Yona - Princesse de l'Aube Vol.37 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.37 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Novembre 2022

La guerre du Pays de Kôka contre le Kai du Sud est désormais lancée, et elle s'annonce déjà intense et terrible, en particulier parce que le général de la Tribu de la Terre, Geun-Tae, a été mis hors d'état de combattre par une très grave blessure le laissant entre la vie et la mort. C'est dans ce contexte particulièrement défavorable pour Kôka que Yona reçoit une proposition inattendue de la part du conseiller Kye-sook: qu'elle prenne la direction des troupes de Kôka. Bien sûr, le conseiller n'attend pas d'elle qu'elle se batte ou donne des ordres, mais plutôt qu'elle et les Dragons galvanisent les troupes par leur simple présence. les Dragons ont beau être au départ plutôt opposés à cette idée exploitant Yona, la jeune fille accepte, et ne compte certainement pas se contenter du rôle que veut lui donner Kye-sook.

Pendant ce temps, Yeon et Hak ont atteint la province de Kin, sur le territoire de la Tribu de la Terre, pour y découvrir un territoire mis à mal par l'envahisseur et ne pouvant plus compter sur Geun-tae. La situation devient encore plus critique quand une attaque ennemie imprévue survient avec le double d'effectif, poussant Hak à une décision cruciale: il choisit de rester combattre en se faisant passer pour un bleu, confie à Yeon la mission d'aller à Awa tout seul pour retrouver la capitaine Gi-gan et lui demander de la milleplantes...

Le conflit contre le Kai du Sud, s'annonçant peut-être comme le plus ample depuis le début de la série, a bel et bien démarré et atteint déjà quelques sommets d'intensité, la grave blessure subie par Geun-tae ayant rapidement donné le ton. Dans ce contexte, on appréciera notamment la place toujours plus forte que prend Yona, de par le rôle nouveau qui lui est confié et où elle pourrait encore montrer certaines qualités dignes d'une dirigeante en qui l'on peut avoir confiance. Ainsi ne manque-t-elle pas d'impressionner quelque peu Soo-won en personne, que ce soit en montrant toute la connaissance du terrain qu'elle a acquise à force de parcourir les provinces de son pays, ou en participant à l'élaboration d'éléments tactiques visant à essayer de diviser l'ennemi. Et son entourage est aussi toujours là pour souligner ses qualités, elle qui s'est toujours battue sans baisser les bras si bien que beaucoup de monde s'inquiète pour elle.

Et pourtant, notre attachante et charismatique héroïne se fait largement voler la vedette par un personnage qui s'affiche à juste titre sur la jaquette: notre cher Hak lui-même, particulièrement central dans cet opus guerrier. Tandis que Yeon part accomplir la mission de récupération de la milleplantes pour peut-être pouvoir soigner Soo-won, la Foudre reste derrière afin de défendre le village de la province de Kin encerclé par l'ennemi... mais à quel Prix ? En effet, la situation apparaît rapidement désespérée: manque de vivres et de matériel médical, attaques qui se succèdent, renforts qui tardent à arriver car l'ennemi a pris soin d'isoler le village... Le combat pour protéger le village et la province de Kin semble perdu d'avance, d'autant plus que les ennemis et en particulier le général Laan semblent prêts à tout pour s'emparer une bonne fois pour toute de la province, quitte à devoir la détruire... C'est donc dans un contexte plus tendu que jamais que l'on suit la lutte acharnée et quasiment solitaire de Hak, au fil de pages où il ne cesse d'éblouir, autant pour ses facultés au combat que pour son abnégation, pour sa faculté à endosser volontiers le mauvais rôle dans une petite altercation liée à la milleplantes, ou même pour la part de bonté qu'il montre envers le général ennemi (enfin, envers son cheval).

Oui, Hak brille plus que jamais dans ce 37e volume... Et tout ceci sert alors parfaitement l'une des fins de tomes les plus éprouvantes de la série à ce jour, tant elle est marquée par un climax dramatique terrible, donnant obligatoirement envie de découvrir la suite de l'oeuvre au plus vite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction