Ze Vol.10 : Critiques

Après un tome magistral qui conclut l’histoire heureuse de Shoi et Asari, malgré la terrible épreuve qui les a séparé, il faut qu’on se reprenne … Qu’on digère une telle claque scénaristique … Et ce n’est pas rien. Ces deux derniers tomes de la série vont se consacrer sur les origines des kamis. Enfin, on s’intéresse à leur créateur, le marionnettiste. Waki nous aura toujours été présenté comme un homme mystérieux mais pas vraiment intéressant. Comme s’il n’avait aucun passé … Mais c’est loin d’être le cas. Tout ce tome se concentre donc sur la naissance de son pouvoir de création de kamis. Des rencontres qui ont changées sa vie, mais pas son caractère puisqu’il est toujours aussi débonnaire et nonchalant. Mais on comprend mieux pourquoi il en est venu à créer ces kamis pour protéger des humains aux trop grands pouvoirs. Et on découvre aussi pourquoi ces poupées de papier prennent une forme humaine aux yeux de cet homme qui respecte totalement la vie, quelle qu’elle soit.

On assiste également au prélude de la rencontre de Waki avec le kami qui va compter pour lui, celui dont il prononce le nom à la fin du tome 9. C’est un volume en dessous des autres dans la dimension artistique et dramatique, clairement. Il manque la tristesse d’un destin difficile, ou même la compréhension de personnages que l’on connait déjà. Ainsi, l’auteur nous présente des nouveaux protagonistes et cela nous déstabilise un peu. Bref, l’ensemble est plus explicatif, bien moins prenant et moins émouvant. Pourtant, il faut bien ça pour reposer les bases d’une histoire qui parait presque nouvelle, au final … Donc rien qui ne manque, mais après la grandeur des autres tomes on retombe clairement de haut et on espère que le dernier volume remontera en puissance pour nous offrir l’émotion que la série connait si bien. Enfin, on reste un peu sur notre faim niveau sexe, bien que la fin se rattrape un peu. C’est pour ça que l’auteur nous rajoute un chapitre bonus … dont on se serait bien passé, puisque cela redescend Genma et Himi au rang de simples amants là pour le spectacle et le fantasme des lectrices. Dommage …

NiDNiM