Maitre magicien Negima (le) Vol.1 - Actualité anime

Maitre magicien Negima (le) Vol.1 : Critiques

Critique du dvd : Maitre magicien Negima (le) Vol.1

Publiée le Lundi, 02 Septembre 2013

Critique 1



Ce premier coffret de la série anime « Le maître magicien Negima! » est composé de neufs épisodes, étalés sur deux DVD. C'est Asuna Kagurazaka qui a le privilège d'orner le recto. Dans le menu principal, on y trouve la fonction « tout lire », qui nous permet de voir tous les épisodes du DVD à la suite; ainsi, les génériques de début et de fin n'apparaissent qu'au début et à la fin. Sur chaque DVD, on trouve les bandes annonces de Gravitation, GTO et Get Backers d'une part, et Enfer et Paradis, Chobits et Genshiken d'autre part. En bonus, un wallpaper est offert. C'est donc en mettant le DVD dans le lecteur de votre ordinateur que vous pourrez capturer ces deux fonds d'écrans. Enfin, un livret explicatif est mis à notre disposition. On y trouve tout d'abord deux pages de présentation de la série anime afin d'introduire l'histoire, une présentation de différents personnages (Negi, Asuna Kagurazaka, Konoe Konoka, Yukihiro Ayaka, Mr Konoe, Miyazaki Nodoka, Takamichi Takahata et Melle Shizuna.) et un résumé de chaque épisode avec des petites illustrations. Les dernières pages de ce livret sont les plus intéressantes. Elles nous dévoilent les différences entre le manga et l'anime, et une présentation de Ken Akamatsu, l'auteur du manga. Cela permet à ceux qui ne connaissent ni l'auteur ni la série manga, de la découvrir succinctement.


Le petit Negi Springfield débute son stage de professeur au collège Mahora afin de devenir un grand maître de magie. Voilà qu'à dix ans, le voilà plongé dans un univers où la magie est considérée comme inexistante. Il ne doit alors pas révéler sa vraie identité, afin de mettre toutes les chances de son côté pour garder sa place d'enseignant, et pouvoir accomplir son rêve. Mais comme tout le monde s'en doute, il est sûr que dès le premier épisode, quelqu'un s'aperçoit de son secret! L'anime met en scène des personnages tous différents, qui ont chacun un caractère bien défini. C'est alors qu'on rencontre des filles ultra timides, d'autres prétentieuses, mignonnes, gamines, ou alors totalement désinvoltes. Le premier DVD, qui réunit les cinq premiers épisodes, nous donne une vision assez drôle de « Negima ». Ici, la magie est davantage présente pour nous amuser, rire des bêtises du petit Negi, que pour mettre à l'épreuve ses pouvoirs.
C'est au cours du deuxième DVD que le danger fait surfasse. Ainsi, prend Asuna comme partenaire. C'est alors que des combats sans merci ont lieu, sérieux, mais rythmés par du fan service et des scènes drôles.



Ce premier grimoire de « Negima » nous plonge dans la magie. Une sorte d'Harry Potter comme aiment à le dire certains, qui se passe au Japon. Mais voilà que le style manga prend le dessus sur la magie. Les petites écolières sont au rendez-vous, leur côté gamin et mignon ressort coûte que coûte, et les petites culottes ne manquent pas!
« Negima » commence sur une bonne note, et les différences entre cet anime et le manga ne font que rafraichir l'image qu'ont les lecteurs. Ainsi, regarder les aventures de Negi et de sa partenaire Asuna n'est pas chose ennuyeuse.


 


Critique 2


Negi Springfield est un jeune magicien de 10 ans. Fils de Thousand Master, l’un des plus grands mages qui soit, il a pour projet de partir sur les traces de son père. Pour finaliser sa formation de magicien, Negi doit devenir le professeur d’une classe de collégiennes japonaises dans l’académie Mahora. C’est rapidement qu’il fait la connaissance d’Asuna Kagurazaka qui va rapidement découvrir le secret du jeune prof…

Negima est la série phare de Ken Akamatsu que l’on connaît aussi pour Love Hina. Le titre a rencontré un certain succès, si bien qu’il a connu plusieurs adaptations animées ainsi qu’une en série drama. « Le maître magicien Negima ! » est la première des adaptations animées réalisée en 2005 par les studios Xebec.



Ceux qui ont lu le manga éponyme, ne serait-ce que ses débuts, seront en terrain connu tant ce premier coffret joue la carte de la fidélité. Les évènements de la première partie du manga prennent vie sans trop se démarquer du support papier, nous constaterons seulement un changement dans l’ordre de certains évènements. Par exemple, l’arc de la bibliothèque enfouie passe à la trappe afin que l’on assiste plus rapidement au passage d’introduction d’Evangeline qui est un évènement majeur des débuts de la série.

Pour ceux qui ne connaissaient en rien l’apprenti magicien, cette série est une alternative correcte pour découvrir l’univers de Ken Akamatsu, de par la fidélité au manga. Les premières aventures narrées ici sont dans le cadre du bon enfant, et les afficionados de Love Hina reconnaitrons sans mal la patte du mangaka. Ce n’est pas anodin si les débuts de la série sont considérés comme un « Harry Potter au pays du manga » tant nous retrouvons des similitudes. L’histoire tourne autour de magicien, et ces premiers épisodes tournent autour du cadre scolaire. Mais hormis ces quelques éléments, la comparaison n’a pas lieu d’être et résulte avant tout de la mauvaise foi des détracteurs.
L’intérêt ici est de connaître les déboires que vivre Negi vis-à-vis de ces élèves, sachant que ces mésaventures se règleront évidemment à l’aide de la magie. La bonne humeur prime, et ceux qui demandent une série pleine de légèreté seront comblés par cette première partie de l’adaptation animée.




Néanmoins, le manga connaît un revirement sérieux dès le troisième tome, et cette évolution est présente sur la fin du coffret qui adapte la bataille face à Evangeline. Dès lors, nous quittons le cadre du harem scolaire pour nous intéresser à l’aspect plus nekketsu de la série. Les concepts de batailles magiques sont développés et les batailles se font bien plus violentes. Des sous intrigues plus sérieuses se mettent en place, donnant lieu à des personnages plus fouillés qu’à l’accoutumée. Pour autant, nous conservons l’humour et la bonne humeur, bien que l’intrigue gagne en sérieux.

Les qualités techniques sont en revanche plus rares sur ces neuf premiers épisodes. D’abord, le chara-design est assez éloigné du trait d’Akamatsu, un premier argument pour les fans du manga qui dénigrent cette adaptation. Aussi, les couleurs s’avèrent bien fades, et l’animation bien faible lorsque surviennent de véritables séquences d’action. La bande originale n’a rien d’innovant mais a le mérite se correspondre à l’ambiance de la série, quelques thèmes de combats s’avèrent même épiques ! Quant aux génériques, ils démontrent très bien le côté harem du titre et correspond moins aux passages plus sérieux. En résumé, les prouesses technique de cet anime sont en demie teinte.



L’édition de Kazé est honorable. Si on peut reprocher à l’éditeur d’avoir vendu à l’époque 9 épisodes pour la modique somme de 50 euros, on ne peut nier la beauté de l’objet qu’est ce premier coffret. Le carton utilisé est solide, et le titre apparaît en relief mêlé à de la dorure à chaud. Le coffret contient un digipack qui accueille les deux galettes ainsi que quelques cartes de pactio, un goodies très sympathique pour les fans et collectionneurs. En revanche, l’utilisation de la police de caractère d’Harry Potter pour le titre de la série est largement discutable et ne fait que renforcer la fausse idée des ressemblances entre les aventures du sorcier à la cicatrice et Negi Springfield.
Les disques disposent bien entendu d’une VOSTFR, mais aussi d’un doublage français pour le moins déconcertant. Non pas que le jeu des comédiens (en majorité des comédiennes !) soit mauvais, les choix d’attributions des voix sont cependant très discutables. Certains personnages en viennent même à nous énerver, Negi le premier. En revanche, Isabelle Volpe accomplot un brillant travail sur Asuna !



En définitive, ce premier coffret brille de sa légèreté et de la fidélité au manga de Ken Akamatsu. Ces premiers épisodes sauront séduire les grands fans du manga éponyme, ou alors ceux qui demandent simplement à voir une comédie légère. En revanche, Negima ! souffre de défauts indéniables gâchant parfois le visionnage. Pour le moment, nous n’avons donc pas affaire à une mauvaise série, mais ces premiers épisodes sont très loin d’être exceptionnels.

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina

14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs