Yawara! Vol.5 - Manga

Yawara! Vol.5 : Critiques

Yawara!

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 19 Août 2021

Nous y voici: avec le soutien de Matsuda, et malgré les coups bas parfois immondes de son grand-père Jigorô qui veut tout faire pour qu'elle intègre l'université Saikai reconnue pour son club de judo, Yawara a pu passer les examens d'entrée pour l'université de ses rêves: Mitsuba, loin d'être une fac connue pour la qualité de ses clubs sportifs. A présent, il n'y a plus qu'à attendre les résultats... Notre héroïne sera-t-elle admise ? Trouvera-t-elle la vie étudiante rêvée qu'elle veut depuis si longtemps ? Et si c'est le cas, Jigorô va-t-il accepter si facilement la situation ? Le caractériel papy reste effectivement déterminé à faire aller sa petite-fille aux J.O. de Séoul, quand bien même il voit arriver devant lui une nouvelle loin de le réjouir: l'absence de section "toutes catégories" aux jeux. Cela signifie que Yawara pourrait ne pas pouvoir affronter Jody, et qu'elle pourrait donc perdre son unique motivation si jamais elle l'apprenait...

Même si la chose est dévoilée dès les premières pages du tome, évitons de dire si, oui ou non, Yawara est acceptée à Mitsuba après tous ses efforts. Mais dans tous les cas, c'est bel et bien une nouvelle étape qui s'ouvre pour notre héroïne: celle tant attendue d'étudiante, avec tout ce que ça peut impliquer de nouveautés, quand bien même Jigorô est bien décidé à ne pas la lâcher en lui imposant un couvre-feu et des entraînements encore plus longs. Après une scène d'adieux au lycée qui a la bonne idée d'offrir une porte de sortie réussie à Hanazono, Yawara va donc devoir, dans tous les cas, jongler entre les exigences de son grand-père et la découverte de la vie étudiante, et c'est surtout sur ce dernier point que l'on suit ici la jeune fille. Découverte des clubs et des cours, petit boulot, premières sorties, nouvelles rencontres... Yawara tente autant que possible de bien entamer ses années universitaires, même si avec Jigorô à ses côtés elle ne peut jamais faire sans le judo, et même si certaines de ses premières expériences d'étudiante ne lui plaisent pas forcément (par exemple, la discothèque où elle a l'impression de faire tâche, et où elle a de quoi s'énerver devant certains dragueurs très lourds). Cette vie universitaire tant voulue par la jeune fille lui correspondra-t-elle ? En attendant de voir ça sur la longueur, ses début à la fac sont aussi marqués par la naissance d'une nouvelle amitié avec la dénommée Fujiko Itô, une jeune fille d'ores et déjà attachante, montrant une amitié sincère envers notre héroïne, déterminée à profiter à fond de sa vie étudiante, mais cachant derrière ce désir de douloureuses choses, entre les complexes liés à sa grande taille et la triste façon dont son rêve d'autrefois fut brisé.

Pendant ce temps-là, le judo n'est jamais oublié, bien sûr. Matsuda continue de suivre Yawara de près entre passion sportive et passion tout court (malgré une Kuniko qui le colle toujours autant), la rivale Sayaka continue de se donner un maximum (et d'étaler son argent) pour briller dans le club de judo de son université huppée et pour attirer l'attention tout en espérant pouvoir affronter Yawara aux prochains championnats nationaux... et, surtout, Jigorô continue de faire des siennes, que ce soit en inscrivant sa petite-fille aux championnats sans le lui dire, ou en faisant tout son possible pour changer la donne concernant l'absence d'une section "toutes catégories" aux prochains J.O.. Et sur ce dernier point, le papy amuse beaucoup dans sa façon de se comporter avec Juan, dans sa manière fleurie de s'adresser à lui alors qu'il est une des plus hautes sommités du comité olympique.

Mais au bout de tout ceci, il reste une question: Yawara va-t-elle vraiment accepter de participer aux championnats nationaux, elle qui ne veut plus du judo ? Sur ce point précis, la jeune fille risque de se laisse rà nouveau emporter pour une raison qui lui est propre et aucunement pour suivre les désirs de son grand-père, dès lors qu'elle apprend ce qu'elle a apporté à Fujiko, sans le savoir, avec son judo, et ce qu'elle représente pour son amie.

Entre la découverte de la vie universitaire et le judo, le récit reste toujours aussi bien menée, bien rythmé, et d'autant plus animé par les différentes relations entre les personnages.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs