Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Mars 2019
Critique 2
Originaire de Tokyo, le jeune Tônô Takashi se morfond déjà à l'idée de devoir déménager en campagne, qui plus est pour intégrer un lycée pour garçons coincé dans la montagne et réputé pour n'accueillir quasiment que des fils à papa. Il risque de s'ennuyer... il ne pouvait pas plus se tromper !
Apprenant que les élèves sont quasiment obligés d'intégrer un club, l'adolescent finit par se rabattre sur le club de photographie. La photo, ça peut être sympa... mais quand il ouvre la porte du local du club, pas de photos en vue, mais plutôt un petit groupe de garçons à moitié (voire entièrement) nus et s'amusant avec des sex toys ?! Bien malgré lui, Tônô vient en réalité de faire son premier pas dans le Yarichin Bitch Club, un club de sexe s'adonnant à toutes sortes de plaisirs entre garçons, et allant aussi jusqu'à satisfaire les besoin sexuels des autres pensionnaires de l'établissement, élèves comme enseignants. Il n'est pas franchement emballé, mais est déjà inscrit et n'a donc d'autre choix que de faire connaissance avec ces garçons aux moeurs très libre. Toutefois, pas question pour lui de se faire allumer par les mecs qui le voudraient, et il espère bien pouvoir éviter aussi son "gang bang de bienvenue" prévu le mois suivant ! D'autant plus que loin de vouloir s'ébattre avec tout ce qui passe, il préfèrerait surtout se rapprocher de Kyôsuke Yaguchi, alias "Yacha", un élève de seconde si mignon et si gentil qu'il est devenu la coqueluche de tous et que personne n'ose le toucher. Le tout, sans que Tônô sache qu'il a déjà tapé dans l'oeil de Yû Kashima, un nouvel élève arrivé en même temps que lui...
En quelques années, Ogeretsu Tanaka est devenue une mangaka-phare du catalogue boy's love des éditions Taifu Comics, généralement avec des oeuvres mêlant le sexe à des personnages un peu torturés et à des thématiques assez profondes. Avec Yarichin Bitch Club, l'autrice prend donc une voie plutôt à l'opposé de ce à quoi elle nous a habitués ! Pour le meilleur ou pour le pire ? Hé bien, tout dépend de vos goûts.
Mais une chose est sûre: dans ce premier tome il ne faut rien attendre de profond côté scénario. Yarichin Bitch Club est avant tout une oeuvre que Tanaka a commencé à dessiner en amatrice sur le net, pour son plaisir personnel, car elle envie des étudiants complètement en rut et faisant plein de cochonneries, avant qu'un éditeur ne finisse par lui proposer de publier l'oeuvre en volumes brochés et d'en faire une série. Et la mangaka a beau avoir pas mal redessiné les premiers chapitres, l'héritage de titre très léger se ressent constamment, avec des héros qui ne sont pas très recherchés côté background et évolution sentimentale. Il suffit de voir Kashima qui tombe amoureux de Tônô en deux secondes, et idem pour Tônô concernant Yaguchi. De même, les garçons du Yarichin Bitch Club ne sont pour l'instant pas spécialement travaillés, et certains sont même très peu en vue. Pendant très longtemps dans ce tome, Tanaka se contente de les croquer sans aller très loin, sans beaucoup faire ressortir leurs quelques spécificités alors qu'ils en ont, à l'image de mysophobe pouvant surpasser son dégoût du contact dès qu'il s'agir d'accueillir en lui un organe de plaisir. Le seul membre du club qui se démarque vraiment pour l'instant, c'est l'extravagant Yûri, faisant rarement des phrases cohérentes et pensant surtout avec le sexe, baisant volontiers avec quiconque le veut, se promenant souvent à poil mais sans quitter ses lunettes noires, pour un résultat parfois assez délirant.
