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Manga Rencontre avec Izu

Jeudi, 28 Mars 2013 à 17h55

Sorti il y a quelques semaines, le premier volume de Lords of Chaos, édité chez Pika, sonne les retrouvailles de deux auteurs français : le dessinateur Shonen et le scénariste Izu. Nous avons il y a peu rencontré ce dernier, également auteur pour de nombreuses BD sous le pseudonyme d'Irons. D, et qui nous a présenté longuement cette nouvelle série plus que prometteuse...
    
   
Manga-News: Bonjour, pour commencer, pouvez-vous présenter en quelques mots, ainsi que vos activités actuelles ? 
  
Izu: Bonjour, je suis Izu, et je travaille essentiellement comme scénariste de bande-dessinée, en particulier chez Glénat, et évidemment de manga avec Lords of Chaos chez Pika. Je continue de consacrer également du temps aux jeux vidéo, en organisant des compétitions de jeux de combat. J'explore des domaines très variés, et changer de format entre BD et manga me permet de profiter de leur diversité, car ce sont deux genres très différents.

         
     
Comment définissez-vous le manga et ses différences avec la BD, en tant que scénariste français ?
 
Si écrire une BD revient à écrire un film, pour un manga on est plus proche d'une série américaine. La BD impose une longueur et contraint à calculer la manière de poser les évènements sur 46 pages, avec des scènes sur une page ou deux,... cela n'a rien à voir avec le manga où l'on peut s'étaler comme on veut. Shonen aime faire des illustrations sur des pleines pages, chose qui serait inenvisageable en BD !
  
Dans l'Art Invisible, qui est un ouvrage extraordinaire, Scott Mc Cloud définit l'écart entre les deux genres d'un point de vue narratif sur les temps d'ellipse. Pour donner un exemple, si on veut présenter une scène où une femme fait à manger dans sa cuisine : en BD il y aura un plan général de la cuisine avec cette femme au centre en première case, puis éventuellement un zoom vers elle, jusqu'à la voir sortir, le tout sur une seule page; en manga, on peut se permettre de prendre quatre à six  pages sur les 192 à sa disposition, avec plusieurs zooms sur des détails, comme une cocotte qui fume,... ce procédé, qu'on appelle "mise en atmosphère" est récurrent chez Jiro Taniguchi, par exemple. Le fait d'avoir jusqu'à cinq fois plus de pages permet de découper l'action d'autant plus. Un coup sera par exemple détaillé sur plusieurs pleines pages là où en BD, il n'y aurait que le début et la fin sur deux cases. 
  
On dit souvent qu'en BD, les scénaristes s'intéressent moins aux personnages, ce qui est une bêtise à mon avis. C'est clairement une question de temps d'exposition. On connait mieux un Jack Bauer de 24h Chrono avec huit saisons au compteur qu'un John Mc Clane de Die Hard avec cinq films. Dans One Piece, sur soixante tomes, il y a bien plus le temps de rentrer en profondeur dans le caractère de chaque protagonistes qu'une BD sur deux volumes. L'auteur de BD ne s'y intéresse pas moins, il n'a juste pas le luxe du mangaka qui peut se permettre de perdre du temps sur des scènes de vie quotidienne, sur du pur relationnel ou émotionnel. Tous les auteurs rêvent d'avoir une telle étendue pour s'exprimer, sans aspirer pour autant à basculer vers les codes du manga. 
         
           
      
    
Comment est né le projet Lords of Chaos et la collaboration avec Pika ? 
  
A la base, Shonen et moi sortions d'Omega Complex, un manga aux Humanoïdes Associés qui avait été plutôt bien accueilli, ce qui a été une heureuse surprise pour nous. Il a bien marché en terme de ventes, au point d'atteindre le triple des ventes du titre précédent de Shonen, BB Project. Nous avons alors été contacté par Pierre Valls, directeur éditorial de Pika, qui a souhaité travailler avec nous. Nous avions plusieurs idées en tête, mais Pierre souhaitait une histoire se passant à Paris, ou au moins en France, à l'instar des autres titres chez l'éditeur comme Dreamland ou Dys. Nous sommes ensuite partis sur un titre plutôt orienté baston et aventure, en ajoutant un peu de comédie et de romance, soit un mix des titres précédents. Pour résumer, nous souhaitions faire notre Bleach à Paris ! De fil en aiguille, nous avons abouti au résultat actuel. 
        
