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Punch Up : Critiques

Punch Up

Critique de la série manga

Publiée le Lundi, 21 Août 2017

Issue du temps où Asuka (désormais Kazé Manga et devenu label sous l'éditeur) nous proposait bon nombre de Boys Love, Punch Up est un spin-off en 4 tomes de la série Play Boy Blue, jamais sortie en France.



Elle narre l'histoire de Maki Motoharu, architecte d'une trentaine d'années dont la renommée n'est plus à faire, et adepte de beaux éphèbes. Il lui arrive souvent de traîner sur les chantiers, notamment pour y retrouver Shinobu, un ouvrier avec lequel il a eu une aventure d'un soir et qu'il a du mal à oublier (cf Play Boy Blue). Cependant, ça ne l'empêche pas de papillonner puisque rien n'est possible avec ce dernier. Et alors qu'il se découvre une nouvelle cible, il se prend un coup de poing magistral à sa place par Ouki Kouta. Jeune homme de 19 ans, il n'entre absolument pas dans les critères de Motoharu, ni niveau caractère, moyennement niveau physique. Et pourtant, alors qu'il se propose de le loger en échange de travaux ménagers, cette colocation va faire naître entre les deux hommes une relation qui fera oublier à chacun leurs chagrins d'amour passés.



Bien que de nombreux titres (en majorité BL) de type spin-off arrivent chez nous sans jamais avoir été précédés de la série dont ils sont issus, Punch Up comporte assez d'informations permettant de suivre l'histoire. En effet, Kano Shiuko a fait en sorte que l'on ne soit pas trop désemparé en faisant référence au passé de Shinobu et Motoharu sans que cela empiète totalement sur cette histoire-ci.
On peut donc plonger dedans sans craindre d'être perdu dans les relations des uns et des autres. Il y a même un schéma au début du volume 1.


Le côté décalé de Motoharu qui est un pervers de haut niveau, le genre de caractère que l'on retrouve plus facilement chez le meilleur ami du héros dans un shônen, est une vraie merveille et offre de grands éclats de rire. Il arrive même qu'il ose l'humour quand la situation ne s'y prête pas forcément. Kouta quant à lui est une vraie boule de nerfs qui joue parfois les farouches pour vite venir se blottir contre son chéri, semblant finalement apprécier ses obscénités. Et le fait qu'il a le coup de poing facile est tout aussi amusant. Les amoureux des chats tomberont sous le charme de la chatte de Motoharu nommée Shinobu (tiens donc) au début puis qui devient Minouta à cause de Kouta qui l'avait récupérée dans le premier chapitre. La pauvre fuyait un appartement submergé d'immondices et la famine.



Et évidemment, les amateurs de BL « coquins » trouveront leur compte.


On aurait presque envie que la série s'étoffe d'autres volumes, mais pour cela vous pouvez vous rabattre sur le one-shot Punch Up + Yaizu Brothers (uniquement au Japon), mélangeant deux œuvres de l'auteure. Pour ce qui est de Play Boy Blue, vous pouvez le trouver en édition made in USA.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas

16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs
20/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

15.00,16.00,17.00,17.00

Les critiques des volumes de la série