Il est parfois difficile de ne pas être indulgent envers certaines œuvres. L'aspect vintage/nostalgique de ce manga compte beaucoup dans le plaisir de lecture que j'ai ressenti en le lisant.
Nous sommes dans une histoire de SF space opera avec une touche de combat fantastique à base de psychopouvoir et de la romance centré exclusivement autour du personnage principal.
Justy Kaizard est un membre de la police de l'espace. Ses pouvoirs sont tels qu'on dit qu'il est le plus puissant Esper de l'univers (Esper : sorte de mage avec des pouvoirs psychique). Il est le principal rempart pour protéger la galaxie et assurer la paix.
On est dans un récit grand public centré sur un personnage principal tout puissant et l'on suis ses aventures pour assurer la justice. Les combats sont nombreux et assez inégaux, souvent expéditifs et peu lisibles, ils sont pourtant parfois assez classe.
Le problème viens du côté trop parfais du héros, toutes les femmes présentes dans ce manga semblent amoureuses de lui (elles sont toutes belles et jeunes, il ne semble pas exister de femme âgée et pas intéresser par le héros). Justy est surpuissant et expédie mission et combat. Sa principale difficulté ? Le fait que beaucoup de choses reposent sur lui et que les attentes le concernant sont immenses. Cela en fait un héros torturé souvent nostalgique. Cette figure de héros fonctionne dans certains arc du manga mais pas toujours.
Le manga étant principalement centré sur 1 personnage (Justy), les arcs narratifs représentent au dépars ses missions avant de se développer un peu plus.
Le scénario est dans l'ensemble vite oubliable mais alors pourquoi ce manga est-il agréable à lire ?
L'aspect nostalgique du titre compte beaucoup. On est pris dans cette narration simple mais diablement efficace avec une ambiance space opéra qui fonctionne assez bien. On s'attache au héros malgré son aspect parfait et bien que les aventures ou combats sont assez simples, cela fonctionne et ce lit très facilement.
Visuellement, le trait est beau et Justy ne manque pas de charisme. Pourtant l'univers de la série est assez vide, les designs manquent d'impact et le côté science fiction est moins approfondie que celui des combats. En dehors des personnages assez réussi et du trait qui a bien vieillie, l’œuvre est peu intéressante visuellement. (les personnages féminins se ressemblent beaucoup)
Cosmo Police Justy est une lecture en demi teinte donc. Le manga a peu de chose à proposé mis à part une lecture dans l'ensemble agréable, porté par son lot de drame et de combat mais qui dans l'ensemble manque d'impact et d'originalité. Une lecture à réservé aux personnes aimant les titres nostalgiques des années 80.
Cosmo Police Justy est une honnête série de SF, divertissante mais trop classique pour marquer les esprits (sans compter que l'auteur n'a visiblement pas pu mener la série jusqu'au bout comme il l'entendait en raison de problème avec son éditeur).
Le dessin de Tsuguo Okazaki, dont il s'agit d'une oeuvre de jeunesse, est déjà maîtirisé malgré quelques défauts, élégant, lorgnant clairement vers le style de Mikimoto sur Macross (donc forcément vintage). La mise en scène est efficace, parfois confuse au début mais en amélioration rapide.
Les premiers tomes sont constitués d'histoire courtes indépendantes où le personnage principal, Justy, policier du futur, utilise ses pouvoirs psychiques surpuissants pour arrêter des criminels. Les tomes suivants voient se développer des cycles plus longs qui permettent de creuser la psychologie des personnages, d'augmenter les enjeux et d'avoir des scénarios plus poussés.
Si la lecture est agréable, mêlant space opéra, scènes d'action et comédie romantique lycéenne, la série reste classique et s'enlise parfois sur sa partie romantique. On peut aussi regretter la surpuissance de Justy qui paraît presque invincible et tue un peu le suspens...
