Voleuse de lumière (La)

Obarakataï, le territoire sacré des Priosths, n’est plus. Depuis la chute des anciens dieux, le soleil ne se lève plus et le monde est plongé dans une nuit sans fin.

Privées de jour, et menacées par de multiples dangers, les populations n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs foyers pour rejoindre le dernier bastion de l’humanité : la grande cité d’Enda.

C’est en parcourant ces régions oubliées que Coryus, un vieil explorateur en quête de ressources rares, fait la rencontre d’une mystérieuse enfant qui erre seule dans les terres obscures.

En route vers Enda, Coryus décide de prendre la jeune fille sous sa protection, ignorant qu’elle est pourchassée par une funeste créature en quête de vengeance.

Plus sombre que les précédents opus, l’auteur aborde de nombreux sujets comme celui de la mutation brutale d’une société, la résilience des peuples qui tentent de survivre face à de nombreux dangers (oppression, manque de ressources, incertitude de l’avenir…). De ce fait, l’auteur traite aussi de l’amitié, de l’entraide, de la solidarité, du sacrifice même, qui peuvent naitre dans l’adversité. Kinéké sera aussi confrontée aux choix qu’elle a fait par le passé et devra croire en leur bien fondé pour tenter de construire un avenir meilleur.

La créativité d’Eruthoth s’exprime par son trait soigné et précis qui dépeint avec talent des univers et des créatures aussi fascinants qu’inquiétants.