Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Janvier 2024
Les desseins d'Iyo ont pu être contrecarrés, Iruka tâche de bien s'acclimater au quartier depuis qu'elle n'est plus manipulée, et c'est sur ces considérations que, après un 13e volume mouvementé, nos héros espèrent bien pouvoir relâcher un petit peu la pression avec l'arrivée des vacances d'été ! Bien sûr, au vu d'une série comme Yozakura Quartet, qui dit saisons estivale dit pointes de fan-service, notamment à base de piscine et de maillots de bain, pour un tout début de 14e tome qui se veut assez léger. Mais il ne s'agit là que du calme avant la tempête: Akina et les siens se doivent de poursuivre leurs investigations autour des sept Piliers et des plans d'Enjin, dans l'espoir d'empêcher le pire, à savoir le fleurissement de ces Piliers et la fusion des deux mondes...
Ici, les recherches finissent assez rapidement par reprendre le dessus, en particulier avec l'arrivée en ville de Tomoe, l'envoûtante divinité de Hakone qui va se révéler fort utile avec son don de prescience. Et même si l'on pourra se demander pourquoi elle n'a pas balancé plus tôt dans l'oeuvre certaines des informations qu'elle détient, le fait est qu'on se laisse quand même avoir par ce qui nous est conté, en particulier autour des nouvelles informations et nouveaux points mystérieux autour des 7 qui ont été envoyés dans l'autre monde, de celle d'Enjin, de quand il risque de passer réellement à l'action, des éventuels plans terribles du Conseil pour empêcher le pire d'arriver, ou encore autour d'Ôshû Hiizumi, l'homme qui a autrefois envoyés les 7 dans l'autre monde.
Que dire d'autre ? Eh bien, d'un point de vue positif, que certaines relations restent assez intrigantes (celle entre Kyôsuke et Tomoe, ou même celle entre Tôka et Iyo même si la jeune fille semble étrangement vite pardonner à son ancien tortionnaire ce qu'il a voulu lui faire). Et d'un point de vue moins positif, que Suzuhito Yasuda peine encore à équilibrer ses notes de fan-service parfois trop envahissantes (surtout quand Yûhi joue les harceleurs) au risque de casser certaines montées d'enjeux, et que la traduction reste à nouveau à désirer par moments, à l'image de certains changements de noms (après Shiina qui était devenue Shîna depuis quelque temps, c'est Nadeshiko qui devient Nadesico. L'essentiel reste toutefois assuré: l'auteur prépare suffisamment bien le terrain en vue d'une suite qui devrait logiquement aller crescendo, jusqu'à des toutes dernières pages particulièrement intrigantes voire inquiétantes autour d'un personnage en particulier.