De nolhane [7030 Pts], le 12 Février 2021 à 00h23
Il est parfois difficile de ne pas être indulgent envers certaines œuvres. L'aspect vintage/nostalgique de ce manga compte beaucoup dans le plaisir de lecture que j'ai ressenti en le lisant.
Nous sommes dans une histoire de SF space opera avec une touche de combat fantastique à base de psychopouvoir et de la romance centré exclusivement autour du personnage principal.
Justy Kaizard est un membre de la police de l'espace. Ses pouvoirs sont tels qu'on dit qu'il est le plus puissant Esper de l'univers (Esper : sorte de mage avec des pouvoirs psychique). Il est le principal rempart pour protéger la galaxie et assurer la paix.
On est dans un récit grand public centré sur un personnage principal tout puissant et l'on suis ses aventures pour assurer la justice. Les combats sont nombreux et assez inégaux, souvent expéditifs et peu lisibles, ils sont pourtant parfois assez classe.
Le problème viens du côté trop parfais du héros, toutes les femmes présentes dans ce manga semblent amoureuses de lui (elles sont toutes belles et jeunes, il ne semble pas exister de femme âgée et pas intéresser par le héros). Justy est surpuissant et expédie mission et combat. Sa principale difficulté ? Le fait que beaucoup de choses reposent sur lui et que les attentes le concernant sont immenses. Cela en fait un héros torturé souvent nostalgique. Cette figure de héros fonctionne dans certains arc du manga mais pas toujours.
Le manga étant principalement centré sur 1 personnage (Justy), les arcs narratifs représentent au dépars ses missions avant de se développer un peu plus.
Le scénario est dans l'ensemble vite oubliable mais alors pourquoi ce manga est-il agréable à lire ?
L'aspect nostalgique du titre compte beaucoup. On est pris dans cette narration simple mais diablement efficace avec une ambiance space opéra qui fonctionne assez bien. On s'attache au héros malgré son aspect parfait et bien que les aventures ou combats sont assez simples, cela fonctionne et ce lit très facilement.
Visuellement, le trait est beau et Justy ne manque pas de charisme. Pourtant l'univers de la série est assez vide, les designs manquent d'impact et le côté science fiction est moins approfondie que celui des combats. En dehors des personnages assez réussi et du trait qui a bien vieillie, l’œuvre est peu intéressante visuellement. (les personnages féminins se ressemblent beaucoup)
Cosmo Police Justy est une lecture en demi teinte donc. Le manga a peu de chose à proposé mis à part une lecture dans l'ensemble agréable, porté par son lot de drame et de combat mais qui dans l'ensemble manque d'impact et d'originalité. Une lecture à réservé aux personnes aimant les titres nostalgiques des années 80.
De bakagoku [4743 Pts], le 14 Février 2020 à 20h04
Cosmo Police Justy est une honnête série de SF, divertissante mais trop classique pour marquer les esprits (sans compter que l'auteur n'a visiblement pas pu mener la série jusqu'au bout comme il l'entendait en raison de problème avec son éditeur).
Le dessin de Tsuguo Okazaki, dont il s'agit d'une oeuvre de jeunesse, est déjà maîtirisé malgré quelques défauts, élégant, lorgnant clairement vers le style de Mikimoto sur Macross (donc forcément vintage). La mise en scène est efficace, parfois confuse au début mais en amélioration rapide.
Les premiers tomes sont constitués d'histoire courtes indépendantes où le personnage principal, Justy, policier du futur, utilise ses pouvoirs psychiques surpuissants pour arrêter des criminels. Les tomes suivants voient se développer des cycles plus longs qui permettent de creuser la psychologie des personnages, d'augmenter les enjeux et d'avoir des scénarios plus poussés.
Si la lecture est agréable, mêlant space opéra, scènes d'action et comédie romantique lycéenne, la série reste classique et s'enlise parfois sur sa partie romantique. On peut aussi regretter la surpuissance de Justy qui paraît presque invincible et tue un peu le suspens...