Ze Vol.3 : Critiques

Nouveau tome, nouvelle histoire ! On apprend cette fois-ci à découvrir deux nouveau protagonistes, qui n’ont pas encore eu leur lot de complexes déchirures et retrouvailles. Himi est le kami de Genma, mais avant il était au service du père de celui-ci et prenait le rôle d’une belle poupée de verre, sans que jamais son maître n’utilise son pouvoir de kami, sans jamais le laisser approcher d’autres gens que lui. Alors, quand il meurt et que Genma a l’occasion de récupérer le kami d’un père qui l’a violemment rejeté, lui et sa mère, il n’hésite pas une seconde. C’est une histoire d’amour un peu compliquée qui se joue alors, dans l’équilibre entre la vengeance et la tendresse, pour Himi qui regrette son ancien maître, pour Genma qui possède l’objet de ce père qui l’a tant déçu ... Une lutte acharnée, par des moyens pas toujours très délicats de la part du maître kotodama, qui au final semble se moquer des réactions et réticences de son petit protégé, sous prétexte qu’il est mauvais pour la douceur et que dans tous les cas, Himi prend du plaisir, même s’il lui faut souffrir un peu avant ...

Le viol, donc, qui revient avec force dans ce nouveau volume dédié à Himi et Genma, de la façon assez peu réaliste dont on a l’habitude, mais avec moins de ridicule que certains autres yaois ... Himi souffre en effet vraiment de cette situation, et son maître ne sait quoi faire pour l’accompagner si ce n’est le violenter. Il est toutefois dommage que ce volume ne nous ouvre pas les horizons sur les personnages que l’on connait déjà, et se limite uniquement à ce couple qui, on s’en doute, n’aura un rôle important qu’ici et ici seulement. Dans tous les cas, c’est tout de même une lecture agréable car avec un trait narratif maîtrisé, malgré quelques petites difficultés à suivre parfois la chronologie de tous les faits, à cause des fréquents retours en arrière. En tous les cas, c’est une figure assez caricaturale du couple gay dans le manga, sans grande surprise mais avec des qualités au niveau des émotions qui transparaissent tout de même à travers les pages.

NiDNiM