Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 13 Janvier 2017
Le jeu du Roi de Carreau approche de sa fin : sur les 5 participants, il n'en reste désormais plus que deux. Face au roi Kuzuryû, ancien membre de la Plage, se dresse un jeune homme brillant d'intelligence que l'on connaît déjà bien : le charismatique Chishiya. Et une nouvelle règle s'ajoute encore au jeu : si un participant choisit 0, tout participant choisissant 100 perd la manche. Alors que Kuzuryû est a trois manches de la défaite, Chishiya, lui, n'a plus qu'une seule chance...
Entre un homme qui ne parvient plus à juger la valeur de la vie, et un autre qui s'en fiche royalement, le duel s'annonçait passionnant... et il ne déçoit aucunement, car comme très souvent Haro Asô tire le meilleur du concept de son jeu et de l'évolution de ses personnages pour véhiculer beaucoup de choses sur les problèmes de notre société. Cela passe en premier lieu par une découverte un peu plus approfondie de Kuzuryû, devenu un roi à Borderland après avoir perdu toutes ses conviction d'avocat dans la réalité. Prônant presque naïvement l'égalité entre toutes les vies, l'homme a dû se confronter aux déviances et inégalités du monde capitaliste où les plus riches et puissants ne cessent de s'en sortir sur le dos des plus démunis. Pas de longueurs, simplement quelques pages impactantes. En face, on ne peut alors qu'être épaté par la tournure de la fin du jeu, où Chishiya adopte une stratégie qui pourrait vite signer sa mort... mais aussi, d'une certaine manière, sauver les croyances et l'humanité de Kuzuryu. Inutile d'en dire plus : sur tous les points, oui, ce jeu du Roi de Carreau fut d'une incroyable intelligence.
Et ce qui se dessine à nouveau à travers ce nouveau jeu, c'est que le monde de Borderland est décidément, peut-être, bien moins terrible que notre monde. La mort a beau être partout, certains personnages y retrouvent leurs convictions, donnent retrouvent le goût de vivre ou prennent consciences de valeurs humaines... Cette impression se confirme encore un peu plus dans la courte partie suivante, nous présentant certains rois et reine de Borderland, avant qu'il n'acquièrent ce statut. Cela confirme certaines hypothèses sur le fonctionnement de ce monde, en plus de permettre de revoir certaines têtes connues et de les travailler encore un peu plus.
Et Alice dans tout ça ? Hé bien, après une longue absence, le revoici enfin sur le devant de la scène dans la dernière partie du volume ! Une partie commençant de la meilleure des manières, sous la forme d'un bilan à la fois poignant et très humain sur tout ce qui est arrivé au jeune homme depuis son arrivée à Borderland, que cela soit tragique ou porteur d'espoir. L'heure est venue pour lui de faire le point sur tous ces événements, de voir qu'une personne compte toujours sur lui... pour enfin trouver la force d'avancer de nouveau ? Là-dessus, la tome se referme sur des retrouvailles très prometteuses (et violentes) entre trois hommes en pleine errance et ayant pris des chemins complètement différents. Si ce 16ème tome est excellent, le prochain s'annonce encore plus intense.
Entre un homme qui ne parvient plus à juger la valeur de la vie, et un autre qui s'en fiche royalement, le duel s'annonçait passionnant... et il ne déçoit aucunement, car comme très souvent Haro Asô tire le meilleur du concept de son jeu et de l'évolution de ses personnages pour véhiculer beaucoup de choses sur les problèmes de notre société. Cela passe en premier lieu par une découverte un peu plus approfondie de Kuzuryû, devenu un roi à Borderland après avoir perdu toutes ses conviction d'avocat dans la réalité. Prônant presque naïvement l'égalité entre toutes les vies, l'homme a dû se confronter aux déviances et inégalités du monde capitaliste où les plus riches et puissants ne cessent de s'en sortir sur le dos des plus démunis. Pas de longueurs, simplement quelques pages impactantes. En face, on ne peut alors qu'être épaté par la tournure de la fin du jeu, où Chishiya adopte une stratégie qui pourrait vite signer sa mort... mais aussi, d'une certaine manière, sauver les croyances et l'humanité de Kuzuryu. Inutile d'en dire plus : sur tous les points, oui, ce jeu du Roi de Carreau fut d'une incroyable intelligence.
Et ce qui se dessine à nouveau à travers ce nouveau jeu, c'est que le monde de Borderland est décidément, peut-être, bien moins terrible que notre monde. La mort a beau être partout, certains personnages y retrouvent leurs convictions, donnent retrouvent le goût de vivre ou prennent consciences de valeurs humaines... Cette impression se confirme encore un peu plus dans la courte partie suivante, nous présentant certains rois et reine de Borderland, avant qu'il n'acquièrent ce statut. Cela confirme certaines hypothèses sur le fonctionnement de ce monde, en plus de permettre de revoir certaines têtes connues et de les travailler encore un peu plus.
Et Alice dans tout ça ? Hé bien, après une longue absence, le revoici enfin sur le devant de la scène dans la dernière partie du volume ! Une partie commençant de la meilleure des manières, sous la forme d'un bilan à la fois poignant et très humain sur tout ce qui est arrivé au jeune homme depuis son arrivée à Borderland, que cela soit tragique ou porteur d'espoir. L'heure est venue pour lui de faire le point sur tous ces événements, de voir qu'une personne compte toujours sur lui... pour enfin trouver la force d'avancer de nouveau ? Là-dessus, la tome se referme sur des retrouvailles très prometteuses (et violentes) entre trois hommes en pleine errance et ayant pris des chemins complètement différents. Si ce 16ème tome est excellent, le prochain s'annonce encore plus intense.
05/07/2017 