Yukito Vol.3 - Actualité manga

Yukito Vol.3 : Critiques

Yukito

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 14 Avril 2015

A la recherche de nouveaux éléments concernant la mort de son père, Yukiro décollé pour sa ville natale d'Akita, non sans avoir pris note de l'ultime recommandation de Miyamoto : se méfier de l'inspecteur en chef Kurebayashi...


Une fois sur place, il retrouve son grand père matagi chez qui il loge, et poursuit ses investigations en retraçant l'enfance de Niijima.


D'un côté, son enquête continue de révéler de nouvelles vérités terribles sur les événements horribles qui ont pu conditionner Niijima. De fil en aiguille, il se retrouve également sur la piste d'Oda, un policier participant secrètement à un trafic de drogue avec les Russes...


De l'autre côté, ses retrouvailles avec son grand-père le poussent à faire la connaissance d'un homme qui aura une importance capitale pour la suite des événements : Harunobu Mukai, second du clan Yamato, le clan le plus important du pays...


S'il y a clairement quelques grosses ficelles (comme par hasard, le client du grand-père de Yukito est un yakuza de première importance...), Akiko Monden gère toujours aussi bien son adaptation de l'oeuvre d'Arimasa Osawa, les investigations de Yukito révélant petit à petit les vérités sur Niijima/Nitta, sur le trafic de drogue des Russes et sur le commerce de voitures de Kamoshita. Les éléments se dévoilent les uns après les autres et se rejoignent, pour un résultat cohérent où Yukito n'est plus très loin de lever le voile non seulement sur une affaire de grande ampleur, mais également sur la mort de son père.


En parallèle, la situation continue d'évoluer aussi du côté du clan Shinyo, où Miyamoto et Chikamatsu se confrontent à l'occasion de la passation de pouvoir, tandis que la cabale policière contre les yakuzas se poursuit...


Le parallèle entre Miyamoto et Yukito est intéressant : bien que faisant partie de milieux que tout oppose (la police d'un côté, les yakuzas de l'autre), ils sont tous deux droits et restent fidèles à leurs principes, cherchant simplement à "venger" leur "père (qu'il soit biologique pour Yukito, ou non pour Miyamoto). Et leur parcours ne fait que confirmer qu'il y a des hommes droits et des pourris autant dans la police que chez les yakuzas...


Le trait fin et un peu froid de la mangaka, lui, continue de nous immerger efficacement dans ce récit policier, de même que les renvois bien dosés aux origines matagi de notre héros.


Après trois tomes, Yukito reste une très bonne lecture, malgré l'édition médiocre de Panini qui est plombée par un papier trop rêche et une encre qui reste sur les doigts.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs