Grand amateur de Hokuto no Ken, j'étais impatient de parcourir The Power Instinct, dont le style graphique ressemble énormément à celui de Tetsuo Hara (forcément, vu que l'auteur, Takashiro Hikaru, est un de ses anciens assistants).
Je viens de finir le deuxième tome et je suis énormément déçu, comme le montre ma note…
Scénario indigent, cases beaucoup trop chargées (plusieurs sont incompréhensibles), manque de fluidité dans les enchaînements de situations (un personnage apparaît d'on ne sait où, le lieu de l'action change brusquement, etc.), personnages sans intérêt (on ne sait quasiment rien d'eux, ou on n'apprend des choses qu'à la toute fin de l'histoire), héros d'une fadeur invraisemblable (il est plus ou moins inutile et ne réussit presque rien sans aide !).
Côté action, ce n'est pas la joie non plus : combats généralement courts, sans inventivité et peu lisibles. Aucun suspense, retournements de situation clichés. Bien que l'auteur lui-même dise avoir été déçu par ce qu'il avait produit au début de l'histoire, j'ai préféré le premier tome. Le second est plus fouillis, moins compréhensible, et l'action est sans saveur.
Les dialogues ? Je ne sais pas si on peut qualifier de dialogues les échanges des personnages, vu qu'ils passent leur temps à hurler le nom de leurs camarades plusieurs fois. Bon, j'avoue, je grossis énormément les choses, mais ça m'a agacé… Plus sérieusement, les dialogues sont globalement inintéressants et ne contiennent pas une ligne d'humour.
Enfin, l'édition : je possède plus d'une centaine de mangas Black Box et j'aime leurs qualités formelles (papier blanc et épais, dimensions, couverture avec rabats). Ça ne m'a pas empêché de hurler en voyant une quinzaine de fautes sur seulement deux petits tomes dont le niveau de langue n'est pas vraiment hugolien :
- grosses lacunes pour des expressions courantes (tu ne paies rien pour attendre ; ça ne vaut pas le coût) ;
- des problèmes d'accords (le tournois ; du balais) et d'accents (éxecution) ;
- des lettres oubliées (impératice ; je dois te surpasse), des traits d'union manquants (jusque là ; m'as tu appelé ; m'avez vous) ou en trop (va-t-en), une méconnaissance des accords du participe passé (il nous a chargé ; ça nous a inspiré).
Ce travail d'amateur (et encore, c'est insultant pour certains amateurs) est inadmissible… Emmanuelle Ignacchiti, chargée des corrections, est-elle en tort, ou bien ses corrections n'ont-elles pas toutes été prises en compte ?
Conclusion : je n'ai ressenti aucun plaisir en lisant ce manga.
De Vinoco [18 Pts], le 06 Mars 2021 à 19h06
Grand amateur de Hokuto no Ken, j'étais impatient de parcourir The Power Instinct, dont le style graphique ressemble énormément à celui de Tetsuo Hara (forcément, vu que l'auteur, Takashiro Hikaru, est un de ses anciens assistants).
Je viens de finir le deuxième tome et je suis énormément déçu, comme le montre ma note…
Scénario indigent, cases beaucoup trop chargées (plusieurs sont incompréhensibles), manque de fluidité dans les enchaînements de situations (un personnage apparaît d'on ne sait où, le lieu de l'action change brusquement, etc.), personnages sans intérêt (on ne sait quasiment rien d'eux, ou on n'apprend des choses qu'à la toute fin de l'histoire), héros d'une fadeur invraisemblable (il est plus ou moins inutile et ne réussit presque rien sans aide !).
Côté action, ce n'est pas la joie non plus : combats généralement courts, sans inventivité et peu lisibles. Aucun suspense, retournements de situation clichés. Bien que l'auteur lui-même dise avoir été déçu par ce qu'il avait produit au début de l'histoire, j'ai préféré le premier tome. Le second est plus fouillis, moins compréhensible, et l'action est sans saveur.
Les dialogues ? Je ne sais pas si on peut qualifier de dialogues les échanges des personnages, vu qu'ils passent leur temps à hurler le nom de leurs camarades plusieurs fois. Bon, j'avoue, je grossis énormément les choses, mais ça m'a agacé… Plus sérieusement, les dialogues sont globalement inintéressants et ne contiennent pas une ligne d'humour.
Enfin, l'édition : je possède plus d'une centaine de mangas Black Box et j'aime leurs qualités formelles (papier blanc et épais, dimensions, couverture avec rabats). Ça ne m'a pas empêché de hurler en voyant une quinzaine de fautes sur seulement deux petits tomes dont le niveau de langue n'est pas vraiment hugolien :
- grosses lacunes pour des expressions courantes (tu ne paies rien pour attendre ; ça ne vaut pas le coût) ;
- des problèmes d'accords (le tournois ; du balais) et d'accents (éxecution) ;
- des lettres oubliées (impératice ; je dois te surpasse), des traits d'union manquants (jusque là ; m'as tu appelé ; m'avez vous) ou en trop (va-t-en), une méconnaissance des accords du participe passé (il nous a chargé ; ça nous a inspiré).
Ce travail d'amateur (et encore, c'est insultant pour certains amateurs) est inadmissible… Emmanuelle Ignacchiti, chargée des corrections, est-elle en tort, ou bien ses corrections n'ont-elles pas toutes été prises en compte ?
Conclusion : je n'ai ressenti aucun plaisir en lisant ce manga.