Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Mai 2018
Sunako ne s'est toujours pas remise de s'être laissé tomber dans les bras de Kyouhei, épuisée et rassurée. Désemparée, elle fuit le manoir pour trouver un travail et atterrit dans un maid café où elle se fait embaucher, confondant soubrette-femme-de-ménage et soubrette-de-café. L'ambiance anxiogène qui se dégage des otakus venant s'y poser, la ravie. Et le jour où elle se montre attentionnée envers un client, elle devient la coqueluche de tous, la comparant à l'héroïne d'une série. Mais ce succès aura un effet bien plus pervers et inquiétant qu'elle croit.
Contre de l'argent, la bande doit vérifier une histoire de fantômes dans un chalet appartenant aux Morii. Mais tout dérape quand il prend possession de Sunako. Cette dernière sera plus tard confrontée au retour des chaleurs estivales au point d'en tomber malade. Et enfin Ranmaru, victime d'un kidnapping, pourra compter sur Tamao pour le sauver.
Ah, enfin ! Au bout de 17 volumes, Mademoiselle n'est plus Mademoiselle, elle est Tamao !! Bon, le prénom n'est pas terrible, il sort un peu de n'importe où dans le chapitre, un peu comme si l'auteure venait d'y penser et en a profité pour le caser pendant qu'elle l'avait en tête, mais il reste que ce personnage est enfin humanisé. Mais contrairement à la reprise du dessin de Machiko par l'auteure, ici on n'a pas de réponse au pourquoi du comment. Peut-être aura-t-on une explication au prochain volume.
Par contre, le chapitre sur le fantôme nous fait poser une question bien légitime : depuis quand Sunako aime les fantômes alors qu'elle en a peur ?…