Yasei no Last Boss Vol.3 - Manga

Yasei no Last Boss Vol.3 : Critiques

Yasei no Last Boss ga Arawareta

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 17 Novembre 2022

Libra, la Constellation de la balance, a à son tour rejoint le petit groupe de Luphas, et tous se dirigent désormais vers Gjallarhorn, le royaume des ailés céleste bâti par Merak, le roi céleste qui est aussi l'un des Sept Héros. Sur place, Luphas a deux objectifs principaux: vérifier si Merak est un simple PNJ ou un joueur comme elle, et retrouver la trace d'Aigokeros la Constellation du capricorne. mais cette double-tâche s'annonce un petit peu plus compliquée que prévu...

En effet, en même temps que notre personnage principal, on découvre que la cité des ailés est en proie à un certain chaos pour différentes raisons, entre les tensions entre les ailés immaculés et les ailé mêlés confinant à un racisme violent des premiers sur les deuxièmes, un Merak qui se sent trop faible pour régner et rétablir l'ordre, la présence sur place de l'Astre démoniaque Jupiter qui semble préparer quelque chose, ou encore le comportement d'Aigokeros qui n'a qu'un seul but: anéantir les Sept héros qui ont autrefois battu Luphas, ce qui implique d'éradiquer Gjallarhorn. Toutes ces pistes sont vouées à vite se rejoindre car, évidemment, elles font surtout le jeu des démons qui comptent bien en profiter pour arriver à leurs fins... A moins que Luphas et ses sbires ne les en empêchent ! Mais malheureusement, même si les idées sont intéressantes et même si le rythme est bien présent, tout ceci est un peu lisse : la bataille se résume vite à des enjeux similaires aux tomes précédents, certains aspects comme la ségrégation envers les ailés mêlés restent totalement en surface, le rendu de l'action reste plutôt basique (bien que clair)... En somme, on aurait pu attendre un peu plus de tout ça.

Mais il reste que l'essentiel est accompli. Non seulement on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais en plus les auteurs savent par-ci par-là distiller quelques détails renforçant l'univers global malgré tout, par exemple en évoquant Arovénus, la déesse qui a créé ce monde. Mais surtout, le tome intrigue tout du long autour d'un personnage en particulier, sur qui Luphas a toujours plus de doutes. Même si les indices sont si gros qu'il n'y a finalement pas vraiment de suspense, on va quand même éviter d'en dire beaucoup plus là-dessus. Disons juste que ça a le mérite de nous amener une dernière partie de tome un peu plus surprenante où l'un des personnages alliés de Luphas n'est en réalité pas du tout ce qu'il semble être, le tout étant crédible au vu des différents indices laissés ici et là depuis le premier volume.

On reste alors sur une lecture qui accomplit assez bien son rôle. Derrière un déroulement pour l'instant très linéaire et malgré quelques limites, il y a aussi suffisamment de détails et d'éléments intrigants qui parviennent à maintenir notre intérêt.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction