Yamato Nadeshiko Vol.12 : Critiques

Un des pires ennemis de Sunako fait de nouveau son retour : la chaleur de l'été !! Malgré un manque flagrant de motivation, se déplaçant comme une larve et ne pouvant plus se charger des corvées, c'est avec l'énergie du désespoir qu'elle se traîne jusqu'à la rue commerçante afin de faire ses courses, avant le festival du quartier qui risque d'être blindé de monde. Et alors qu'un des commerçants se noie dans l'alcool, se plaignant de l'annulation du port du mikoshi (un char portatif) et de la faible affluence de la part des jeunes, il promet à Sunako de lui offrir son frigo si elle règle cela. Motivée comme jamais par l'énorme prix, elle se lance dans une campagne de pub pour attirer le plus de monde possible, aidée des quatre garçons. Mais cela va-t-il suffire ?

De son côté, Noi-Chan tente de passer une journée en tête-à-tête avec Takenaga qui vire à la catastrophe. Et au lycée, Sunako semble se faire des amies avant de payer pour ses bêtises.

Voici un nouvel événement purement japonais dans ce volume, les fêtes de quartiers. Comme chez nous, il y a des animations et des stands de nourritures. Mais ce qui fait le plus, c'est le mikoshi, ce char qui se porte sur les épaules, ou se tire selon les villes où se déroulent ces animations. Ici, Hayakawa Tomoko s'intéresse surtout au caractère ancien qui affronte la modernité, les jeunes ne voyant aucun intérêt au festival, et encore moins de porter un char hyper lourd. Et du coup elle brise forcément tout cela avec une Sunako qui n'est motivée que par son confort. On ne change pas une équipe qui gagne !

Heureusement, l'histoire où elle se fait des amies permet de revenir sur le fait qu'être différent n'est pas totalement un défaut.