Un vaisseau extra-terrestre s'écrase sur Terre. A son bord, 150 aliens, les DearS, ont été accueillis par les terriens et semblent vivre en harmonie. Notre héros, un lycéen tout ce qu'il y a de plus banal, va faire la rencontre de l'une d'entre elle qui décide de vivre avec lui.
Le pitch de cette histoire relativement courte (8 tomes) a un petit goût de déjà-vu. En effet, une entité non terrienne élisant domicile chez un terrien lambda fait forcément penser à un "Ah! My Goddess", et les Dears étant des humanoïdes particulièrement biens foutus, le genre harem type "Love Hina" et consorts arrive gros comme une maison. Mais sans forcément révolutionner le genre, une série peut prendre des exemples sur ses prédécesseurs et apporter sa petite touche personnelle et ainsi nous faire passer un très bon moment.
Côté scénario, PEACH-PIT répond à toutes les questions que l'on peut se poser sur ce genre de série. Qui sont les DearS ? Pourquoi sont-ils sur Terre ? etc. Chaque tome nous en apprend un peu plus sur ces êtres quasi-parfaits. Tout semble donc se présenter parfaitement pour cette série courte mais il y a un hic, ces révélations sont entrecoupées par un grand nombre de scènes inutiles présentes uniquement pour introduire des personnages superflus (voire inutiles) et... roulement de tambour... du fan-service en veux-tu en voilà, et c'est là, à mon sens, le principal problème de DearS. Le fan-service ne me dérange pas tant qu'il est bien dosé, mais là c'est trop. La palme étant pour la prof exhib nympho extrêmement horripilante, et je ne vous parle pas du chapitre sur la session de punition au fouet.
Malheureusement, ce côté fan-service éclipse complètement le développement des personnages principaux. Le Héros est insipide et insupportable et on aimerait voir certains personnages secondaires plus mis en avant.
Je râle, je râle, mais quand même, il faut avouer que les dessins de PEACH-PIT sont très biens faits et aident beaucoup à faire apprécier la profusion de fortes poitrines agrémentée BDSM (costume moulant en cuir avec peu de surface, collier, ...). Si on fait abstraction de ça, l'histoire arrive à être prenante et on arrive même à s'attacher à certains personnages.
On se retrouve au final avec une série sympa, mais sans plus, qui égayera facilement quelques soirées, qui restera sur une étagère et qu'on ressortira dans quelques années en se disant "ah ouais, c'est vrai, j'avais acheté ça !".
De Neotonton [21 Pts], le 11 Novembre 2025 à 21h40
Un vaisseau extra-terrestre s'écrase sur Terre. A son bord, 150 aliens, les DearS, ont été accueillis par les terriens et semblent vivre en harmonie.
Notre héros, un lycéen tout ce qu'il y a de plus banal, va faire la rencontre de l'une d'entre elle qui décide de vivre avec lui.
Le pitch de cette histoire relativement courte (8 tomes) a un petit goût de déjà-vu. En effet, une entité non terrienne élisant domicile chez un terrien lambda fait forcément penser à un "Ah! My Goddess", et les Dears étant des humanoïdes particulièrement biens foutus, le genre harem type "Love Hina" et consorts arrive gros comme une maison. Mais sans forcément révolutionner le genre, une série peut prendre des exemples sur ses prédécesseurs et apporter sa petite touche personnelle et ainsi nous faire passer un très bon moment.
Côté scénario, PEACH-PIT répond à toutes les questions que l'on peut se poser sur ce genre de série. Qui sont les DearS ? Pourquoi sont-ils sur Terre ? etc. Chaque tome nous en apprend un peu plus sur ces êtres quasi-parfaits. Tout semble donc se présenter parfaitement pour cette série courte mais il y a un hic, ces révélations sont entrecoupées par un grand nombre de scènes inutiles présentes uniquement pour introduire des personnages superflus (voire inutiles) et... roulement de tambour... du fan-service en veux-tu en voilà, et c'est là, à mon sens, le principal problème de DearS. Le fan-service ne me dérange pas tant qu'il est bien dosé, mais là c'est trop. La palme étant pour la prof exhib nympho extrêmement horripilante, et je ne vous parle pas du chapitre sur la session de punition au fouet.
Malheureusement, ce côté fan-service éclipse complètement le développement des personnages principaux. Le Héros est insipide et insupportable et on aimerait voir certains personnages secondaires plus mis en avant.
Je râle, je râle, mais quand même, il faut avouer que les dessins de PEACH-PIT sont très biens faits et aident beaucoup à faire apprécier la profusion de fortes poitrines agrémentée BDSM (costume moulant en cuir avec peu de surface, collier, ...). Si on fait abstraction de ça, l'histoire arrive à être prenante et on arrive même à s'attacher à certains personnages.
On se retrouve au final avec une série sympa, mais sans plus, qui égayera facilement quelques soirées, qui restera sur une étagère et qu'on ressortira dans quelques années en se disant "ah ouais, c'est vrai, j'avais acheté ça !".
De Fire22, le 06 Juillet 2018 à 04h22
Vous devriez créé une saison 2 pour tous les fans qui adore ce manga ce serais genial