Yaiba Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Mars 2013

Les démons envoyés par Onimaru se succèdent et ne se ressemblent pas. C'est à présent au tour de l'homme chauve-souris, un vampire appelé Batman, de faire sa sensationnelle apparition pour croiser le fer avec Yaiba. Réputé pour être le plus puissant des huit démons, il va donner bien du fil à retordre à notre jeune samurai. Là-dessus, Gosho Aoyama s'est fait plaisir en créant l'un des personnages les plus timbrés de la série à ce stade, se prenant pour une rockstar américaine et transformant tout ce qu'il mord en loup-garou. Malheureusement, on retrouve là aussi la fâcheuse tendance du titre à copier un peu trop sur ses sources d'inspiration. La scène de transformation de Yaiba en loup-garou ressemble à s'y méprendre à la scène d'apparition de l'Oozaru au début de Dragon Ball.

Par la suite, Gosho Aoyama tente de revoir quelque peu sa formule en prêtant davantage d'attention aux aventures que vivent Yaiba et sa troupe qu'aux ennemis qu'il leur oppose. Les trois démons restants, complètement absurdes (l'homme étoile de mer, l'homme mante-religieuse et l'homme concombre de mer, une belle bande de loosers !), font désormais office de personnages comiques et ne représentent aucune menace sérieuse (même s'ils aimeraient bien). L'auteur se concentre alors davantage à développer les situations qu'il fait vivre à ses héros, et il commence de fort belle manière puisqu'il les entraîne... dans des bains publics ! L'humour et le fan-service sont bien sûr de rigueur, comme il se doit.

La suite du tome n'est guère plus surprenante, malgré quelques idées sympathiques (le génie de la lampe), mais tout cela aboutit dans les dernières pages à l'introduction d'un nouveau personnage intéressant qui semble voué à devenir un adversaire de taille pour Yaiba et Musashi. Si les huit démons étaient dans le fond une sorte de gag, c'est peut-être bien là que les choses un peu plus sérieuses vont pouvoir commencer pour notre jeune héros impertinent.

En définitive, malgré ses intrigues bien sympathiques, un ennemi un peu plus marquant que les autres (Batman) et une lecture toujours agréable, ce n'est pas encore avec ce tome que Yaiba réussira véritablement à nous surprendre. Le potentiel est néanmoins toujours présent et on espère vivement que Gosho Aoyama réussira à en tirer profit pour arriver nous créer une histoire qui soit un peu plus originale (et qui copie un peu moins la concurrence).


Glass Heart


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
GlassHeart
14 20
Note de la rédaction