Ici, le but de Tanaka n'est donc clairement pas d'offrir des personnages et événements vraiment travaillés, mais simplement de se faire plaisir au rythme des plaisirs que les personnages eux-même se procurent, surtout à partir de la deuxième moitié du tome qui devient un peu moins sage et qui semble réellement lancer les festivités. Là où l'oeuvre brille, c'est donc dans son aspect totalement libre et décomplexé, où sexe à tout-va est synonyme de fun et d'amusement. Au bout d'un moment, la recette fonctionne si l'on en attend rien d'autre... et si l'on arrive à digérer le chapitre bonus, qui pourrait être celui de trop selon les goûts. Un chapitre même pas mentionné dans le sommaire du début de tome, et mettant en scène un viol en groupe où le violé finit par vite prendre du plaisir.
Eloigné des oeuvres habituelles d'Ogeretsu Tanaka, Yarichin Bith Club, sur ce premier tome, peut décontenancer et rebuter autant que séduire. A défaut d'avoir des personnages très intéressants pour le moment, l'oeuvre a pour elle un aspect décomplexé et sans prise de tête qui reste honnêtement porté par la touche acidulée de la mangaka.
Côté édition, on a droit à un tome bien épais, avec un papier souple et sans transparence et une traduction honnête. Soulignons aussi la présence d'une première page en couleur.
Apprenant que les élèves sont quasiment obligés d'intégrer un club, l'adolescent finit par se rabattre sur le club de photographie. La photo, ça peut être sympa... mais quand il ouvre la porte du local du club, pas de photos en vue, mais plutôt un petit groupe de garçons à moitié (voire entièrement) nus et s'amusant avec des sex toys ?! Bien malgré lui, Tônô vient en réalité de faire son premier pas dans le Yarichin Bitch Club, un club de sexe s'adonnant à toutes sortes de plaisirs entre garçons, et allant aussi jusqu'à satisfaire les besoin sexuels des autres pensionnaires de l'établissement, élèves comme enseignants. Il n'est pas franchement emballé, mais est déjà inscrit et n'a donc d'autre choix que de faire connaissance avec ces garçons aux moeurs très libre. Toutefois, pas question pour lui de se faire allumer par les mecs qui le voudraient, et il espère bien pouvoir éviter aussi son "gang bang de bienvenue" prévu le mois suivant ! D'autant plus que loin de vouloir s'ébattre avec tout ce qui passe, il préfèrerait surtout se rapprocher de Kyôsuke Yaguchi, alias "Yacha", un élève de seconde si mignon et si gentil qu'il est devenu la coqueluche de tous et que personne n'ose le toucher. Le tout, sans que Tônô sache qu'il a déjà tapé dans l'oeil de Yû Kashima, un nouvel élève arrivé en même temps que lui...
En quelques années, Ogeretsu Tanaka est devenue une mangaka-phare du catalogue boy's love des éditions Taifu Comics, généralement avec des oeuvres mêlant le sexe à des personnages un peu torturés et à des thématiques assez profondes. Avec Yarichin Bitch Club, l'autrice prend donc une voie plutôt à l'opposé de ce à quoi elle nous a habitués ! Pour le meilleur ou pour le pire ? Hé bien, tout dépend de vos goûts.
Mais une chose est sûre: dans ce premier tome il ne faut rien attendre de profond côté scénario. Yarichin Bitch Club est avant tout une oeuvre que Tanaka a commencé à dessiner en amatrice sur le net, pour son plaisir personnel, car elle envie des étudiants complètement en rut et faisant plein de cochonneries, avant qu'un éditeur ne finisse par lui proposer de publier l'oeuvre en volumes brochés et d'en faire une série. Et la mangaka a beau avoir pas mal redessiné les premiers chapitres, l'héritage de titre très léger se ressent constamment, avec des héros qui ne sont pas très recherchés côté background et évolution sentimentale. Il suffit de voir Kashima qui tombe amoureux de Tônô en deux secondes, et idem pour Tônô concernant Yaguchi. De même, les garçons du Yarichin Bitch Club ne sont pour l'instant pas spécialement travaillés, et certains sont même très peu en vue. Pendant très longtemps dans ce tome, Tanaka se contente de les croquer sans aller très loin, sans beaucoup faire ressortir leurs quelques spécificités alors qu'ils en ont, à l'image de mysophobe pouvant surpasser son dégoût du contact dès qu'il s'agir d'accueillir en lui un organe de plaisir. Le seul membre du club qui se démarque vraiment pour l'instant, c'est l'extravagant Yûri, faisant rarement des phrases cohérentes et pensant surtout avec le sexe, baisant volontiers avec quiconque le veut, se promenant souvent à poil mais sans quitter ses lunettes noires, pour un résultat parfois assez délirant.
