Yasei no Last Boss Vol.2 - Manga

Yasei no Last Boss Vol.2 : Critiques

Yasei no Last Boss ga Arawareta

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Novembre 2022

Notre héros, sous son avatar de l'être aux ailes noires Luphas, était devenu l'antagoniste le plus puissant du jeu en ligne Exgate Online, avant de mettre en scène sa propre mort dans un combat contre les "Sept Héros". Mais en acceptant, après cette mort, une ultime mission dans le jeu, le jeune homme ne s'attendait certainement pas à y être transporté directement sous les traits de Luphas, qui plus est 200 ans plus tard ! Devenu à part entière le personnage qu'il incarnait, il a alors entrepris de voyager pour retrouver et récupérer les Douze Constellations, ses plus précieux sbires d'autrefois, mais aussi pour vérifier si les Sept Héros qui l'ont autrefois vaincu sont des joueurs comme lui ou de simples PNJ...

Classique dans le genre mais plutôt efficace et doté de quelques idées suffisamment prometteuses, le premier volume de Yasei no Last Boss offrait une dernière partie où Luphas retrouvait non seulement en Megrez l'un des Sept héros en sui il espère voir un autre joueur, mais aussi Ares, la Constellation du Bélier, une garçon à l'apparence androgyne devenu agressif sous l'influence d'un bien mystérieux ennemi. Au bout d'un petit affrontement, notre héroïne a pu faire revenir à la raison son sbire d'autrefois afin de l'inviter à la rejoindre dans son périple.

Concrètement, il est difficile de ne pas remarquer ici la totale linéarité du récit puisque, une fois passé le cas d'Aries, les auteurs enchaînent rapidement sur deux autres cas de Constellations, tout en n'omettant pas l'espoir qu'a Luphas de dénicher d'autres joueurs dans les Héros encore vivants.
On assiste donc tout d'abord à la recherche de Libra, la Constellation de la Balance, golem qui est peut-être la Constellation la plus forte en termes d'attaque, et qui s'est fixée pour but de veiller, depuis près de deux siècle, sur le tombeau de notre héroïne ! Et le résultat est somme toute très succinct, malheureusement. Le tombeau de Luphas a beau se présenter comme un lieu d'ampleur formé d'une pyramide de 108 étages, ce cadre n'est aucunement exploité. Et même si Libra est censée posséder une puissance offensive démesurée, l'affrontement tourne franchement court. Enfin, le groupe d'aventuriers humains présents dans le tombeau n'apporte finalement pas grand chose, hormis un côté volontairement relou que notre héroïne souligne bien.
Arrive ensuite la recherche de Parthénos, la Constellation de la Vierge, qui a élu domicile dans un lieu reculé à 2000 kilomètres de là. Le voyage est expéditif, et on attendra de voir ce que donnera le cas Parthénos dans le prochain volume.

Le déroulement apparaît alors souvent lisse, globalement rapide et sans gros enjeux dans la recherche des Constellations, et surtout très linéaire pour le moment, même si un personnage comme Dina amène un peu d'humour en plus grâce à (ou à cause de) son côté "transparent". Faut-il en conclure que le récit est ennuyeux ? Eh bien pas forcément, car les auteurs y glissent aussi quelques éléments qui continuent d'intriguer et d'enrichir un peu le contexte. Ainsi, les retrouvailles avec Aries permettent d'apprendre l'existence d'un nouveau groupe d'ennemis à la solde du Roi Démon: les Sept Astres Démoniaques. Voila de quoi enrichir encore un petit peu plus le récit, car même si l'ennemi dénommé Mars est vraiment très secondaire, derrière lui se dresse une silhouette bien plus intrigante car elle sous-entend que Luphas n'est peut-être pas l'unique joueur humain à s'être retrouvé coincé dans le jeu. Quant au cas Parthénos, il permet d'évoquer la présence des ailés célestes, d'intriguer sur le roi céleste Merak qui est aussi l'un des Sept Héros, et enfin d'installer une interrogation prometteuse dans l'esprit de notre héroïne: vu qu'il a pris sa place, qu'est devenue l'âme de la Luphas d'origine ?

Au bout du compte, la lecture reste assez prenante dans l'ensemble. Le romancier d'origine Fire Head et donc le mangaka Tsubasa Hazuki suivent pour l'instant un déroulement on ne peut plus linéaire, mais ce schéma ne les empêche pas de glisser ici et là quelques pistes plus intrigantes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.75 20
Note de la rédaction