Yu-Gi-Oh! Vol.26 : Critiques Celui que le dieu a choisi

Le duel entre Marik et Mai s’est soldé par la défaite de la duelliste. Mais suite à ce jeu des ténèbres, un enjeu plus colossal émane de ce verdict : si Marik n’est pas vaincu dans les 24 heures, Mai mourra. Qu’à cela ne tienne, le tournoi doit suivre son déroulement pour que nos héros puissent en découvre avec cet adversaire. Et le prochain duel oppose Kaiba à Isis, la sœur de Marik et détentrice du collier millénaire permettant de voir l’avenir…

Ce 26ème tome est très particulier puisqu’il s’agit du dixième opus consacré à l’arc Battle City. Cette phase de l’histoire est très longue et se résume à un tournoi offrant une succession de duels de cartes, mais ce n’est pas pour autant que Kazuki Takahashi perd de son génie pour mener ses parties.
Ce volume ne nous propose qu’un seul duel, à savoir celui entre Kaiba et Isis qui s’ancre dans les phases de quart de finale. Le duel en lui-même n’est pas plus long que les autres, ce qui ne l’empêche pas d’être particulièrement intense. Au programme, des stratégies incessantes de la part des deux duellistes, mais surtout un duelliste qui s’insère légèrement dans l’intrigue des mémoires de l’ancienne Egypte. La particularité de cet affrontement est de prédire la défaite de Kaiba et de voir tous les cambos de ce dernier détournés un à un avec une facilité déconcertante par Isis. C’est néanmoins dans la finalité de ce duel que l’auteur nous offre une symbolique puissante qui prendra tout son sens dans le prochain arc… mais nous n’y sommes pas encore !

Un seul duel pour ce tome, on en déduit donc que tout le reste de cet opus se consacre à différents éléments de l’intrigue. Le plus passionnant reste sans doute les deux derniers chapitres qui reviennent sur l’enfance de Marik. Avec l’apparition du double maléfique de ce dernier et l’insertion d’Isis dans le tournoi, certaines informations se devaient d’être données et voilà que la haine de Marik envers le pharaon nous est expliquée. Le véritable ennemi à abattre est maintenant désigné et suite à ce flashback, nous comprenons d’avantage certains personnages, ce qui ne peut que piquer notre intérêt pour les phases de finale de ce tournoi qui approchent à grands pas.

Ainsi, l’arc Battle City poursuit doucement son bonhomme de chemin tout en sachant qu’il lui reste cinq volumes à présent pour se conclure. Ne proposant qu’un seul duel, ce tome s’avère particulièrement prenant par l’intensité de l’affrontement et son originalité, mais aussi le flashback autour d’Isis et Marik qui nous est offert en fin de volume. Progressivement, l’auteur se veut plus précis sur son intrigue autour de l’ancienne Egypte, une chose qu’on attendait avec impatience et qui pourrait bien renflammer notre passion pour ce titre qui a subi quelques longueurs !