Autant l'avouer, ce one-shot a été ma première vraie lecture de Leiji Matsumoto, et si je n'ai certes pas été déçue du résultat un ou deux points m'ont tout de même interpellée.
Le début du tome nous invite à faire la connaissance de Savior Serazard et du monde dans lequel elle évolue, où les motos n'ont plus leur place tandis qu'il ne reste que quelques véhicules motorisés majoritairement aux mains d'un gouvernement tyrannique. Peu à peu, on suit la belle héroïne tandis qu'elle apprend l'existence d'une course pouvant permettre de changer la donne, qu'elle découvre une moto en état de concourir ainsi que deux étranges compagnons de route, enfin qu'elle se familiarise (et le lecteur avec, tant le passage s'avère précis) avec le pilotage de son engin.
Arrive la course à proprement parler, road-trip donnant lieu à la traversée de différents modèles de villes plus ou moins dystopiques ainsi qu'à des rencontres avec le tyran Zender et ses sbires robotiques. Bien que ce personnage de dictateur et la nécessité de l'éliminer servent de fil rouge, j'ai trouvé que les différents épisodes formant ce passage pouvaient presque s'envisager comme un recueil de nouvelles, impression renforcée par de petites incohérences entre certains chapitres (ce side-car demeurera un mystère à mes yeux). Enfin, la fin m'a parue un tout petit peu rapide, surtout au regard de la mise en place initiale qui prenait davantage son temps.
Reste que le personnage principal de Savior Serazard est extrêmement charismatique et plaisant à suivre, avec son caractère approfondi, ambivalent et des plus attachants. L'atmosphère générale est également prenante tandis que les thématiques abordées, bien que parfois juste esquissées, sont riches et invitent à la réflexion ou à la rêverie. Malgré les petits achoppements que j'ai mentionnés, le voyage fut donc agréable ^^.
De Mitsuko62 [3655 Pts], le 28 Mars 2022 à 16h57
Autant l'avouer, ce one-shot a été ma première vraie lecture de Leiji Matsumoto, et si je n'ai certes pas été déçue du résultat un ou deux points m'ont tout de même interpellée.
Le début du tome nous invite à faire la connaissance de Savior Serazard et du monde dans lequel elle évolue, où les motos n'ont plus leur place tandis qu'il ne reste que quelques véhicules motorisés majoritairement aux mains d'un gouvernement tyrannique. Peu à peu, on suit la belle héroïne tandis qu'elle apprend l'existence d'une course pouvant permettre de changer la donne, qu'elle découvre une moto en état de concourir ainsi que deux étranges compagnons de route, enfin qu'elle se familiarise (et le lecteur avec, tant le passage s'avère précis) avec le pilotage de son engin.
Arrive la course à proprement parler, road-trip donnant lieu à la traversée de différents modèles de villes plus ou moins dystopiques ainsi qu'à des rencontres avec le tyran Zender et ses sbires robotiques. Bien que ce personnage de dictateur et la nécessité de l'éliminer servent de fil rouge, j'ai trouvé que les différents épisodes formant ce passage pouvaient presque s'envisager comme un recueil de nouvelles, impression renforcée par de petites incohérences entre certains chapitres (ce side-car demeurera un mystère à mes yeux). Enfin, la fin m'a parue un tout petit peu rapide, surtout au regard de la mise en place initiale qui prenait davantage son temps.
Reste que le personnage principal de Savior Serazard est extrêmement charismatique et plaisant à suivre, avec son caractère approfondi, ambivalent et des plus attachants. L'atmosphère générale est également prenante tandis que les thématiques abordées, bien que parfois juste esquissées, sont riches et invitent à la réflexion ou à la rêverie. Malgré les petits achoppements que j'ai mentionnés, le voyage fut donc agréable ^^.