Ici, le but de Tanaka n'est donc clairement pas d'offrir des personnages et événements vraiment travaillés, mais simplement de se faire plaisir au rythme des plaisirs que les personnages eux-même se procurent, surtout à partir de la deuxième moitié du tome qui devient un peu moins sage et qui semble réellement lancer les festivités. Là où l'oeuvre brille, c'est donc dans son aspect totalement libre et décomplexé, où sexe à tout-va est synonyme de fun et d'amusement. Au bout d'un moment, la recette fonctionne si l'on en attend rien d'autre... et si l'on arrive à digérer le chapitre bonus, qui pourrait être celui de trop selon les goûts. Un chapitre même pas mentionné dans le sommaire du début de tome, et mettant en scène un viol en groupe où le violé finit par vite prendre du plaisir.
Eloigné des oeuvres habituelles d'Ogeretsu Tanaka, Yarichin Bith Club, sur ce premier tome, peut décontenancer et rebuter autant que séduire. A défaut d'avoir des personnages très intéressants pour le moment, l'oeuvre a pour elle un aspect décomplexé et sans prise de tête qui reste honnêtement porté par la touche acidulée de la mangaka.
Côté édition, on a droit à un tome bien épais, avec un papier souple et sans transparence et une traduction honnête. Soulignons aussi la présence d'une première page en couleur.
Critique 1
Tônô Takashi doit dire au revoir à sa vie rêvée à Tokyo et se retrouve dans un lycée en pleine campagne à cause de la mutation de son père. Or, pas une seule fille à l’horizon, car c’est un lycée de garçons… Désabusé, il fait sa rentrée et essaye de se faire des nouveaux amis. Mais, à peine arrivé, qu’il se doit de choisir un club. Ayant une passion pour la photo, il choisit le club de photographie. Et c’est là que ses ennuis commencent, car il sera accueilli par cinq jeunes hommes s’amusant avec des sex-toys !... Bienvenue au « Yarichin Bitch Club » !
Qu’on se le dise dès le début, à l’origine l’auteur avait dessiné ce manga pour s’amuser et était à destination du web. Cette série ne se prend donc pas au sérieux et dépeint un univers complètement décalé ave des étudiants en rut… Quoique, ils ne sont pas tous en rut, car Tônô, nouvel arrivant sans aucune pensée malsaine, se retrouve catapulté dans ce club de photographie où n’y réside que des élèves assouvissant leurs moindres fantasmes. Imaginez donc le choc qu’il a, quand il découvre dans quoi il a mis les pieds et surtout quand on lui dit que dans un mois il doit se rendre à un gang bang de bienvenue avec les autres membres du club ! Mais Tônô n’est pas le seul nouveau dans le club de sexe… euh… de photographie. Il peut compter sur Kashima qui semble avoir des mœurs tout à fait normales. Honnêtement, l’auteur s’amuse complètement et arrive à nous transmettre son euphorie à créer des scènes loufoques en y mêlant le plaisir charnel. Et avec cinq membres actifs au club, il y a de quoi créer des situations rocambolesques. Ogeretsu Tanaka fait même le pari de développer une comédie romantique. Nous suivons donc la vie quotidienne de Tônô au lycée où il tombe sous le charme de Yacha, le premier élève qui s’est montré accueillant avec lui. Mais tout n’est pas si simple, car l’auteur nous offre un joli triangle amoureux en y ajoutant Kashima tombant sous le charme de Tônô...
Le style graphique de l’auteur est toujours aussi agréable et même de plus en plus maitrisé. Les personnages ont tous leur propre style et leurs visages sont séduisants. L’univers est riche et il est agréable de voir l’auteur être aussi méticuleux dans les décors ou l’utilisation des trames. Quant à l’édition, elle nous ravit avec un premier tome très épais contenant de nombreuses pages bonus.
Vous avez envie d’une série sans prise de tête, rafraîchissante et pétillante tout en y mêlant du sexe et de l’amour ? Alors, lisez les aventures du « Yarichin bitch club »… amusement garanti !