Asatte Dance est une comédie romantique au sens littéral du terme. Le récit est centré sur Suékichi et Aya, couple informel formé malgré eux le soir des funérailles de l’arrière-grand-père de Suékichi.
La grande force d’Asatte Dance réside dans son aspect comique, l’auteur parvient à renouveler sans cesse les gags sans jamais nous lasser. J’ai pris énormément de plaisir à suivre les aventures de Suékichi et Aya. Si le premier est plus terre à terre, la deuxième est plutôt caractérisée par son côté fantasque, propice à la mise en oeuvre de comiques de situation.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, que ce soit Freddy, immigré d’Asie du Sud-Est fraîchement débarqué pour vivre le Japan dream, M. Tatsumi, avocat en charge de faire respecter le testament de l’arrière-grand-père de Suékichi, Ikezu, le collègue de la troupe de théâtre, etc... Chacun, de par son caractère et à sa manière, arrive à nous faire marrer un bon coup.
L’autre élément frappant de cette série est son aspect érotique dont les scènes de jambes en l’air sont très récurrentes, que ce soit des scènes qui ont réellement lieu dans le récit ou à travers l’imagination du héros. Je pense qu’au-delà du fanservice, leur récurrence est surtout l’expression de la passion qu’éprouvent les deux protagonistes l’un envers l’autre. Ils peuvent se disputer mais finissent toujours par se réunir et se calmer après une séance de crac-crac.
Sur le plan artistique, le style peut paraître oldschool tout simplement parce qu’il s’agit d’une série publiée à cheval entre les années 80 et 90 mais j’ai trouvé les dessins assez soignés dans l’ensemble. Certains personnages ont des traits expressément caricaturaux ou grossiers tels que M. Tatsumi, Ikezu ou le yakuza dans le souci là encore de provoquer le rire chez le lecteur.
Au final, Asatte Dance nous offre une excellente comédie romantique ancrée dans les années 80. Même si je suis persuadé que le plaisir aurait pu être prolongé d’une dizaine de volumes supplémentaires avant de conclure sans que la qualité en pâtisse, je ne regrette absolument pas ma lecture.
De Kamiville [138 Pts], le 04 Juillet 2024 à 03h17
Asatte Dance est une comédie romantique au sens littéral du terme. Le récit est centré sur Suékichi et Aya, couple informel formé malgré eux le soir des funérailles de l’arrière-grand-père de Suékichi.
La grande force d’Asatte Dance réside dans son aspect comique, l’auteur parvient à renouveler sans cesse les gags sans jamais nous lasser. J’ai pris énormément de plaisir à suivre les aventures de Suékichi et Aya. Si le premier est plus terre à terre, la deuxième est plutôt caractérisée par son côté fantasque, propice à la mise en oeuvre de comiques de situation.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, que ce soit Freddy, immigré d’Asie du Sud-Est fraîchement débarqué pour vivre le Japan dream, M. Tatsumi, avocat en charge de faire respecter le testament de l’arrière-grand-père de Suékichi, Ikezu, le collègue de la troupe de théâtre, etc... Chacun, de par son caractère et à sa manière, arrive à nous faire marrer un bon coup.
L’autre élément frappant de cette série est son aspect érotique dont les scènes de jambes en l’air sont très récurrentes, que ce soit des scènes qui ont réellement lieu dans le récit ou à travers l’imagination du héros. Je pense qu’au-delà du fanservice, leur récurrence est surtout l’expression de la passion qu’éprouvent les deux protagonistes l’un envers l’autre. Ils peuvent se disputer mais finissent toujours par se réunir et se calmer après une séance de crac-crac.
Sur le plan artistique, le style peut paraître oldschool tout simplement parce qu’il s’agit d’une série publiée à cheval entre les années 80 et 90 mais j’ai trouvé les dessins assez soignés dans l’ensemble. Certains personnages ont des traits expressément caricaturaux ou grossiers tels que M. Tatsumi, Ikezu ou le yakuza dans le souci là encore de provoquer le rire chez le lecteur.
Au final, Asatte Dance nous offre une excellente comédie romantique ancrée dans les années 80. Même si je suis persuadé que le plaisir aurait pu être prolongé d’une dizaine de volumes supplémentaires avant de conclure sans que la qualité en pâtisse, je ne regrette absolument pas ma lecture.