Zettai Karen Children Vol.5 - Actualité manga
Zettai Karen Children Vol.5 - Manga

Zettai Karen Children Vol.5 : Critiques

Zettai Karen Children

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Octobre 2012

Le palier du tome 5 pour une série qu’on sait dépasser la vingtaine de tomes (et qui est toujours en cours dans le cas de ZKC) est très souvent décisif. À ce stade de l’histoire, c’est souvent la dernière épreuve pour la série, la confirmation pour savoir si elle va s’ancrer dans notre cœur ou non, ou du moins s’y loger de façon suffisante que pour que nous poursuivions sans regrets l’aventure qu’elle nous conte. Alors quid dans le cas de Zettai Karen Children ?

J’avoue, et ce ne sera une surprise pour personne, la série m’a conquis dès ses premiers tomes, dès ses premières pages, peut-être même dès le titre, qui m’a fait acheter la série sur un coup de tête malgré mon ignorance totale de sa réputation et malgré les couvertures qui ne me parlaient pas spécialement. Et ce tome 5 ne fait que confirmer mes premières impressions du potentiel du titre.
On y retrouve toujours cet humour, très visuel de par les mimiques des personnages et un peu otaku par moment mais qui charme justement aussi par le fait qu’il est très parodique de ce type de production et ne se prend absolument pas au sérieux, ce qui permet de toucher un large public. Les rendez-vous de Aoï et Shiho avec deux garçons qui mettent Kaoru dans tous ses états représentent sans aucun doute un grand moment de ce tome, avec les mimiques hilarantes du directeur papa-poule et les crises d’hystérie de Kaoru qui craint plus que tout de perdre ses amies au profit de garçons.

On y retrouve ces scènes d’action efficaces, ces pouvoirs bien mis en scène, notamment l’excellente utilisation de la psychométrie de Shiho qui est à la fois hilarante et redoutablement efficace au sein du groupe malgré le manque d’effets extérieurs de ses capacités, et ce découpage dynamique qui privilégie la clarté et la brièveté à l’esbroufe, conférant une balance excellente à l’ensemble des différents éléments composant ZKC

Et le scénario et les personnages sont décidément toujours les points forts du titre, et finissent définitivement de nous convaincre de l’importance de la série sur le marché du divertissement. Bien construit sous forme de petits arcs courts mais qui tiennent compte les uns des autres dans la progression de l’histoire (histoire qui s’annonce de grande envergure au fil des tomes et avec des enjeux importants) plein de vie grâce aux personnages excellents qui peuplent le récit, plein d’émotion grâce au talent de l’auteur pour caractériser et mettre en scène ses créations, ZKC est une série plus qu’agréable et qui nous fait passer un excellent moment à chaque volume, et sait gérer son suspens pour nous donner toujours envie d’en savoir plus.

Alors, en prenant compte tous ces éléments, quel est le verdict après lecture de ce tome 5 ?

Zettai Karen Children est une série étrange, dans le fond. Il m’est difficile de dire qu’elle est indispensable parce qu’il ne faut pas se voiler la face, il s’agit « juste » d’un excellent divertissement, comme on en trouve beaucoup dans nos étals de librairie et chez tous les éditeurs. Et pourtant, pour moi, Zettai Karen Children est un indispensable de ma bibliothèque. Sans doute parce que tous les éléments présents dans le titre, qui sembleront sans doute banals simplement énumérés dans une chronique et qui s’appliquent à beaucoup d’autres titres, forment une alchimie extraordinaire une fois qu’on est plongé dans la lecture. La série est excellente pour beaucoup de raisons objectives, mais il y a un petit quelque chose en plus en terme de sincérité qui fait la différence et la démarque des autres titres shônens, plaçant la série si pas au-dessus du lot en tout cas dans une position unique et originale. En d’autres termes, Zettai Karen Children a su trouver la voie de mon cœur et est là pour y rester, définitivement. Et peut-être, si vous lui donnez sa chance, qu’elle trouvera la voie du vôtre également.


Sorrow


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs