Si je devais résumer Fleur en un mot, ce serait « Magistral ».
Dans Fleur, nous allons suivre l’histoire de Jaeng-Tcho, un homme qui n’a rien de spécifique sur le papier, mais qui aura une vie rude, marquée d’abord par l’occupation japonaise, puis par la guerre de Corée. Je ne me risquerais pas à faire un résumé trop détaillé par peur de déformer la réalité, mais dans chacun des 3 ouvrages de Fleur, des spécialistes s’en chargent parfaitement.
Fleur c’est donc 3 gros bébés de 320 à 420 pages chacun. Le premier est muet. Les deux autres volumes ont du texte. La majorité des pages est en couleur, pour retracer la vie de Jaeng-Tcho, mais son présent, lorsqu’il est emprisonné, est dessiné en noir et blanc. La patte graphique de Park Kun Woong m’a fait penser à de l’impressionnisme sur cette œuvre. Globalement, rien n’est laissé au hasard dans les choix artistiques réalisés par l’auteur, et cela rend l’histoire d’autant plus puissante.
Néanmoins, Fleur n’est pas adapté à tous les publics. Cela reste un récit où la guerre est omniprésente, même si la violence n’est pas l’objet de l’histoire, elle est omniprésente, comme l’on peut s’en douter lorsqu’on pense à la guerre. En revanche, si vous êtes intéressés par ce sujet, lisez Fleur, et lisez Park Kun Woong, qui est indéniablement l’un des meilleurs manhwagas à ce jour pour traiter de l’histoire troublée de la Corée du XXème siècle.
De Shei [383 Pts], le 22 Janvier 2025 à 12h06
Si je devais résumer Fleur en un mot, ce serait « Magistral ».
Dans Fleur, nous allons suivre l’histoire de Jaeng-Tcho, un homme qui n’a rien de spécifique sur le papier, mais qui aura une vie rude, marquée d’abord par l’occupation japonaise, puis par la guerre de Corée. Je ne me risquerais pas à faire un résumé trop détaillé par peur de déformer la réalité, mais dans chacun des 3 ouvrages de Fleur, des spécialistes s’en chargent parfaitement.
Fleur c’est donc 3 gros bébés de 320 à 420 pages chacun. Le premier est muet. Les deux autres volumes ont du texte. La majorité des pages est en couleur, pour retracer la vie de Jaeng-Tcho, mais son présent, lorsqu’il est emprisonné, est dessiné en noir et blanc. La patte graphique de Park Kun Woong m’a fait penser à de l’impressionnisme sur cette œuvre. Globalement, rien n’est laissé au hasard dans les choix artistiques réalisés par l’auteur, et cela rend l’histoire d’autant plus puissante.
Néanmoins, Fleur n’est pas adapté à tous les publics. Cela reste un récit où la guerre est omniprésente, même si la violence n’est pas l’objet de l’histoire, elle est omniprésente, comme l’on peut s’en douter lorsqu’on pense à la guerre. En revanche, si vous êtes intéressés par ce sujet, lisez Fleur, et lisez Park Kun Woong, qui est indéniablement l’un des meilleurs manhwagas à ce jour pour traiter de l’histoire troublée de la Corée du XXème siècle.