   
Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce titre ? 
  
Nos premières discussions avec Pierre Valls sur le sujet remontent à Angoulême 2011. Nous nous sommes lancés véritablement sur le titre il y a un an, même si Shonen avait déjà réalisé quelques travaux préparatoires. Mais le second tome nous demandera évidemment moins de temps, vu qu'il n'y aura plus de pré-production à effectuer.
     
     
Vous êtes également le scénariste d'Holy Wars, un titre qui s'est hélas interrompu au bout d'un volume. Au vu des thématiques proches, Lords of Chaos est-il son successeur spirituel ? 
     
Il y a un second volume qui est resté inachevé, faute de temps. Ce n'est pas l'éditeur qui y a mis un frein, mais le dessinateur qui a dû stopper la série pour des raisons personnelles. Il est vrai que j'ai repris la thématique de la kabbale, que j'avais commencé à explorer au sein d'Holy Wars, pour mon univers de base dans Lords of Chaos. C'est un domaine où il y a des choses à raconter, et l'arrêt de la série m'avait quelque peu frustré. Après, l'histoire en elle-même et les pouvoirs utilisés n'ont rien à voir. 
      
   
   
    
Pouvez-vous nous résumer les notions de la kabbale, et ce qui vous a plu dans cet univers ?
    
La kabbale est une mystique juive qui propose une interprétation alternative des textes sacrés, avec une partie de mystique chrétienne pour une sorte de melting pot. Elle repose sur le concept de l'Arbre des Sephiroth, constitué de sphères représentant plusieurs mondes, selon différents niveaux (à la manière des chevaliers d'or de Saint Seiya !). On y retrouve les anges, les archanges, la milice céleste,... Nous, les humains, sommes en bas de l'échelle, sans pouvoir, et les mondes supérieurs nous sont inaccessibles, à moins d'atteindre une certaine spiritualité. Dans le manga, je retranscris ça de manière plus physique, avec des invocations de démons supérieurs. 
  
Dans Lords of Chaos, oui, nous parlons à notre tour d'anges et de démons comme bien d'autres titres, mais nous promettons que les êtres que le lecteur va croiser n'ont rien à voir avec les standards du genre. La créature en couverture du premier volume, par exemple, est bien un ange, loin de l'idée que l'on peut s'en faire ! Shonen a d'ailleurs carte blanche sur le design, et aimerait aller dans une direction à la Berserk. Le tome 2 devrait être encore plus saisissant sur ce point !
    
Les anges ne seront ainsi pas forcément les gentils, et je cherche à interroger notre liberté par rapport aux dogmes de la religion. J'y inclus également des références à des textes ayant vraiment existé, comme le Livre d'Enoch, les manuscrits de la Mer Morte, qui contribuent à une mythologie, textes d'ailleurs non reconnus par l'église catholique. On y parle notamment des Anges qui seraient descendus sur Terre et qui auraient eu des descendants, dont je parle dans la série. Je m'appuie également sur des points historiques avec la fin du Permien et de la disparition des dinosaures, qui aurait pu être provoqué par une puissance supérieure... Ce mélange de sources réalistes me permet d'en tirer cette conclusion purement fictionnelle, et bien évidemment exagéré à l'extrême.
        
      
Vous êtes très bavard sur le sujet ! Avez-vous fait des recherches, où est-ce que cela faisait partie de vos acquis personnels avant de vous lancer sur le projet ?
   
Ce qui est génial dans le travail de scénariste, c'est qu'à partir d'une idée première, on peut partir dans directions très différentes ! Pour Omega Complex par exemple, je me suis renseigné sur une multitude de sujets, d'autant que je n'étais pas du tout spécialiste du domaine : je m'y connais bien plus en religion qu'en physique quantique ! (rires) Mais en partant du sujet de base, je me documente beaucoup, je me confronte à des termes inconnus, je prolonge mes recherches qui m'amènent à d'autres concepts, et ainsi de suite,... et qui consolident l'idée de base.
Dans Lords of Chaos, l'une des thématiques principales est notre rapport à la religion, les différentes visions de la foi,... J'ai commencé par puiser dans de nombreux ouvrages de philosophie, qui m'ont amené à des questions comme le vrai courage, la peur, la liberté,... Cela m'a aidé à apporter un message propre à mon histoire. Il reste ensuite à faire passer ces messages, et c'est là que j'ai étoffé mes connaissances sur la kabbale. L'étude du Livre d'Enoch m'a amené à découvrir des noms d'anges inconnus, orientant mes recherches, m'amenant vers d'autres récits,... Mais l'ultime difficulté consiste à synthétiser tout ça, dans quelque chose de cohérent, et sans céder à la tentation d'essayer de tout mettre. C'est hélas ce que j'ai fait dans Omega Complex
   
