Yamato Nadeshiko Vol.1 - Actualité manga
Yamato Nadeshiko Vol.1 - Manga

Yamato Nadeshiko Vol.1 : Critiques

Yamato Nadeshiko Shichihenge

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Septembre 2017

Critique 2


Tout débute par de simples mots « je déteste les filles moches ». C'est l'horrible réponse qu'offre un camarade de Nakahara Sunako, au collège, lorsque celle-ci se déclare à lui. Le choc est tel qu'elle se renferme sur elle-même pour devenir totalement accro à tout ce qui est en rapport avec le gore que ce soit films ou accessoires, évoluant en parfaite otaku qui fuit la lumière du jour.


Deux ans plus tard, Takano Kyouhei, Toyama Yukinojo, Oda Takenaga et Morii Ranmaru, de jeunes lycéens, vivent dans la magnifique demeure de la tante de Sunako à qui ils paient un loyer. Seulement, c'est dur de devoir conserver un tel standing. Alors quand elle leur propose le logis gratuit pendant 3 ans s'ils parviennent à transformer la jeune fille en véritable lady, ils n'hésitent pas une seconde. Malheureusement ils se rendront vite compte de la difficulté de la tâche, Sunako se montrant hermétique à toute tentative de relooking. Ces Christina Cordula en herbe arriveront-ils à rendre la demoiselle magnifaïk ?


Dans la veine des mangas où l'héroïne bof va devenir une belle jeune femme, on serait tenté de parler de titre précurseur au vu du nombre grandissant de titres de ce genre, tel que Kim Him, Not Me ou Ugly Princess. Allez, disons-le, Sunako est un peu leur grande sœur gothique.


Contrairement à nos gentilles petites héroïnes qui sont de sympathiques otaku, ici Sunako est une horreur ambulante qui repousse avec ferveur, voire violence, tout le monde sans exception. Déjà, rien que de voir ses colocataires provoque chez elle une hémorragie nasale digne des plus grands pervers, bien que la concernant c'est autant la répulsion que l'excitation qui en est à l'origine. Toujours empêtrée dans cette idée qu'elle est repoussante, et que finalement sa condition lui convient, elle ne fait aucun effort que ce soit pour faire plaisir à sa tante ou aider les quatre garçons. Tout ce qu'elle souhaite c'est profiter de sa passion, dans le noir.


L'auteure parle aussi du lourd fardeau que peut être la beauté. Les pauvres garçons, surtout Kyouhei, subissent les pires outrages à cause de cela. D'ailleurs celui-ci se verra kidnappé pour être vendu lors d'enchères dans un host club.


C'est ce genre de péripéties qui réunit ces deux caractéristiques que tout oppose. Encore une fois, merci le comique. Aucune situation ne paraît crédible tant le curseur « improbabilité » est poussé à fond.  Ce parti pris permet de dédramatiser toutes les situations. Bien sûr, il n'y a pas que des moments amusants, mais les pauses « sérieuses » donnent juste un meilleur appui à la suite du récit pour retomber dans le burlesque.


Cependant, l'auteure ne se contente pas de dire qu'il faut savoir faire un effort sur soi pour s'accepter et se faire accepter. Elle démontre aussi que vouloir changer à tout prix quelqu'un n'est pas forcément utile si celle-ci s'assume déjà entièrement.


Concernant le dessin, on pourrait reprocher à l'auteur de mettre en valeur des personnages plutôt maigres, les garçons étant notamment très osseux.


Critique 1


« Arrête de te complaire dans ton ombre... et fais rayonner la lumière qui est en toi. »



Quelle aubaine lorsqu'on propose à quatre garçons d'habiter dans une grande pension, loyer gratuit! En contrepartie, il suffit juste de transformer la fille de la propriétaire, Sunako, en véritable lady digne de ce nom. Un jeu d'enfant! Sauf que cette Sunako est on ne peut plus bizarre. Elle qui aime le noir, les films d'horreur et tout ce qui est morbide, donnera du boulot à ces quatre beaux jeunes hommes!

Ce premier tome est totalement déjanté! L'auteur enchaîne surprises sur surprises, elle n'en finit plus de malmener ses personnages à la fois drôles et ridicules!
On fait alors la connaissance de Oda, le plus timide de tous. Noï, une fille éblouissante par sa beauté est amoureuse de lui. Ensuite, il y a Ranmaru, mais on ne sait que très peu de choses sur lui pour l'instant. Yuki est le plus féminin des garçons. Et enfin, Kyôhei, qualifié d' « être de lumière » par Sunako, est parfois arrogant envers la jeune fille: il ne passe pas par quatre chemins pour lui faire comprendre quelque chose. Néanmoins, c'est celui qui réussit à se rapprocher le plus d'elle pour l'instant.
Leur point commun: ils sont beaux et raffinés!


Yamato Nadeshiko commence sur un ton très burlesque et l'ironie est au programme. L'humour y est d'ailleurs omniprésent, et c'est jusqu'au bout que l'auteur réussira à nous surprendre. Ainsi, la lecture est très rythmée, et il est très difficile de s'ennuyer. Toutefois, les personnalités des personnages se voit alors survolée, surtout celles de Oda, Yuki et Ranmaru. Ceux-ci ont parfois seulement un rôle de figurant, et ainsi, ils ponctuent chaque scène entre Kyôhei et Sunako. C'est une chose que je trouve assez dommage, car même si ça n'est que le premier tome, le lecteur a tout de même envie de connaître davantage de ces personnages. Néanmoins, l'auteur aura tout le loisir de développer ces détails ultérieurement, afin de donner plus de consistance à ces derniers. C'est alors que même s'il se passe une multitude de choses dans ce premier tome, l'héroïne n'évolue pas beaucoup, et ceci est un grand plus pour le premier tome. Car on peut alors espérer que le reste de la série sera consacré en plus grande partie à son évolution, à sa métamorphose en lady, et non pas à un sujet plus secondaire.

De plus, on peut ajouter que le thème de la beauté, et surtout du regard des autres, ne laisse aucunement indifférent. Car même s'il est constamment tourné en dérision, il n'en reste pas moins le thème central, autour duquel gravitent tous les personnages de la série. Ainsi, on découvre, avec beaucoup de détachement, à quel point une remarque sur le physique peut blesser quelqu'un, ou alors un look peut être soit favorisant pour les interactions sociales, soit totalement handicapant, et c'est ainsi qu'une personne est systématiquement mise à l'écart et détestée.
Ce sujet est donc très intéressant. L'idée de l'auteur, à la base, est « comment rendre belle une jeune fille qui n'a pas confiance en elle? » Espérons qu'elle parviendra à trouver les bonnes solutions!


Enfin, Tomoko Hayakawa n'hésite pas à nous donner quelques petites indications sur ses personnages, notamment où elle a trouvé l'inspiration, ou alors, à qui ils ressemblent!


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Persmegas

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs