Maitre magicien Negima (le) Vol.2 - Actualité anime

Maitre magicien Negima (le) Vol.2 : Critiques

Critique du dvd : Maitre magicien Negima (le) Vol.2

Publiée le Lundi, 24 Mars 2014

La classe de Negi ne cesse de donner du fil à retordre au jeune professeur. Devant cacher son identité de magicien à ses élèves, il ne peut cependant se soustraire à ses pouvoirs lorsque la situation l’exige. Au fil des jours et des aventures, le prof en herbe découvre chacune de ses élèves, chacune ayant un tempérament bien particulier !



Nous voici que le second tiers de la première adaptation animée de Negima, un coffret regroupant les épisodes 10 à 18. Le premier volet, agréable à regarder, ne fut cependant pas à la hauteur de nos attentes. L’intrigue s’attardait sur le côté harem scolaire en mettant de côté tout le sérieux du récit de magicien, ne révélant pas tout le potentiel de Negima. Pour ce second coffret, c’est un peu la même chose… en moins bien.



Ces neuf nouveaux épisodes adaptent plus ou moins les chapitres anecdotiques de la première partie du manga de Ken Akamatsu. Ceux qui ont lu le format papier le savent donc, nous sommes dans de petites histoires indépendantes mettant en avant tout le côté harem de la série, chaque demoiselle craquant littéralement devant le jeune professeur, et ne s’intéressant toujours pas au concept de magie qui fait pourtant la force du manga dans sa globalité.



Ainsi, chaque épisode nous raconte sa petite histoire, très légère à chaque fois, qui a pour vocation de mettre en avant un personnage et présenter plus en profondeur une des élèves de Negi. Le ton est bon enfant, empli d’insouciance, aussi mieux vaut parfois déconnecter son cerveau lorsque l’on regarde ces épisodes. L’intrigue, surtout sur les deux derniers épisodes de ce coffret, appuie un peu plus la dimension romantique de l’œuvre, notamment par le biais de Nodoka, la bibliothécaire tombée sous le charme du jeune magicien. Ainsi, on suit Negima avec un certain plaisir et sans se prendre la tête, l’idéal notamment après une dure journée, mais sans grand sérieux. Surtout lorsque l’on connaît le manga, il est rageant de constater que les scénaristes se sont intéressés à la partie la plus molle du manga alors que dès le tome 4, des évènements bien plus passionnants se mettent en place.



Les personnages occupent une place centrale dans Negima. Une trentaine de demoiselles pour un jeune professeur… Le pari était risqué, et il est toujours difficile de repérer qui est qui dans toute cette assemblée. Pour cela, le récit essaie de développer certaines figures qui, dans le manga, se révèlent majeur par la suite, mais sans grand succès. Les demoiselles sont d’avantage un faire-valoir de l’humour et de la coquinerie et ne sont pas vouées à être développées plus que cela. Certaines bénéficient d’un traitement de faveur, comme Asuna ou Nodoka, mais pour les autres, il est difficile de s’y attacher.



Techniquement, on reste dans la même lignée que les premiers épisodes. Le trait relativement fin du chara-designer et l’abondance de couleurs flashy dénaturent toujours l’œuvre en comparaison du manga de Ken Akamatsu. Néanmoins, cela génère un ton des plus colorés, ce qui convient au parti pris des scénaristes de mettre l’accent sur les chapitres très légers. L’animation est toujours très faible, ce qui ne constitue pas tant que ça un défaut où les scènes d’action sont presque inexistantes. Si on regarde Negima, c’est bien pour sa non prise de tête, son abondance de frasques autour du jeune professeur et ses demoiselles à croquer.



L’édition de Kazé, dans son premier tirage, est d’excellente facture. Le prix élevé pour si peu d’épisodes est compensée par un packaging au lettrage en relief et bénéficiant de dorure à chaud (bien qu’utilisant toujours la même police d’écriture que la saga cinématographique Harry Potter, quelle grossière erreur !), coffret qui accueille en plus des deux disques un petits livret contenant anecdotes, fiches personnages et résumés d’épisodes, mais aussi de nouvelles cartes pactio qui raviront les grands fans du manga. Pour le reste, l’absence de bonus est évident mais l’édition comporte toujours une version originale sous-titrée en plus du doublage français qui a parfois du mal à convaincre, la faute à des comédiennes peu impliquées… du moins, c’est l’impression donnée.



Negima confirme son statut d’anime sans prise de tête, mais s’avère une déception lorsqu’on connaît le potentiel de l’œuvre par le manga ! S’intéressant encore et toujours aux premières histoires anecdotiques, la crainte que cette adaptation n’aille pas plus loin en termes d’intérêt est forte. Le prochain coffret conclura la série, c’est à ce moment que l’intrigue d’un anime se détache du support d’origine. Non fin ou scénario inédit… on reste curieux de voir ce que cette première monture autour du jeune magicien nous proposera, mais on reste sceptiques.
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato

12 20
Note de la rédaction