Sur ce point, la BD est une école extraordinaire, puisqu'elle oblige à aller vers l'essentiel et à la simplicité. Dans l'adaptation de Devil May Cry, par exemple, il y avait un cahier des charges assez conséquent pour respecter l'univers du jeu vidéo, pour un simple one-shot, ce qui nous a obligé à synthétiser au mieux. C'est assez formateur pour le manga, où la liberté du nombre de pages peut être à double tranchant. Certains diront : "Plus c'est compliqué, mieux c'est", mais le vrai défi est de comprimer le tour au final pour aboutir à un message clair et puissant. Dans un film récent comme Django Unchained, l'histoire de base est limpide, mais le film aborde une multitude de thématiques qu'il est difficile d'unifier en une trame simple. C'est un aboutissement pour moi, et j'espère que j'y serai parvenu avec ce nouveau titre.


                                                     
       
   
De quoi êtes-vous le plus fier dans cette nouvelle série ?
    
Ce que je voulais mettre en avant dans Lords of Chaos, et que je ne retrouve pas forcément dans les shonens classiques, c'était de pouvoir mettre en avant de vraies romances. Dans des titres comme Bleach ou Naruto, les amourettes sont sous-entendues, mais ne vont jamais très loin, pour mettre surtout l'accent sur la baston et l'aventure. 
L'une des séries les plus marquantes de mon adolescence reste Video Girl Ai, et je rêvais de trouver ça dans un manga de baston. Si j'étais encore un ado, je voudrais bien entendu voir de l'action et de l'aventure, mais je souhaiterais également voir des rapports réalistes entre les personnages, qui peuvent s'aimer, se déchirer,... Et je pense que c'est l'une des nos réussites dans la série, même si cet aspect devrait être encore plus développé dans le second tome. Cela rend les personnages plus proches de nous, au-delà des combats et du fantastique, comme si nous y avons intégré une touche de Skins ! Et puis, cela pourra peut-être aussi ouvrir d'avantage le manga au lectorat féminin. 
    
     
    
 
Comment travaillez-vous avec Shonen ? Vous voyez-vous régulièrement ? 
      
Notre manière de collaborer a largement évolué au fil du temps. A l'époque d'Omega Complex, je travaillais avec lui comme avec les autres dessinateurs de BD, en envoyant des storyboards décris à la case près, en précisant les angles de vue, les détails,... d'où l'aspect chargé et très riche en texte de la série. Mais au fil du temps, je me suis rendu compte que Shonen était meilleur lorsqu'il pouvait s'exprimer plus librement, comme dans les derniers tomes de BB Project. En imposant ma vision de la narration, je le brimais et il ne pouvait pas s'épanouir, et nous y perdions en qualité. Les rares passages où je lui laissais carte blanche (notamment les scènes de baston) restaient les meilleurs. 
    
A présent, nous nous faisons confiance mutuellement : j'écris mes chapitres en précisant les scènes et les dialogues, mais je ne précise plus le découpage de l'action. C'est lui qui choisit quel est le meilleur angle et le meilleur découpage pour chaque passage. Sur les premiers chapitres de Lord of Chaos, nous sommes encore partagés entre les deux méthodes de travail, et l'on se rend compte qu'avec la seconde, le récit respire d'avantage. Le second volume ira totalement dans ce sens. J'ai reculé d'un pas pour lui laisser l'entière gestion de la narration, et l'on peut vraiment le définir aujourd'hui comme "co-auteur". C'est le seul avec qui je travaille ainsi ! Mais je sais qu'il ne va jamais se tromper, même s'il présente des choix auxquels je n'aurais jamais pensé. Il m'arrive alors de devoir reformuler le texte pour adhérer à son nouveau découpage, mais Shonen ne me contredit jamais : il me propose une nouvelle vision au travers de ses pages.

    
     
Quel est votre rythme de production ? Combien de temps vous faut-il pour réaliser un chapitre ? 
     
C'est assez particulier... Par exemple, si l'on a quatre mois pour réaliser un album, sur les trois premiers, on se force à la documentation, à écrire et réécrire le "séquencier" (document global sur le déroulement de l'histoire),... On passe ensuite à l'étape où il faut scripter les pages, mais cela ira relativement vite, vu le travail effectué en amont. Un chapitre en lui-même peut se faire ainsi en quinze jours, mais les trois mois précédents sont indispensables. Le plus gros du travail n'est donc pas explicite et n’apparaît même pas sur le storyboard. 
    
    
L'histoire de Lords of Chaos est-elle définie sur le long terme ? Vous laissez-vous des portes ouvertes ?
    
Le premier arc est défini sur quatre tomes. Nous avons ainsi établi le déroulement exact de l'intégralité de ces volumes, ainsi que le climax de la fin de cette première partie. La suite sera signée en fonction de la réception de la série et des ventes, et nous seront évidemment très heureux si l'histoire vient à continuer. Mais si ce n'est pas le cas, ce climax pourra constituer une fin en soi, pour que le lecteur ne soit pas lésé.
     
   
Travaillez-vous sur d'autres projets en parallèle, en manga comme en BD ?
       
En manga, j'ai plusieurs projets en discussion, avec Pika comme avec d'autres éditeurs, dans des sujets très différents. En BD, je travaille sur bien plus de choses, avec Les Explorateurs chez Glénat, Seigneurs de Guerre, des adaptations de jeu comme Devil May Cry ou Lost Planet,... j'ai également d'autres titres en cours d'écriture, notamment une série que je réalise avec mon frère qui travaille dans le milieu de la BD. Si certains projets sont déjà envoyés aux dessinateurs, mon planning reste chargé. Je ne suis pas du genre à me consacrer à une série à la fois, d'autant plus lorsque plusieurs dessinateurs sont en attente de mes scénarios. Je réserve généralement un jour à une série en particulier pour délivrer un chapitre toutes les deux semaines pour chacune, mais au bout d'un moment, il m'arrive que mon cerveau sature ! 
    
Il ne faut pas oublier non plus qu'on peut passer plusieurs mois à écrire et réécrire un scénario, en fonction de nouvelles visions et des discussions éditoriales, afin d'explorer le champ des possibles. La qualité, ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de temps ! Mais quand l'on travaille sur plusieurs séries en parallèle, on est contraint à délaisser certaines choses. Sur certains titres, sans être mécontent du résultat, je reste convaincu qu'avec plus de temps, le résultat aurait été bien meilleur. Mais c'est à mettre en parallèle avec les besoins commerciaux, qui exigent de sortir des titres plus rapidement. Un éditeur ne peut laisser une série sortir tous les deux ans, par exemple. Aussi, il faut faire des choix entre temps, disponibilité et exigence. 
     
     
     
    
Ces contraintes ne sont-elles pas encore plus prononcées pour un manga ?
    
Peut-être, mais c'est surtout les dessinateurs qui sont affectés. Pour ma part, après l'ensemble du travail de pré-production, de recherche et de constitution du scénario, ma tâche est beaucoup plus simplifié. Alors que le dessinateur, lui, est autrement plus occupé. C'est bien Shonen qui fait le plus gros du travail en terme de durée, c'est d'ailleurs pour ça qu'il ne travaille que sur une série à la fois, d'autant qu'il est lui aussi très exigeant sur son travail, bien qu'il dessine relativement vite. Mais le lectorat moyen est plus habitué au rythme de parution des sorties japonaises en bimestriel ou trimestriel, et ne comprend pas forcément le temps de travail que peut prendre une création originale, qui est en réalité identique au Japon.
    
   
Etes-vous déjà allé au Japon pour étudier les méthodes de travail des auteurs japonais ? 
    
J'y vais régulièrement, mais uniquement dans le cadre de mes activités vidéoludiques : je suis allé notamment voir le Tougeki Super Battle Opéra, un très gros tournoi annuel de jeu de baston. J'ai rencontré quelques mangakas, quelques éditeurs, mais jamais au sein de leurs locaux. Après avoir discuté avec eux, comme j'ai pu discuter avec certains auteurs américains d'ailleurs, je reste convaincu que le meilleur endroit pour faire de la BD, c'est la France ! C'est le pays qui assure la meilleure protection des droits d'auteur, la plus grande liberté d'expression, et la meilleure rémunération en proportion des ventes. Sans parler de notre liberté tout court : un auteur français invité sur un salon, il y va sans se poser de questions, alors qu'on connait la complexité de faire venir un auteur japonais en dédicace... Les mangakas sont davantage enfermés dans un cercle industriel de business, hormis bien sur quelques exceptions comme Takehiko Inoue, alors qu'en France nous sommes toujours considérés comme des artistes, et ça change tout !

     
    
Au final, comment préférez-vous qu'on vous appelle par votre vrai nom? Izu ? Irons. D? 
      
Izu reste mon pseudonyme dès qu'il s'agit de manga de baston, ou pour toutes les BD pouvant être affiliées à un univers de jeu vidéo ou de manga. Au lancement d'Omega Complex, cette identité masquée nous a permis de présenter le titre en douce à des sites de scantrad, qui l'ont alors publié en le présentant comme la dernière nouveauté japonaise à la mode. Cela nous a fait une promotion énorme ! Les gens ont fini par l'acheter en disant : "Enfin des auteurs japonais chez les Humanos !" (rires) Nous avons rapidement dissipé le malentendu dès lors qu'il a fallu présenter le titre à la presse, mais ces rumeurs ont bien mis en évidence que pour certains lecteurs, la qualité d'un titre tiendrait de son origine... C'est japonais, donc c'est bien ! (rires)
      
      
Remerciements à G.D "IZU" pour cet entretien.

commentaires

AngelMercury

De AngelMercury [1732 Pts], le 02 Avril 2013 à 10h52

Une interview très intéressante qui nous apprend bien des choses. Et qui m'a également donné envie de lire Lords of Chaos, je me pencherais donc dessus !

morigena

De morigena [1031 Pts], le 31 Mars 2013 à 11h24

Interview  très intéressante !  Merci pour cette interview. Cela m'a donné envie de relire le premier tome de Lord of Chaos d'ailleurs ^^

shinob

De shinob [127 Pts], le 29 Mars 2013 à 08h59

Une interview très instructive, mais ça aurait été encore mieux si shonen avait été là pour nous parler de Lord of Chaos !

Dregastar

De Dregastar [384 Pts], le 29 Mars 2013 à 02h05

Interview où Izu m'a semblé répondre franco sans détours et cela avec générosité. Je souhaite le meilleur possible a Lords of chaos (dont j'ai lu le premier tome d'ailleurs). Merci a "Manga News" pour cette interview fort sympatique et bien menée.
kowazoe

De kowazoe, le 28 Mars 2013 à 22h00

Oui, interview vraiment intéressante, à la base je souhaitais y jeté un coup d'oeil sans prétention mais les questions que vous posez sont pertinentes et engendre des réponses intéressantes ;)

 

Last

De Last, le 28 Mars 2013 à 21h47

Avis perso :

Grand fan de Shonen et de ses desseins... MONSTRUEUX, je retrouve là encore un manga magnifique au niveau graphique. Du côté scénario Izu nous sert là aussi un excellent 1er volume qui sera certainnement suivis par par un autre tout aussi bon.

 

Pour l'article et bien je dirai : très interessant! On apprend bcp sur le développement du manga et sur la façon de travailler d'Izu. Sinon j'avais remarqué personnellement que lorsqu'on laisse Shonen dessiné "à son gré" on vas dire on obtient toujours des illustrations énormissimes, et le faite qu'Izu l'ai remarqué se ressent je trouve.

Bon sinon le mot de la fin... A mes 2 auteurs préférés (le 3eme étant Moriyama Daisuké [World Embryo, Chrno Crusade]) je vous souhaite bon courage et MERCI POUR VOTRE TRAVAIL MAGNIFIQUE!!!

Crocomo

De Crocomo [677 Pts], le 28 Mars 2013 à 20h50

Très instructif, j'aime beaucoup ce genre d'interview, surtout que je m'intéresse de près à Lord of Chaos qui est plutôt magistral, le dessinateur est incroyablement talentueux soit dit en passant

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