A Town where you live Vol.13 - Actualité manga
A Town where you live Vol.13 - Manga

A Town where you live Vol.13 : Critiques

Kimi no Iru Machi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 25 Novembre 2013

Oh ben ça alors ! Après s'être une énième fois fait manipuler, Haruto s'est retrouvé avec Shiori au love hotel, dont il ressort, comme par hasard, pile quand Nanami passe devant. La jeune fille a évidemment vite fait de se faire des films, pour de nouvelles séances de quiproquos qui s'annoncent insupportables. Et pendant ce temps, notre héros, lui, se fait royalement piétiner par une Shiori prodigieusement égoïste, mais dont il choisit malgré tout de conserver le secret, même si c'est voué à le mettre dans la panade. Garçon beaucoup trop gentil ou juste éternelle bonne poire crétine, chacun se fera son avis sur Haruto... s'il le faut encore. Car après plus de 12 tomes, on a largement eu le temps de cerner ce héros incapable d'évoluer.

Reste qu'alors qu'on s'attend à d'interminables égarements superficiels, Kouji Seo choisit de faire tourner le problème du love hotel relativement court, grâce à une Asuka étonnante un plus d'un détour. A plusieurs reprises pas jalouse pour un sou, elle étonne franchement Haruto, mais prouve surtout par là toute la confiance qu'elle porte à son copain. A partir de là, la relation entre les deux amoureux évolue franchement dans le bon sens. Ils restent tous deux assez maladroits, conservent quelques réactions étranges, et l'auteur, pour ne pas changer, a beaucoup trop tendance à user encore et toujours des mêmes ficelles au point d'en rendre certaines hautement prévisibles et totalement insupportables (à l'image de l'éternelle incapacité de ces deux-là à passer à l'acte, toujours dérangés par on ne sait quelle idiotie...). Mais en parallèle, le couple se consolide, Haruto et Asuka passent plus de temps à deux, essaient de bien cerner leur façon d'être pour se faire toujours mieux confiance, ils envisagent de voyager ensemble au point que notre héros prend un job... Globalement, c'est mignon, ce couple gagnant un peu plus en charme, et Asuka restant un personnage décidément attachant. Tout cela alors que, parallèlement...

... oh ben ça alors ! Poussé par Asuka à dépanner un camarade de fac en participant à un gôkon (non, quand on vous dit qu'Asuka n'est pas jalouse...), Haruto y retrouve, comme par hasard, cette chère Yuzuki ! Ce rebondissement peut remporter haut la main la palme du gros hasard le moins crédible de la série (pourtant, la concurrence est rude), d'autant que l'auteur en remet une couche en refaisant se croiser ces deux-là sur le lieu de travail de notre héros (ben oui, le convini où il travaille est forcément à côté de chez Yuzuki, mouimoui). Mais là où l'on attend déjà de nouveaux rebondissements idiots à base de doutes sentimentaux et de quiproquos, l'auteur évite pendant un temps cet écueil, en se contentant de préparer le terrain pour de futurs problèmes.
Et ces problèmes, ils arrivent en fin de tome avec le retour en force d'un personnage qu'on avait préféré oublier : Rin, la petite soeur de Yuzuki. Le temps ayant passé, celle-ci est désormais en terminale et aimerait, comme par hasard (hem), intégrer l'année suivante la même université que notre héros (hemhem). La jeune fille est devenue moins hypocrite, plus posée, plus... ha ha ! Non ! En réalité l'auteur vous a bien eu, c'est toujours une grosse garce (elle a même gardé son tic bien cliché, où elle passe ses doigts sur sa langue dès qu'elle est contente de ses méfaits, youpi). Et puisque Haruto est toujours aussi incapable de réfléchir, il s'apprête à tomber à nouveau dans un bon gros piège bien visible, pour une suite qui s'annonce déjà en chute libre. Espérons qu'on se trompe.

Dans le fond, ce treizième tome n'est pas déplaisant, car il dépeint avec un certain charme la relation entre Haruto et Asuka, malgré des grosses ficelles épuisées jusqu'à la moelle par Kouji Seo (b****l, quand est-ce qu'ils vont enfin b***** ?!). Mais à côté, il y a toujours ces interrogations quant à la capacité de l'auteur à détruire en partie les bons trucs à coups de gros clichés insupportables.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs