Yona - Princesse de l'Aube Vol.38 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.38 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.38 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Mai 2023

La récupération de dame Mei Niang fut le prétexte parfait pour que le Kai du sud intensifie sa guerre contre le Royaume de Kôka et ses invasions. Dans cette bataille devenue aussi intense que violente, Yona, qui a accepté de s'allier à Soo-won pour sauver son pays, affirme sa décision de d'accompagner le souverain sur le champ de bataille, autour de qui se réunissent bientôt les quatre tribus. Et évidemment, notre héroïne est immédiatement suivie par les quatre fidèles guerriers dragons, qui ne lésineront sur aucun effort et aucun risque pour épauler celle qu'ils ont choisie.

Après un 37e volume particulier tendu, dramatique et brillant, le vaste conflit se poursuit donc au fil d'un volume où Miruho Kusanagi gère souvent très bien son rythme et son intensité, grâce à une narration particulièrement maîtrisé et à des images limpides mettant fort bien en évidence les agissements des personnages. La bataille s'attarde plus particulièrement sur l'affrontement contre les troupe de Kurau, un homme réputé comme étant le plus fort et le plus cruel des Grands Généraux du Kai du sud, statut qu'il ne manquera pas de confirmer au vu de son comportement et de certaines stratégies horribles, la pire de toutes étant sûrement sa façon d'utiliser ses otages de Kôka comme boulets de catapulte. Et face à un adversaire de cette carrure, ce sont en premier lieu les quatre dragons qui, chacun à leur manière, vont devoir laisser éclater leur puissance, faire parler leurs capacités respectives et s'entraider, le tout pour servir du mieux possible celle qui a la plus chère à leur coeur. Mais Yona elle-même n'est pas en reste: loin de se laisser dépérir par les incertitudes sur le sort de Hak, notre héroïne montre, une nouvelle fois, toute sa force de caractère en accompagnant Soo-won sur le terrain du conflit. Mieux encore, c'est elle qui prend l'ascendant dans les décisions, tout en prenant aussi soin de soutenir un Soo-won dont la santé vacille encore. Yona impressionne, et si Soo-won avait déjà parfaitement conscience des capacités de la jeune fille, c'est désormais Kye-sook qui s'en retrouve lui aussi déstabilisé. Surtout, Kusanagi sait efficacement souligner l'approche différente des deux personnages: tandis que Soo-won envisageait le champ de bataille comme un échiquier où les soldats sont des pions sacrifiables (chose qu'on lui a inculquée dès l'enfance), Yona dégage plus de sentiments et d'empathie envers les siens. Une part d'émotion qui ne l'empêche pourtant pas de mener ses troupes et de prendre ses décisions avec efficacité. Et dans ce conflit de grande ampleur, l'autrice n'oublie pas les histoires à plus petite échelle, à l'image de la décision prise par Geun-tae maintenant qu'il est blessé.

Enfin, parallèlement à tout ça, il y a évidemment une question qui nous hante depuis la dernière partie du tome précédent: qu'est devenu Hak, porté disparu depuis qu'il a été emporté par les eaux au bout de son épique combat pour sauver la province de Kin ? Alors qu'on aurait éventuellement pu s'attendre à un long suspense jusqu'à ce que Yona retrouve sa trace mort ou vif, Kusanagi choisit plutôt de rapidement mettre fin à cette interrogation. Nous allons éviter d'en dire plus afin de ne rien spoiler, mais on peut tout de même signaler que les choses se font intéressantes là aussi.

L'ample guerre entre Kôka et le Kai du sud suit très efficacement son cours ici. En plus d'offrir un conflit intense sur plusieurs points, Mizuho Kusanagi sait toujours autant mettre en lumière ses personnages.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction