Yona - Princesse de l'Aube Vol.10 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.10 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.10 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Février 2016

Fils cadet du chef de la Tribu du feu, Kang Tae-Jun dépérit à vue d'oeil depuis qu'il a provoqué, du moins le pense-t-il, la mort de Yona pour qui il avait une passion. Devenu quasiment amorphe, presque considéré comme un boulet par les siens, il est envoyé en expédition punitive dans le bourg de Katan afin de mettre fin aux agissements des brigands qui s'y trouvent. Mais une fois sur place, c'est la stupeur : il pense avoir reconnu la voix de Yona, là, quelque part... Serait-elle encore en vie ? Ce miracle est-il possible ? Il ne tarde pas à en avoir la confirmation ! Dès lors, profondément troublé, il ne sait plus que faire...

Comme le laisse deviner la couverture, ce  dixième volume a pour personnage central Tae-Jun que nous avions retrouvé à la fin du tome précédent. Celui qui était si fier de son statut de "fils de" retrouve sur sa route celle qu'il regrettait d'avoir éliminée... Quelle sera sa réaction ? Quelle sera celle de Hak et des Dragons ?
Dans un premier temps, Mizuho Kusanagi joue beaucoup la carte de l'humour, tant Tae-Jun peut apparaître presque pathétique dans ses réactions du début. Et cet aspect ne quittera jamais vraiment le volume, le comique étant assez présent de façon régulière via l'obsession passionnée du jeune homme pour Yona. Cela entretient facilement un certain rythme et renouvelle quelque peu un humour qui dans les précédents tomes se reposait trop sur les mêmes choses, mais c'est loin d'être le principal intérêt du tome, car les retrouvailles de Yoan et Tae-Jun vont provoquer de profonds changements chez ce dernier.
En effet, à partir du moment où Yona va cerner la sincérité du repenti de Tae-Jun, elle va tout naturellement inviter ce dernier à découvrir une facette des terres de la Tribu du feu qu'il ne connaissait pas : pauvreté, famine, maladie... le peuple souffre. En tant que fils de chef qui n'a jamais connu de problème, Tae-Jun a d'abord du mal à montrer une réelle inquiétude pour ce peuple. Mais il va changer, dans un premier temps en observant sa chère Yona, devenue plus forte depuis la fois où il pensait l'avoir tuée, montrant un courage exemplaire, ne se plaignant jamais même dans les tâches les plus dures... En la voyant ainsi, Tae-Jun décide à son tour de faire des efforts pour mieux comprendre les choses, puis au fil des pages, ce n'est plus uniquement pour satisfaire Yona qu'il s'occupe des gens du peuple, mais bien par envie de les aider. L'apathique jeune homme, en retroussant ses manches, va également redorer son image auprès de ses plus fidèles alliés...

En un volume, on peut dire que la mangaka gère très bien l'évolution de son personnage, d'abord un peu pathétique, puis se remettant en cause, s'interrogeant sur la possible traîtrise qu'il est sur le point de montrer envers son frère et son père, et apprenant beaucoup jusqu'à devenir un homme beaucoup plus fiable et humain qu'avant. Bien sûr, l'humour sur ses côtés plus maladroits et benêts est toujours là, mais on retient surtout la sincérité qu'il montre dans son évolution, Yona finissant par bien le lui rendre. Et à travers son regard, l'occasion nous est également donnée, une nouvelle fois, d'observer à quel point la jeune princesse a évolué et a gagné en force et en charisme.

Voici donc un très bon tome, d'autant plus agréable que l'impression a été revue à la hausse par rapport aux tomes précédents : fini l'imprimeur Black Print et son encre qui bave, on retrouve quelque chose d'un peu meilleur niveau qualité avec l'imprimeur Grafica Veneta. On regrette toutefois qu'il y ait encore quelques cases au bord coupé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs