Geneshaft Vol.2 : Critiques

De nombreuses péripéties attendent nos héroïnes dans ce deuxième volume, qui fait avancer les choses de manière considérable lorsqu'on en apprend plus sur le froid et manipulateur Sergei. Sans faire dans l'originalité folle, la série continue d'exploiter au mieux différents thèmes récurrents de la science-fiction, comme celui du voyage dans le temps. Par ailleurs, l'ambiance reste tendue au sein du Bilkis entre les personnages principaux, différents et aux caractères bien trempés, et les rivalités restent bien présentes. Mais lorsqu'il s'agit de faire face aux évènements, l'équipage montre qu'il peut être soudé. Le travail sur les personnages reste donc important, bien que ceux-ci soient assez stéréotypés, et évoluent finalement assez peu pour le moment.

Une nouvelle fois, la réalisation sert fort bien l'ensemble. Les éléments en images de synthèse sont toujours aussi convaincants, et Kazuki Akane continue d'allier un rythme soutenu à des passages plus calmes permettant souvent de se concentrer un peu plus sur les personnages, ou tout simplement d'augmenter la dose de suspense. Un suspense qui apparaît assez insoutenable à la fin du dernier épisode de ce volume, puisqu'une menace de taille apparaît...

Ces quatre nouveaux épisodes confirment que Geneshaft est une série de science-fiction qui, à défaut d'être profondément originale, a été dotée d'un soin très particulier qui la rend prenante et attractive. Il faut bien l'avouer, la série doit beaucoup à sa réalisation, qui a finalement assez peu vieilli, et au travail de Kazuki Akane.

L'édition de Beez sur cette deuxième galette est dans la droite lignée du premier volume: l'image est bonne, le son impeccable, et les menus un peu austères mais simples.
Quant aux bonus, ils restent quasiment inexistants. En plus des fiches personnages figurant déjà sur le volume 1, on notera la présence des génériques sans crédits.