Shirayuki aux cheveux rouges - Intégrale Saison 1 - Actualité anime
Shirayuki aux cheveux rouges - Saison 1 - Anime

Shirayuki aux cheveux rouges - Intégrale Saison 1 : Critiques

Critique du dvd : Shirayuki aux cheveux rouges - Intégrale Saison 1

Publiée le Lundi, 05 Mars 2018

Shirayuki aux cheveux rouges est l'adaptation du manga éponyme de Sorata Akiduki. Diffusée par ADN en France, la première saison fut produite en 2015 par Bones


L'histoire nous plonge dans un univers médiéval digne des contes de fées. Shirayuki, dont le nom signifie Blanche-Neige, habite dans un petit village modeste, jusqu'au jour où sa chevelure rouge tape dans l'œil du prince. Ne désirant pas devenir une concubine, la demoiselle décide de quitter le royaume. Dans sa fuite, elle fait la rencontre de Zen, prince du pays voisin.





Voilà une intrigue on ne peut plus classique et que l'on pourrait retrouver dans de nombreuses œuvres. Il faut avouer que ça ne paye pas de mine, mais Bones a fourni un joli travail il faut l'avouer.
Du côté de l'animation, il n'y a rien à redire. Les arrière-plans, agréablement travaillés et très colorés, renforcent le côté conte de l'histoire. Le chara-design des personnages est fidèle au manga d'origine et les doublages sont réussis. Parmi les seiyus notables, nous pouvons souligner la présence de Okamotob Nobuhiko (Rin dans Blue exorcist, Itsuki dans Air gear) qui double Obi. 

Les musiques de l'anime sont cependant de celles que l'on oublie vite. L'opening et l'ending bien qu'agréables à l'oreille spoilent bien trop.





Shirayuki aux cheveux rouges se laisse très facilement regarder, surement grâce à ces qualités. Pourtant, il ne partait pas gagnant. Le manga loin d'être original collectionne aussi de nombreux clichés.
Zen est sans doute celui qui en souffre le plus. Beau, modeste, riche mais aussi bagarreur (pour lui donner un esprit rebelle et aventurier), toutes les qualités possibles sont condensées dans ce personnage, ou du moins suffisamment pour qu'une horde de femelles tombent en pâmoison à son passage.
L'héroïne relève un peu le niveau. Elle n'est pas aussi naïve que l'on pouvait s'y attendre. Tant mieux, on sera moins tenté de l'étrangler ainsi. Quoique, sa voix off qui débite des paroles pseudo-philosophiques peut tout de même donner des envies de meurtre. Malgré tout, le personnage est suffisamment appréciable et débrouillard. Sa profession (pharmacienne) reste aussi suffisamment originale pour intriguer. Cela aurait pu être un simple prétexte pour garder la demoiselle au palais, mais non, son métier est régulièrement au centre du scénario.






L'histoire se focalise sur l'amour naissant entre le prince et notre Blanche-Neige. Pourtant on ne nous transmet pas d'émotions et c'est sans doute ce qui dérange le plus. Les 12 épisodes sont bien lents et très peu d'entre eux donnent l'impression de faire avancer les choses. On nous invente des rebondissements bizarres pour empêcher que tout soit bouclé en vingt minutes. En résumé : ils se rencontrent, 10 épisodes de remplissage puis un « je t'aime ». Comment ça, c'est spoiler ? Dès le premier épisode, c'était cramé !
Il est vrai que c'est souvent le principe des shôjos, mais tout de même. La relation entre Obi et la demoiselle donnent l'impression d'être plus travaillée que sa relation avec Zen. C'est étrange et vraiment dommage, car à aucun moment notre prince n'a à s'inquiéter d'un éventuel concurrent. Que d'ennui de ce côté. Le fait qu'elle choisisse Obi aurait été au final une agréable surprise !





Les autres personnages secondaires ont aussi une part d'importance et ne sont pas là qu'en simples figurants. On ne peut qu'espérer qu'ils seront davantage développés dans la seconde saison. 

En conclusion, Shirayuki aux cheveux rouges et le genre d'histoire dans laquelle on se laisse embarquer dans cette histoire, un peu malgré nous, en espérant voir une évolution. L'anime reste très simpliste, mais sans gros défaut notable et c'est sans doute ce qui charmera de nombreuses amatrices de shôjos à l'eau de rose.
Critique 1 : L'avis du chroniqueur


13 20
Note de la rédaction