de 3 pages couleurs. Rien à reprocher.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

16 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs